En vieillissant, il est fréquent de développer des tremblements dans les mains. Ces tremblements peuvent être un véritable handicap au quotidien, entraînant parfois un sentiment d’isolement et de dépression. Il est donc essentiel de lutter contre ces tremblements, qu’ils soient liés à la maladie de Parkinson ou aux tremblements essentiels. Pour vous aider dans cette lutte, Tous ergo propose quelques astuces techniques.
Lutter contre les tremblements de la main gauche ou droite
Il existe différentes méthodes pour compenser ces tremblements. Vous pouvez changer de côté, modifier votre position ou votre prise en main. Cependant, parfois ces changements de gestes ne suffisent pas. Il est alors nécessaire de recourir à des aides techniques pour lutter contre les tremblements. C’est là que Tous ergo entre en jeu en proposant une série de petits objets pour faciliter votre quotidien.
Nos astuces pour combattre les tremblements
Comment arrêter les tremblements des mains ?
Il existe plusieurs façons d’apaiser, voire d’arrêter ces tremblements. Mais il est important d’identifier la cause pour prendre les mesures les plus adaptées. Heureusement, il existe des méthodes douces. De nombreuses aides techniques permettent aujourd’hui de renforcer la force de préhension, facilitant ainsi les gestes quotidiens malgré les tremblements.
Maintenir – Alourdir – Orienter
Fixer – Antidérapant
Remplacer l’action
Limiter le risque – Protéger
Origine des tremblements, qu’est-ce que c’est ?
Les tremblements des mains peuvent être très invalidants. Les personnes atteintes ont du mal à manger, à se brosser les dents, à nouer leurs lacets, à écrire, à se déplacer, etc. Les gestes simples du quotidien deviennent un véritable calvaire, voire impossibles à réaliser. Les tremblements peuvent affecter les mains (gauche, droite ou les deux), les bras, le tronc, la tête et parfois les jambes.
Est-il normal d’avoir des tremblements des mains ?
Les tremblements des mains se caractérisent par des mouvements saccadés, plus ou moins intenses, au repos ou en action. Ils peuvent avoir une origine cérébrale (neurologique), hormonale, musculaire ou génétique. Ainsi, il n’est pas normal de constater des tremblements des mains, sauf en période de stress ou d’émotion intense qui peuvent exciter le système nerveux. Dans ces cas-là, il est important de travailler sur la gestion du stress.
Quelles sont les causes des tremblements des mains ?
Plusieurs facteurs peuvent causer des tremblements, qu’ils soient liés à une pathologie, à la prise de médicaments, à des éléments psychologiques ou physiologiques. Ils peuvent également être causés par une émotion forte, du stress, un effort musculaire important ou une hypoglycémie passagère.
Les tremblements essentiels
Handicapants dans les gestes du quotidien, les tremblements essentiels touchent environ 0,5% de la population. Ils sont souvent héréditaires, se transmettant de génération en génération. Ces tremblements commencent généralement dans les mains et se concentrent principalement sur la partie supérieure du corps, pouvant même atteindre les cordes vocales et affecter la voix. Contrairement aux tremblements causés par la maladie de Parkinson, les tremblements essentiels ne se manifestent que lorsque le muscle est sollicité.
Les tremblements liés au stress ou à la fatigue
Le stress et l’anxiété peuvent entraîner des tremblements après une crise. Ces tremblements peuvent également affecter la voix, provoquer des bouffées de chaleur ou des rougeurs. Les nerfs sont sensibles aux émotions, et une forte émotion peut provoquer des tremblements. Pour atténuer ces tremblements légers, il est généralement recommandé de respirer lentement et profondément, en s’éloignant de la situation stressante. Il existe également des Fleurs de Bach adaptées aux situations de stress intense. En ce qui concerne la fatigue, elle peut entraîner une faiblesse musculaire, une perte de concentration et d’énergie, rendant les gestes sujets aux tremblements. Il ne faut pas négliger le sommeil !
Quelles maladies provoquent des tremblements ?
