A partir de quel âge bébé marche à 4 pattes et comment l’accompagner dans cette nouvelle étape motrice ?

A partir de quel âge bébé marche à 4 pattes et comment l’accompagner dans cette nouvelle étape motrice ?

Bébé grandit et avec lui, tout son univers. En découvrant son environnement et sa capacité à agir sur celui-ci, il développe sa motricité et progressivement, il se met à marcher à quatre pattes avant de maîtriser la position debout. Comment se déroule cette étape de la motricité et combien de temps dure-t-elle ? Faisons le point.

A quel âge bébé se met-il à 4 pattes ?

Chaque enfant est unique et l’acquisition des différentes étapes de la motricité peut varier d’un bébé à l’autre, aussi bien dans la méthode que dans la chronologie. Cependant, en moyenne, les tout-petits commencent à se déplacer à quatre pattes entre 6 et 10 mois, souvent vers 8-9 mois. L’apprentissage de ce moyen de locomotion autonome nécessite plusieurs semaines d’entraînement car bébé doit d’abord comprendre et contrôler les muscles de ses bras, de ses jambes et de son dos, ainsi que coordonner ses membres. Avant d’adopter la position de quatre pattes, bébé passe par différentes positions. Une fois qu’il comprend l’intérêt de s’appuyer sur ses mains et ses genoux pour marcher et avancer, il s’approprie rapidement ce mouvement et se déplace de plus en plus vite !

Les étapes précédant le quatre pattes

Avant de pouvoir se mettre à quatre pattes et marcher dans cette position, bébé doit développer les muscles nécessaires pour se tenir, soutenir sa tête, la bouger et maintenir son équilibre sur ses quatre membres. Même si cela semble simple pour nous, adultes, cela demande l’activation des muscles du dos, des épaules, de la nuque, des bras et des jambes. L’exploration de la position sur le ventre est souvent le moment où bébé développe cette musculature qui lui permettra de marcher. En se tenant sur le ventre, il renforce sa nuque en bougeant sa tête, ses épaules et ses bras pour mieux voir et étudier son environnement, ainsi que son dos en maintenant la position de “phoque”. Cette phase intervient généralement vers 6 mois et s’accompagne d’une autre étape très importante : la capacité à se retourner seul. C’est également l’occasion pour bébé de muscler ses hanches et de commencer à ramper pour se déplacer.

Viendra ensuite l’étape de l’assise (vers 8 mois en général), qui signe la capacité de votre enfant à se tenir droit et à maintenir sa tête, source de déséquilibre pendant les premiers mois. Pour s’asseoir, il passe brièvement par la position à quatre pattes. Ce n’est qu’une étape pour s’asseoir sur ses fesses, mais maintenant qu’il a acquis et apprécié cette position qui lui offre une vision à 180 degrés et lui permet de découvrir tout ce qui l’entoure, il va en vouloir plus pour satisfaire sa curiosité.

L’acquisition de la marche à quatre pattes

Bébé va donc se remettre à quatre pattes, en appuyant ses mains et ses genoux sur le sol. Rapidement, il va essayer de bouger ses bras et ses jambes afin de se déplacer. Il commencera probablement par bouger les membres du même côté avant de comprendre qu’il doit coordonner les membres opposés pour garder son équilibre tout en initiant un mouvement vers l’avant ou l’arrière. En répétant ces gestes encore et encore, en alternant cette coordination, il pourra même parcourir une certaine distance. Grâce à toutes ces expériences, son équilibre et sa confiance en lui vont s’améliorer, et il ne lui faudra pas longtemps pour se déplacer rapidement. Pendant et après la marche à quatre pattes, il continue de se développer sur le plan moteur. Il utilise les articulations des hanches et des épaules, renforce tout son corps pour se préparer à la prochaine étape : la marche debout. Il développe également ses sens (en particulier le toucher et la vue) et sa perception de l’espace, en intégrant la notion de direction. Il peut maintenant se diriger vers l’endroit où il pose son regard. Quel pouvoir ! Il peut se déplacer et aller chercher ses jouets sans dépendre de vous. Il est même capable de venir vous voir ou de s’échapper lorsque vous vous approchez, que ce soit pour jouer ou parce qu’il ne veut pas que vous mettiez fin à son exploration passionnante.

