7 méthodes pour enlever un tatouage

7 méthodes pour enlever un tatouage

Parce que vous vous êtes fait.e tatoué.e sur un coup de tête, parce que vous ne supportez plus le motif de votre tatouage, parce qu’il vous gêne dans votre vie personnelle ou professionnelle ou que vous le trouvez raté…nombreuses sont les raisons de souhaiter vous débarrasser de votre tatouage. Mais quelles sont les options qui s’offrent à vous ? Et avec quels résultats à espérer ? Voici 7 méthodes pour enlever un tatouage passées au banc d’essai…

7 méthodes pour enlever un tatouage

1. Le laser

Le détatouage au laser est devenue depuis une vingtaine d’années la technique N°1 du détatouage. C’est un acte médical, devant donc être réalisé par un médecin, et qui consiste à fragmenter les gouttes d’encre présentes dans la peau en microgouttelette. L’objectif est de les rendre les plus petites possibles pour qu’elles soient éliminées naturellement par l’organisme.

Si le laser est devenu aujourd’hui la méthode de prédilection du détatouage, c’est parce que c’est la moins douloureuse, la moins destructrice pour la peau et, de loin, la plus efficace. Pour autant, le détatouage au laser n’est pas totalement indolore, ni dénué d’éventuels complications ou d’effets indésirables (suffusions hémorragiques, croûtes, bulles sous la peau, œdème, cicatrices…). Cette méthode est également longue et couteuse et ne permet pas toujours d’effacer complètement le tatouage. Il faut en être bien conscient.e avant de se lancer !

A l’heure actuelle, les dermatologues ont principalement recours à 2 catégories de laser pour effacer ou atténuer les tatouages :

Le laser déclenché dit « Q-switched »

Le laser Q-Switch est une technologie utilisée depuis une vingtaine d’années pour le détatouage. Il s’agit des lasers de type Nd-Yag, Alexandrite ou KTP. Le faisceau laser déclenché va générer des impulsions de forte puissance et de courte durée, de l’ordre de 5 à 60 nanosecondes, pour fragmenter les pigments du tatouage tout en réduisant les brûlures des tissus sains autour de la zone tatouée. Cette impulsion peut néanmoins générer une sensation de chaleur.

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Un intervalle de 8 semaines entre deux séances est nécessaire pour laisser le temps aux cellules macrophage de la peau d’éliminer les pigments fragmentés et à la peau de bien cicatriser.

La longueur d’onde du Q-Switched ne permet pas de traiter toutes les couleurs d’encre, notamment les jaune, bleu turquoise et vert qui sont susceptibles de résister au détatouage. Les pigments situés très en profondeur sont également difficile à atteindre avec ce type d’appareil.

Les lasers Q Switched ne sont pas adaptés aux peaux noires et foncées, le risque de dépigmentation étant trop élevé. Quelle que soit la carnation, la zone traitée devient souvent plus blanche que le reste de la peau, au-delà de 15 séances de laser.

Les lasers picosecondes

Les lasers picosecondes présentent une durée d’impact beaucoup plus courte que les laser Q-switched, ce qui permet d’augmenter leur puissance et de fragmenter plus efficacement les pigments d’un tatouage sans générer de chaleur entraînant de ce fait une diminution du temps de cicatrisation entre chaque séance.

En fragmentant les pigments en particules plus fines, on facilite aussi le travail de nettoyage des macrophages, ce qui permet également de réduire l’intervalle de temps entre deux séances à 6 semaines au lieu de 8.

L’utilisation d’un laser picosecondes nécessite également moins de séances et semble plus efficace sur les tatouages colorés. Il présente également l’avantage de générer moins d’hypopigmentation compte tenu de la réduction du nombre de séances nécessaires.

Mais, en contrepartie, les séances de détatouage avec un laser picosecondes sont généralement plus chères qu’avec un laser Q-switched.

