3 méthodes pour mesurer l’impact social des projets financés

3 méthodes pour mesurer l’impact social des projets financés

La mesure de l’impact social et environnemental est une tendance croissante dans le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle permet une communication transparente et offre un puissant levier pour l’amélioration continue et le pilotage des projets soutenus par le mécénat. Alors, quelle méthode choisir pour mesurer l’impact des projets financés ? Nous vous présentons trois approches différentes.

Auto-évaluation d’impact social : une première étape pleine d’apprentissage

Dans un premier temps, l’innovateur social qui souhaite mesurer son impact se tourne souvent vers l’auto-évaluation. Cette démarche consiste à utiliser des outils internes pour fournir des données aux financeurs. Bien que cette méthode soit intéressante pour prendre conscience de la pertinence et de la performance des activités, elle présente quelques biais. En effet, les approches non normalisées utilisées lors de l’auto-évaluation peuvent exposer les organisations à une critique d’impact superficiel. Ainsi, cette approche reste souvent utilisée en interne.

Évaluation d’impact social en autonomie : une gestion plus poussée et une plus grande transparence

L’évaluation d’impact social en autonomie est une méthode innovante qui combine les avantages de l’auto-évaluation avec une rigueur méthodologique nécessaire pour fournir des données crédibles aux financeurs. Dans cette approche, les résultats et les impacts sont évalués par les parties prenantes (bénéficiaires, clients, partenaires, équipes, bénévoles, etc.) qui sont les mieux placées pour les évaluer. L’organisation peut mener et coordonner cette démarche grâce à un outil conçu à cet effet, tel qu’Impact Track. Cela permet aux entrepreneurs sociaux de gagner en autonomie dans le pilotage et l’amélioration continue de leurs activités. Cette méthode favorise également la transparence et la traçabilité des données, ce qui est de plus en plus demandé par le grand public.

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Audit réalisé par des tiers : une approche externe et approfondie

Enfin, certaines organisations font appel à des cabinets de conseil ou d’audit, tels que KPMG ou (Im)prove, pour réaliser des études d’impact. Cette approche, généralement externe, vise à rendre des comptes aux financeurs tout en validant les orientations stratégiques. Cependant, cette méthode est plus coûteuse et nécessite un budget plus important.

En conclusion, différentes approches existent pour mesurer l’impact social des projets financés. L’auto-évaluation permet une prise de conscience interne, tandis que l’évaluation en autonomie favorise la transparence et la gestion interne. L’audit réalisé par des tiers offre une approche externe et approfondie. Chaque méthode a ses avantages et le choix dépend des objectifs spécifiques de l’organisation. Quelle que soit la méthode choisie, il est essentiel de développer une culture commune de l’évaluation de l’impact pour maximiser son effet positif.

3 méthodes pour mesurer l’impact social des projets financés
Image: L’évaluation partenariale en pratique, Le Rameau 2019

Cet article a été rédigé en partenariat avec Les Horizons, média d’intelligence écologique.