5 astuces pour accepter les tickets-restaurants

5 astuces pour accepter les tickets-restaurants

Si un employé n’a pas accès à un service de restauration collective au sein de son entreprise, son employeur peut lui proposer des moyens de paiement spécifiques. Si vous êtes restaurateur, je vais vous expliquer comment accepter les tickets-restaurants dans votre établissement pour augmenter votre chiffre d’affaires. Vous découvrirez ainsi les principales conditions d’attribution et les avantages associés.

Quels commerces peuvent accepter les tickets-restaurants ?

Les restaurants

Une simple demande d’autorisation auprès de la CNTR (Commission Nationale des Titres-Restaurants) permet au restaurateur d’obtenir l’affiliation auprès de l’organisme gestionnaire. Pour permettre à ses clients de régler leur repas du midi avec des tickets prépayés, le commerçant doit remplir et retourner un dossier complet. Celui-ci doit comporter son certificat d’inscription au Répertoire Sirene avec mention du code APE ou un extrait original du Registre du Commerce (Kbis) en cours de validité, pour les commerçants.

Les autres commerces alimentaires

Les commerces proposant de la restauration rapide ou à emporter doivent effectuer une demande d’approbation en vue de leur affiliation. Cela inclut les établissements tels que les bars servant des snacks, les boulangeries proposant des salades et des sandwichs, etc.

Les hôtels-restaurants peuvent également obtenir l’agrément de la CNTR à condition de proposer une salle de réception aux clients de l’hôtel.

Les associations et les supermarchés

Les commerces de petite et grande distribution sont également autorisés à accepter ce mode de paiement à condition que les produits puissent être consommés immédiatement (plats préparés, fruits et légumes).

Pourquoi un commerçant devrait-il adhérer au dispositif ticket-restaurant ?

L’acceptation des titres repas n’est pas obligatoire pour les restaurateurs. Cependant, ce système comporte de nombreux avantages.

Attirer une nouvelle clientèle

Permettre le paiement des plats avec des tickets-restaurants permet aux restaurateurs d’attirer les employés pressés des entreprises de leur secteur. A condition de leur proposer des menus du jour variés et à prix abordables, ils pourront ainsi les fidéliser.

Faciliter l’encaissement

Ce système permet de fluidifier le passage en caisse en évitant notamment de rendre la monnaie. Le client présente sa carte, peut même l’utiliser “sans contact” et évite de taper ses codes.

Suivre le remboursement des titres

Après leur validation, la restitution des sommes dues au restaurateur par l’émetteur s’effectue sous 48 heures pour les tickets dématérialisés.

Augmenter son chiffre d’affaires

En fidélisant une clientèle qui consomme davantage, l’acceptation des tickets-restaurants représente une valeur ajoutée pour les restaurateurs qui les acceptent.

Simplifier sa gestion avec le format numérique

A l’ère du numérique, le ticket-restaurant a également commencé sa transition vers le digital. Il tend aujourd’hui à se généraliser et à prendre le pas sur le papier. Les quatre principaux émetteurs sont désormais concurrencés par de nouveaux acteurs qui misent sur le traitement numérique des titres de paiement et une offre de services élargie.

Diminuer les contraintes liées aux transactions

Les émetteurs historiques de titres, Edenred France avec UP-Chèque Déjeuner, Sodexo Pass France et Apetiz, filiale de la banque Natixis, dominent le marché. Ils ont créé conjointement la plateforme technique “Conecs Apetiz” (Natixis Intertitres). Ils sont maintenant concurrencés par de nouvelles plateformes telles que Swile, anciennement Lunchr. En plus des cartes et applications smartphone compatibles avec un terminal de paiement (TPE) comme Yavin, ils proposent de plus en plus de services.

Quelles conditions pour accepter les tickets-restaurants ?

Fournir une prestation alimentaire

Il est possible de payer des sandwichs, des salades et d’autres repas avec les fameux “tickets resto” dans les boulangeries et les enseignes proposant des plats préparés. Ces commerces bénéficient d’une tolérance à cet égard. Le “click and collect” ainsi que les livraisons de plats sont également acceptés.

Vendre des denrées directement consommables

Les produits éligibles doivent pouvoir être dégustés sans être cuisinés. La loi admet une certaine tolérance, mais les commerçants respectent généralement les consignes de manière stricte afin d’éviter les sanctions.

Limiter aux jours travaillés

Le commerçant est tenu d’accepter ce mode de paiement uniquement les jours travaillés par l’employé qui en est détenteur. Si le porteur souhaite payer son repas avec son titre un dimanche, cela doit être précisé sur les documents papier, les cartes ou les applications.

Intégrer les frais liés à la transaction

Bien que le format papier tende à disparaître, il est toujours apprécié par de nombreux bénéficiaires malgré son coût de gestion. Son principal avantage est d’être constitué de coupons détachables. Ces titres peuvent être facilement cédés à la personne de son choix.

Les tickets-restaurants ont encore de beaux jours devant eux ! Ce mode de paiement est toujours plébiscité par les employés et leurs employeurs, mais surtout par les restaurateurs. Ces derniers y trouvent un moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires tout en optimisant leur gestion quotidienne.