9 Stratégies D’économie D’impôt Pour Garder Une Plus Grande Partie De Vos Revenus Bien Mérités

9 Stratégies D’économie D’impôt Pour Garder Une Plus Grande Partie De Vos Revenus Bien Mérités

Ouvrez un compte de placement libre d’impôt (CELI)

Il s’agit d’un choix gagnant-gagnant lorsque vous voulez investir. Surtout si vous avez plus de 18 ans (ou 19 ans dans certaines provinces). Les investissements que vous faites dans votre CELI, tels que de l’argent liquide, des certificats de placement garanti (CPG), des fonds communs de placement, des actions ou des obligations, vous permettent de générer des intérêts, des dividendes ou des gains en capital sans payer d’impôts.

Astuce : Pour 2022, la limite annuelle de cotisation est de 6 000 $. Si vous n’avez pas cotisé à un CELI les années précédentes, il est possible que vous puissiez augmenter cette somme. Consultez un expert en impôts ou rendez-vous sur le site Web de l’ARC (Agence du revenu du Canada) dans Mon dossier pour connaître vos droits de cotisation inutilisés pour votre CELI. Vous ne le regretterez pas.

Fractionnez vos revenus de retraite avec votre conjoint(e)

Le fractionnement de vos revenus de retraite avec votre conjoint(e) vous permet de réduire vos impôts tout en augmentant ceux de votre conjoint(e). L’idée est que l’un(e) de vous réduise son impôt sans trop augmenter celui de l’autre, ce qui vous permet d’économiser ensemble sur les impôts. Vous pouvez utiliser un logiciel comme TurboImpôt en direct Service complet pour optimiser ce calcul.

À lire aussi  Où étudier et travailler pendant son contrat d’apprentissage ?

Note : Tous les revenus de retraite ne sont pas admissibles au fractionnement, notamment les pensions gouvernementales telles que les prestations du RPC (Régime de pensions du Canada) ou du RRQ (Régime de rentes du Québec). Vérifiez si vous êtes admissible au fractionnement de vos revenus de retraite.

Profitez des cotisations patronales au régime de retraite de votre employeur

Si votre employeur propose un programme de retraite, il s’agit essentiellement d’un fonds de retraite gratuit pour vous. Les régimes qui vous permettent de cotiser avant impôt déduisent vos cotisations de votre salaire brut, puis calculent les impôts à retenir sur le reste de votre salaire (par opposition au calcul des impôts à retenir sur votre salaire brut, puis à la cotisation effectuée après impôt).

Exemple : Si vous gagnez 50 000 $ par an et que vous cotisez 100 $ toutes les deux semaines à votre régime de retraite, ces 100 $ vous permettront d’économiser 32,33 $ d’impôt. Ainsi, il ne vous en coûtera que 67,67 $ pour investir 100 $. Ces économies d’impôt initiales peuvent vous aider à atteindre vos objectifs d’épargne beaucoup plus rapidement.

Cela ne prend pas en compte la contribution de votre employeur, qui est une somme mise de côté pour vous par votre patron (le cas échéant).

Investissez dans l’immobilier

Il est bien connu que l’immobilier peut être un excellent investissement. Et ce qui est encore mieux, c’est que lorsque vous vendez votre résidence principale (et non une propriété locative), les gains en capital réalisés sont exempts d’impôt !

Tant que vous vivez dans votre maison sans la louer, vous pouvez garder tous ces bénéfices pour vous. Par exemple, si vous achetez un appartement pour 500 000 $ et le vendez pour 800 000 $, vous pouvez conserver la différence de 300 000 $ sans impôt.

À lire aussi  Enlever un grain de beauté : les raisons et les méthodes

En plus des gains en capital, si vous investissez dans une propriété locative, vous pouvez économiser de l’impôt sur le revenu locatif en déduisant les dépenses connexes. De plus, vous pouvez réduire davantage vos revenus locatifs en profitant de la déduction pour amortissement (DPA). Cela vous permet d’amortir une partie de votre immeuble et d’autres actifs ou ajouts, créant ainsi une dépense pour compenser votre revenu (à l’exception des terrains, qui ne sont pas amortissables).