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2. La chirurgie

Chirurgie Pour Enlever Tatouage

Quand le tatouage est de très petite taille et qu’il est placé dans une zone charnue, souple et sans risque cicatriciel particulier, il est possible de le retirer à l’aide d’une petite intervention chirurgicale qui se pratique, le plus souvent, sous anesthésie locale directement dans le cabinet du dermatologue. Le retrait chirurgical sera laissé à la libre appréciation du médecin qui, lui seul, pourra estimer si la cicatrice ne sera pas trop visible. Comptez alors sur une cicatrice deux fois plus longue que la largeur du tatouage ensuite !

3. Le cover

Comment retirer un tatouage sans vraiment le retirer ? A l’aide de la technique du cover qui consiste à recouvrir le tatouage que l’on ne souhaite faire disparaître par… un autre tatouage plus à votre goût !

Mais notez bien que le nouveau tatouage devra être 2 à 3 fois plus grand que le précédent pour le recouvrir intégralement et qu’il devra nécessairement être réalisé avec des pigments plus foncés que votre tatouage d’origine !

4. Le détatouage chimique

Certains salons de tatouage tout comme certains salons d’esthétique proposent des séances de détatouage par destruction chimique. Ce procédé consiste à injecter un produit chimique dans le derme pour stimuler une réaction et l’expulsion des encres en vue d’effacer le tatouage.

En réalité, ces méthodes ont été mises au point à la fin du XIXème siècle pour « effacer » des tatouages de prisonnier, généralement réalisés de façon amateur sans recours à un dermographe. Ces techniques sont, d’une part, peu efficaces sur un tatouage professionnel étendu, et, sont susceptibles, d’autre part, de provoquer d’importantes complications cutanées comme une inflammation de la peau, une nécrose des tissus ou bien encore la formation de cicatrices disgracieuses. Les produits utilisés ne sont également pas encadrés par la législation et ne sont pas, pour l’heure, considérés comme des dispositifs médicaux évalués par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

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Vous aurez donc bien compris qu’il vaut mieux éviter d’y avoir recours pour enlever un tatouage.

5. La dermabrasion

La dermabrasion consiste à retirer la couche superficielle de la peau par frottement, pour exposer le derme où sont localisés les pigments de couleur, jusqu’à ce qu’ils soient éliminés.

Très peu utilisée depuis l’avènement du laser, la dermabrasion est une technique qui ne peut être pratiquée que par un médecin. Elle présente un risque important d’infections et de formation de cicatrices.

6. Les crèmes de détatouage

Creme Detatouage

On trouve sur Internet de nombreuses crèmes de détatouage censées effacer purement et simplement tous les motifs tatoués sur la peau. Ces crèmes sont-elles efficaces ?

La réponse est évidemment « non ».

D’une part, parce que les principes actifs de ces crèmes ne sont pas capables d’atteindre directement les pigments du tatouage qui sont contenues à l’intérieur des cellules du derme…à moins de se décaper l’épiderme auparavant.

D’autre part, parce que leur composition révèle souvent la présence d’agents éclaircissants qui n’ont pas d’effet direct sur le tatouage, mais un seulement un effet sur la surface de la peau.

Et, enfin, comme toute crème appliquée sur la peau, un risque d’allergie de contact à un des ingrédients voire, pour certaines d’entre elles, un véritable risque de brûlure chimique est possible !

Le mieux est donc de ne pas les utiliser et d’avoir recours aux procédés médicaux classiques afin de vous débarrasser de votre tatouage.

7. Les méthodes maison

Citron et miel, sel et jus de citron, gommage au sel…nombreuses sont les recettes maison qui permettraient d’effacer un tatouage. Fonctionnent-elles ? Évidemment, non ! S’il était aussi facile de se débarrasser d’un tatouage permanent, cela se saurait ! Comme l’encre se trouve dans la couche inférieure de la peau, il est illusoire qu’un simple jus de citron ou du miel puisse les atteindre et avoir un quelconque effet sur les pigments.