4 raisons convaincantes de devenir végétarien pour préserver la planète

4 raisons de devenir végétarien pour la planète

De nos jours, devenir végétarien est l’un des moyens les plus efficaces d’agir individuellement pour protéger notre environnement. Chaque jour, nous prenons des petites mesures écologiques telles que l’utilisation de produits zéro déchet, la consommation de produits locaux et de saison, le tri sélectif, et la fabrication de nos propres produits cosmétiques et ménagers. Cependant, ce qui fait vraiment la différence, c’est ce que nous mettons dans notre assiette. En effet, la consommation de viande a un impact considérable sur notre environnement.

Pourquoi devenir végétarien contribue à “sauver la planète” ?

L’élevage industriel dévaste les forêts, pollue les eaux et perturbe le climat. Opter pour un régime végétarien permet de :

  1. Réduire les émissions excessives de gaz à effet de serre.
  2. Préserver les forêts naturelles et protéger les espèces menacées.
  3. Économiser des quantités colossales d’eau.
  4. Éviter la pollution de l’eau et l’appauvrissement critique des sols.

Photo par Sam Carter

1. Réduire les émissions de gaz à effet de serre

L’élevage de bétail génère environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an, ce qui représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines. Pour avoir une idée de l’ampleur, cela équivaut à plus que les émissions annuelles combinées de la France et des États-Unis. Et cela ne prend même pas en compte l’aquaculture et la pêche !

À lire aussi  C'est quoi un PACS ? Tout ce que vous devez savoir

Ces gaz contribuent au réchauffement climatique, notamment par la production et le transport d’aliments pour le bétail, la fermentation gastrique des ruminants, le stockage du lisier et le transport des animaux pour l’abattage.

L’impact environnemental de la viande est tel que le simple fait de ne pas en consommer une journée par semaine réduit davantage nos émissions de gaz à effet de serre que d’acheter des produits locaux tous les jours de la semaine. En adoptant un régime végétalien, nous émettons 2,5 fois moins de gaz à effet de serre que les occidentaux omnivores.

2. Protéger les forêts naturelles et la biodiversité

La production de viande est la principale cause de déforestation dans le monde. Des millions d’hectares de forêts sont défrichés pour cultiver du soja et du maïs destinés à l’alimentation animale.

En particulier, l’élevage bovin est responsable à lui seul de 63 % de la destruction de la forêt amazonienne.

La déforestation a un impact critique sur la biodiversité et le réchauffement climatique. Moins de forêts signifie moins d’habitats naturels pour les animaux sauvages et moins d’arbres pour absorber les émissions de dioxyde de carbone.

Si le sujet de la déforestation vous intéresse, je vous recommande la bande dessinée de Greenpeace intitulée “Déracine et des ailes”, disponible gratuitement, ainsi que leur dossier très complet et intéressant intitulé “Objectif Zéro déforestation”.

La destruction des forêts, un enjeu critique pour l'environnement / Photo par Greenpeace

3. Économiser des quantités colossales d’eau

La production de viande est également très consommatrice d’eau. Il est nécessaire d’utiliser de l’eau pour la culture des céréales destinées à l’alimentation animale, pour abreuver les animaux et pour nettoyer les carcasses.

À lire aussi  Pourquoi choisir Klaviyo pour votre marketing par email et SMS ? Découvrons ses avantages (2023)

Résultat : produire un kilogramme de bœuf nécessite 13 500 litres d’eau, bien plus que pour le porc (4 600 litres) et le poulet (4 100 litres). Mais la différence est encore plus marquée avec la culture des céréales telles que le riz (1 400 litres), le blé (1 200 litres) ou le maïs (700 litres).

En moyenne, il faut 5m3 d’eau pour produire 1000 calories d’origine animale, contre seulement 1m3 pour 1000 calories d’origine végétale. Une alimentation végétale consomme donc cinq fois moins d’eau.

Alors que nous entendons sonner l’alarme concernant les difficultés futures d’approvisionnement en eau potable pour les habitants de la planète, pouvons-nous nous permettre un tel gaspillage ?

4. Éviter la pollution de l’eau et l’appauvrissement critique des sols

L’élevage est la principale source de pollution de l’eau. En cause : les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques, les engrais et les pesticides utilisés dans la culture des céréales destinées à l’alimentation animale.

Les excréments des animaux génèrent d’énormes quantités d’ammoniac, un gaz responsable des pluies acides, qui appauvrit les sols, perturbe les écosystèmes et pollue les lacs et les rivières.

Les pesticides utilisés dans la culture des céréales et le lisier issu de l’élevage contribuent également à la pollution des nappes phréatiques.

De plus, les animaux d’élevage finissent par compacter le sol en le piétinant, ce qui empêche l’eau de s’infiltrer et provoque l’érosion des sols, les rendant stériles.

Photo par Christian Widell

Face à l’urgence climatique et à l’effondrement de la biodiversité, il est devenu impératif de réfléchir à l’impact de notre mode de vie sur la planète. Le simple fait de trier nos déchets et de fermer le robinet d’eau lorsque nous nous brossons les dents est un bon début, mais cela ne suffit pas à apporter un réel changement. Si arrêter de consommer de la viande vous semble impossible, commencez par de petits pas en réduisant progressivement votre consommation. Il s’agit simplement de remplacer une habitude par une autre. Vous constaterez par vous-même que moins nous consommons de viande, moins nous en avons envie.

À lire aussi  Webikeo c'est quoi : une plateforme de webinars pour les entreprises

J’espère que cet article vous a donné matière à réflexion et peut-être même l’envie de vous tourner vers une alimentation végétale. Si c’est le cas, je vous recommande le site de l’association L214, qui regorge d’informations sur la cause animale et de conseils pour devenir végétarien – promis, nous ne mangeons pas que des graines 😉

Épinglez l’article sur Pinterest

Image 1
Image 2

Sources : www.viande.info / Le Monde / Euractiv / Greenpeace