La réforme des retraites, très controversée, entrera en vigueur à partir du vendredi 1er septembre. L’âge légal de départ augmentera progressivement de 62 à 64 ans, avec un trimestre supplémentaire chaque année pour la génération née à partir de 1961. Emmanuel Macron assure que cette mesure est nécessaire pour “sauver le système de retraite par répartition”. Mis en place en 1945, ce modèle repose sur la solidarité entre les générations : les cotisations des actifs sont immédiatement réinjectées pour payer les pensions des retraités. Cependant, un autre système existe : la retraite par capitalisation.
Selon le “Baromètre de l’épargne en France et en régions” réalisé par l’Ifop pour la société de conseil en gestion de patrimoine Altaprofits, et rapporté par BFMTV, 84% des Français seraient favorables à la capitalisation comme moyen de financer ou compléter leur pension de retraite. Les jeunes actifs seraient particulièrement intéressés par ce système. Mais en quoi consiste-t-il réellement ?
Une épargne pour votre propre retraite
Dans le système par capitalisation, les actifs épargnent en vue de leur propre retraite. Comme l’explique le site vie-publique.fr, les cotisations sont placées dans des produits financiers ou immobiliers, tels que des fonds d’investissement, des actions, des obligations ou un plan d’épargne retraite (PER). Ce dernier a été simplifié par l’adoption de la loi Pacte en 2019. Le plan d’épargne retraite peut être ouvert individuellement ou être lié à l’entreprise dans le cadre d’un PER d’entreprise collectif.
Si le plan est individuel, il peut être soit de type “investissement”, soit de type “assurance”, précise le site service-public.fr. La plupart des banques et des compagnies d’assurance proposent des PER. Le titulaire peut y verser la somme qu’il souhaite, que ce soit une partie de son salaire, les montants obtenus par l’intéressement et la participation de l’employeur, ou encore ceux provenant du compte épargne-temps. Comme pour tout type de placement, “le rendement dépend principalement de l’évolution des taux d’intérêt”, détaille vie-publique.fr.
Une étude lancée par le Sénat sur le sujet
Certaines entreprises proposent également des PER collectifs, avec une adhésion facultative ou obligatoire. En plus des versements du titulaire, l’employeur peut également alimenter les comptes des employés. En principe, les sommes versées sur un PER sont bloquées jusqu’à la retraite, mais il existe des possibilités de flexibilité dans certaines situations spécifiques, comme l’achat d’une résidence principale.
La capitalisation se présente donc comme un complément au système de retraite par répartition. D’ailleurs, en mars dernier, le Sénat a voté en faveur du lancement d’une étude sur l’ajout d’une dose de capitalisation collective dans le système par répartition.
La retraite par capitalisation semble donc gagner en popularité auprès des Français, qui voient en elle un moyen de sécuriser leur avenir financier. Alors que la réforme des retraites divise le pays, il sera intéressant de voir comment évoluera la perception de la capitalisation dans les années à venir. Pour l’instant, une chose est sûre : la question de la retraite reste au cœur des préoccupations de chacun d’entre nous.
La réforme des retraites, très controversée, entrera en vigueur à partir du vendredi 1er septembre. L’âge légal de départ augmentera progressivement de 62 à 64 ans, avec un trimestre supplémentaire chaque année pour la génération née à partir de 1961. Emmanuel Macron assure que cette mesure est nécessaire pour “sauver le système de retraite par répartition”. Mis en place en 1945, ce modèle repose sur la solidarité entre les générations : les cotisations des actifs sont immédiatement réinjectées pour payer les pensions des retraités. Cependant, un autre système existe : la retraite par capitalisation.
Selon le “Baromètre de l’épargne en France et en régions” réalisé par l’Ifop pour la société de conseil en gestion de patrimoine Altaprofits, et rapporté par BFMTV, 84% des Français seraient favorables à la capitalisation comme moyen de financer ou compléter leur pension de retraite. Les jeunes actifs seraient particulièrement intéressés par ce système. Mais en quoi consiste-t-il réellement ?
Une épargne pour votre propre retraite
Dans le système par capitalisation, les actifs épargnent en vue de leur propre retraite. Comme l’explique le site vie-publique.fr, les cotisations sont placées dans des produits financiers ou immobiliers, tels que des fonds d’investissement, des actions, des obligations ou un plan d’épargne retraite (PER). Ce dernier a été simplifié par l’adoption de la loi Pacte en 2019. Le plan d’épargne retraite peut être ouvert individuellement ou être lié à l’entreprise dans le cadre d’un PER d’entreprise collectif.
Si le plan est individuel, il peut être soit de type “investissement”, soit de type “assurance”, précise le site service-public.fr. La plupart des banques et des compagnies d’assurance proposent des PER. Le titulaire peut y verser la somme qu’il souhaite, que ce soit une partie de son salaire, les montants obtenus par l’intéressement et la participation de l’employeur, ou encore ceux provenant du compte épargne-temps. Comme pour tout type de placement, “le rendement dépend principalement de l’évolution des taux d’intérêt”, détaille vie-publique.fr.
Une étude lancée par le Sénat sur le sujet
Certaines entreprises proposent également des PER collectifs, avec une adhésion facultative ou obligatoire. En plus des versements du titulaire, l’employeur peut également alimenter les comptes des employés. En principe, les sommes versées sur un PER sont bloquées jusqu’à la retraite, mais il existe des possibilités de flexibilité dans certaines situations spécifiques, comme l’achat d’une résidence principale.
La capitalisation se présente donc comme un complément au système de retraite par répartition. D’ailleurs, en mars dernier, le Sénat a voté en faveur du lancement d’une étude sur l’ajout d’une dose de capitalisation collective dans le système par répartition.
La retraite par capitalisation semble donc gagner en popularité auprès des Français, qui voient en elle un moyen de sécuriser leur avenir financier. Alors que la réforme des retraites divise le pays, il sera intéressant de voir comment évoluera la perception de la capitalisation dans les années à venir. Pour l’instant, une chose est sûre : la question de la retraite reste au cœur des préoccupations de chacun d’entre nous.