Fiducie de placement immobilier (FPI)

Si vous recherchez une alternative à l’achat et à la gestion d’une propriété locative traditionnelle, une FPI peut être la solution idéale. Similaire à un fonds commun de placement, une FPI permet aux petits et grands investisseurs de posséder une part de biens immobiliers.

Investir dans une FPI vous permet de partager les bénéfices de plusieurs propriétés immobilières détenues dans un même fonds. C’est plus simple à gérer, car vous pouvez acheter des actions cotées en bourse qui vous verseront une partie des bénéfices des propriétés détenues dans le portefeuille de la FPI.

Lorsque les revenus sont distribués, vous recevez un paiement sous forme de dividende, qui est déclaré comme un revenu sur un feuillet T3 (ainsi qu’un Relevé 16 au Québec).

Demandez le crédit d’impôt pour l’achat d’une première maison

Si vous et votre conjoint(e) décidez de sauter le pas et d’acheter votre première propriété, vous pouvez demander un crédit d’impôt de 5 000 $. C’est un beau cadeau de pendaison de crémaillère !

À partir de 2022, le budget fédéral propose de porter ce crédit d’impôt à 10 000 $. Ainsi, la valeur de ce crédit d’impôt non remboursable doublera, passant de 750 $ à 1 500 $ dès son entrée en vigueur.

Pour être admissibles, ni vous ni votre conjoint(e) ne devez avoir vécu dans une résidence appartenant à l’un de vous deux depuis quatre ans.

À lire aussi  Les démarches administratives pour l’installation de votre système photovoltaïque en autoconsommation

Profitez des remboursements gouvernementaux pour les rénovations écologiques

L’Initiative canadienne pour des maisons plus vertes vise à aider les Canadiens à vivre dans des environnements plus écoénergétiques. Vous pourriez être admissible au Prêt canadien pour des maisons plus vertes, qui offre un financement sans intérêt pour payer les rénovations. C’est incroyable, mais vrai !

Le programme Roulez vert du gouvernement du Québec est une subvention non imposable qui offre un rabais de 7 000 $ à l’achat d’un véhicule électrique dont le prix de détail suggéré par le fabricant est inférieur à 60 000 $.

Investissez dans l’avenir de votre enfant avec un REEE

En tant que parent, investir dans les études postsecondaires de vos enfants à l’aide d’un régime enregistré d’épargne-études (REEE) est une excellente décision, car vous ne payez pas d’impôt sur l’argent que vous placez dans ce véhicule d’investissement. Ces investissements croissent à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que les fonds soient retirés par le bénéficiaire du régime, c’est-à-dire votre enfant, pour financer ses études.

Mais ce n’est pas tout.

Le gouvernement fédéral propose la Subvention canadienne pour l’épargne-études, qui correspond à 20 % de vos cotisations annuelles au REEE, jusqu’à concurrence de 2 500 $ et d’un maximum à vie de 7 200 $.

Exemple : Si vous cotisez 2 500 $ par an au REEE de votre enfant, le gouvernement versera une contribution de 20 %, soit 500 $ par an. Après 15 ans, vous aurez cotisé 37 500 $, auxquels s’ajoutent les 7 200 $ de contribution gouvernementale, pour un total d’économies de 44 700 $ avant les intérêts. C’est intelligent, n’est-ce pas ?

Réinvestissez vos dividendes, remboursements d’impôt ou économies pour maximiser votre argent

Imaginez que vous vous payiez en premier, avant de payer toutes vos factures lorsque vous recevez votre salaire. C’est ce que signifie le réinvestissement !

Vous pouvez recevoir des dividendes mensuels, qui sont imposables, et il n’y a aucun moyen de contourner cela. Cependant, si vous réinvestissez les dividendes dans un fonds chaque mois, vous pouvez augmenter votre investissement global. Cela signifie que la valeur de votre portefeuille augmentera, et que les distributions futures seront probablement plus élevées.