Le Camp de Canjuers, présenté par l’Armée, est un lieu fascinant et mystérieux. Situé dans le sud de la France, il s’étend sur une vaste étendue de terres expropriées, offrant une expérience unique à ses visiteurs. Découvrez les anecdotes passionnantes de Trigance et plongez dans l’histoire de la région.
Un paysage unique en Provence
Canjuers, c’est bien plus qu’un simple camp militaire. C’est un véritable plateau calcaire, dominé par des montagnes imposantes et des forêts denses. Cet environnement minéral et aride donne à Canjuers un charme particulier, faisant de ce lieu un véritable trésor naturel. Les vastes étendues plates, telles que le Grand Plan et le petit Plan, offrent un paysage saisissant à une altitude de 800 mètres. Les forêts environnantes abritent une diversité de flore, notamment des chênes et des pins sylvestres. Canjuers, c’est un véritable havre de paix au cœur de la nature, un lieu à part où la tranquillité règne en maître.
Une histoire marquée par l’expropriation
Malheureusement, l’établissement du Camp de Canjuers a entraîné l’expropriation de quatorze villages du Haut Var, dont Trigance. Ces terres, autrefois habitées par des fermes et des hameaux, ont été vidées de leurs habitants. Au sein de Trigance, cinq fermes ou hameaux ont été touchés par cette expropriation forcée. Parmi eux, la célèbre “La Verrerie”, dont il ne reste aujourd’hui que des ruines chargées d’histoire. Les familles qui vivaient sur ces terres ont dû quitter leurs foyers, souvent sans pouvoir se résoudre à cette perte. Les souvenirs de ces lieux perdus sont encore bien présents, témoignant de la dure réalité vécue par les habitants de Trigance.
Le témoignage émouvant de Madame Raymonde PEBRE
Pour mieux comprendre l’impact de l’expropriation sur les habitants de Trigance, j’ai eu le privilège de rencontrer Madame Raymonde PEBRE, ancienne habitante de la campagne de La Verrerie. En 1971, elle et sa famille ont dû quitter leur ferme, laissant derrière eux une propriété de 330 hectares consacrée à l’élevage ovin. Ce départ forcé a profondément marqué la vie de Madame PEBRE et de sa famille. Ils se sont établis à Castellane, mais n’ont jamais réussi à s’habituer à leur nouvelle vie. Leur amour pour cette terre nourricière était trop fort, et la séparation a été douloureuse. Au fil des années, le chagrin a précipité la fin de vie de ses parents. Aujourd’hui, Madame Raymonde PEBRE vit au Logis du Pin, gardant précieusement en mémoire les souvenirs de La Verrerie.
Un passé perdu mais pas oublié
Malgré la perte de leurs terres et de leur passé, les habitants de Trigance continuent de se souvenir de La Verrerie et de ce qu’elle représentait. Les ruines témoignent de l’activité passée et de la vie qui animait autrefois ces lieux. Chaque débris de verre, chaque photo est une relique précieuse, un lien avec un passé révolu. La Verrerie de Trigance restera à jamais dans les mémoires, rappelant aux générations futures l’importance de préserver et de valoriser notre patrimoine.
En visitant le Camp de Canjuers, vous aurez l’occasion de plonger dans l’histoire de cette région et d’explorer un paysage unique en Provence. Laissez-vous séduire par la beauté sauvage de Canjuers et par les récits émouvants de ses habitants. Une expérience inoubliable vous attend au cœur de ce lieu chargé d’histoire et de traditions.
N’hésitez plus, venez découvrir le Camp de Canjuers et laissez-vous envahir par l’aura mystérieuse de ce lieu exceptionnel !