La maladie de Parkinson
Maladie neurodégénérative, Parkinson attaque progressivement les neurones responsables de la production de dopamine, affectant ainsi le système nerveux. Les symptômes de la maladie sont principalement moteurs, tels que la lenteur des mouvements (akinésie), la rigidité musculaire et les tremblements au repos. En effet, lorsqu’une personne atteinte de la maladie de Parkinson sollicite ses muscles, les tremblements s’arrêtent temporairement. Cependant, la dextérité est inévitablement affectée par l’akinésie et la rigidité.
Les maladies neurodégénératives
D’autres maladies neurodégénératives telles que la maladie de Wilson ou la maladie d’Alzheimer peuvent également entraîner des tremblements. En effet, toute pathologie affectant le cerveau par une dégénérescence peut altérer les capacités motrices. Par exemple, la maladie de Wilson est causée par l’accumulation de cuivre dans le système nerveux, ce qui entraîne des troubles moteurs.
Les problèmes de thyroïde
Certaines personnes souffrant d’hyperthyroïdie voient leur taux d’hormones thyroïdiennes augmenter au-delà de la normale. Cette hyperproduction entraîne des symptômes tels que des bouffées de chaleur, des palpitations, des sueurs, de l’insomnie ainsi que des tremblements des mains et une faiblesse musculaire. Dans ce cas, il est nécessaire de traiter directement la surproduction d’hormones afin d’éviter des effets plus néfastes, notamment sur le cœur.
La prise de neuroleptiques ou d’autres médicaments (antidépresseurs, stimulants…)
L’avantage des tremblements liés aux médicaments est qu’ils s’arrêtent généralement lorsque les médicaments sont arrêtés ou lorsque les doses sont réduites. La plupart du temps, les tremblements sont dus à un surdosage. Cependant, il peut arriver que les tremblements surviennent après l’arrêt brutal du traitement, ce qui indique un sevrage trop rapide. Il est important de consulter un médecin avant d’arrêter un traitement régulier. Celui-ci pourra vous indiquer si vous pouvez arrêter le traitement brusquement ou s’il faut réduire les doses progressivement pour éviter de brusquer votre corps et les récepteurs de la molécule concernée. Les médicaments concernés sont souvent les psychotropes tels que les neuroleptiques, les antidépresseurs, le lithium, l’acide valproïque, les anticholinestérases, etc. Les médicaments pour le sevrage tabagique peuvent également provoquer des tremblements.
Tremblements liés au sevrage (alcool ou drogue)
La consommation régulière d’alcool ou de drogues crée une dépendance, qu’elle soit physique ou psychologique. C’est principalement la dépendance physique qui nous intéresse ici. Tout comme la dépendance à la nicotine, le corps s’habitue à recevoir une certaine dose d’alcool ou de la substance contenue dans la drogue consommée. Lorsque la consommation est réduite ou arrêtée brusquement, le corps entre en état de manque. Ce manque peut entraîner des sueurs, des hallucinations, des insomnies, des crises psychotiques et des tremblements. Il est important de se faire suivre par un professionnel de la santé lorsqu’on souhaite arrêter une consommation régulière d’alcool ou de drogue. En cas de dépendance ou pour plus d’informations, vous pouvez contacter ces numéros d’urgence :
- [Numéro d’urgence pour l’alcoolisme]
- [Numéro d’urgence pour les toxicomanies]
Quelles sont les différentes formes de tremblements ?
- Tremblements distaux (mains ou pieds)
- Tremblements plus généralisés
- Tremblements ponctuels ou permanents
- Tremblements d’action (absence de tremblements au repos et présence de tremblements lors d’une action volontaire)
- Tremblements au repos (apparaissant au repos et cessant pendant les mouvements volontaires)
- Tremblements plus ou moins prononcés (problèmes de coordination pouvant aller jusqu’à des mouvements incoordonnés – athétose)
- Tremblements plus ou moins orientés (horizontaux ou multidirectionnels)
- Tremblements latéraux ou bilatéraux
Il est important de noter que si vous constatez des tremblements chez vous, il est recommandé de consulter votre médecin traitant qui pourra poser un premier diagnostic et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire, comme un neurologue.