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Autonomie, curiosité, encouragements : les moteurs de la marche de bébé

L’éveil est essentiel pour le développement moteur de votre enfant. La stimulation de ses sens et la préservation de sa curiosité vont le pousser à vouloir en apprendre davantage sur les sons, les couleurs qui l’intriguent, à retrouver les objets qui l’ont tant amusé ou à chercher les bras qui lui procurent sécurité. Votre présence et vos encouragements jouent également un rôle majeur dans cette évolution. Bien que vous ne soyez pas là pour lui tendre les objets, bébé cherchera à les attraper lui-même. Mais votre satisfaction lorsqu’il réussit à se déplacer sans votre aide et vos encouragements dans ses mouvements vont l’inciter à continuer ses efforts, voire à les recommencer pour vous faire plaisir. Votre confiance en lui est contagieuse et la fierté grandira chez vous comme chez lui. Il sera ainsi encore plus motivé pour poursuivre l’exploration de sa motricité. Les frères et sœurs plus âgés sont également de bons modèles pour un enfant qui souhaite adopter la même posture pour jouer. Ils apprécient aussi revenir à cette manière de se déplacer pour s’amuser avec leur petit frère ou leur petite sœur. Pour accompagner son développement, vous pouvez lui offrir un tapis d’éveil qui l’invite à se déplacer ou créer un espace qui stimule ses sens. Lorsqu’il parviendra à se déplacer à quatre pattes, vous pouvez même construire un petit parcours avec des coussins ou d’autres obstacles répartis dans la pièce, ainsi que des jouets un peu partout, pour stimuler sa mobilité, son attention et son agilité. N’oubliez pas que la vie de bébé est également épuisante et qu’il ne faut pas le stimuler s’il est fatigué, car cela pourrait le rendre grognon. Soyez attentif à sa volonté. Inutile de l’inciter à faire la course s’il n’en a pas envie. Une sur-stimulation peut être très contreproductive.

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Adapter son intérieur pour le quatre pattes de bébé

Avec cette nouvelle capacité de déplacement, votre petit bout voudra explorer tous les recoins de la maison et, sans conscience du danger, il pourrait s’exposer à des accidents domestiques. Il est donc important de sécuriser votre maison dès que possible pour lui permettre de vivre cette aventure en toute sécurité.

  • Bloquez l’accès aux escaliers avec une barrière de sécurité et fermez les portes des pièces présentant plusieurs risques ou que vous préférez garder hors de sa portée.
  • Rangez les produits d’entretien (lessive, nettoyants, etc.), les médicaments et les objets dangereux (pointus, tranchants, lourds ou trop petits) hors de sa portée, en les plaçant en hauteur. Évitez également de laisser traîner des sacs en plastique ou tout autre objet pouvant causer un étouffement. Surélevez également les plantes d’intérieur.
  • Utilisez des cache-prises pour couvrir les prises électriques dans toutes les pièces.
  • Protégez les coins des tables et des meubles qui pourraient présenter des parties saillantes.
  • Écartez les meubles qui ne sont pas solides ou stables. En effet, votre enfant cherchera à s’appuyer et à se relever en utilisant son environnement, il doit donc pouvoir le faire sans que les meubles basculent.
  • Ne laissez pas bébé sans surveillance lorsqu’il est à quatre pattes, car il peut se déplacer beaucoup plus rapidement que vous ne le pensez !
  • Si vous avez des animaux de compagnie, faites attention à leur réaction face à ces petits humains. Votre chien ou votre chat peut ne pas apprécier que bébé le pourchasse à quatre pattes pour essayer de l’attraper, ou qu’il le réveille brusquement pour jouer (surtout les chats). Certains animaux, au contraire, sont très calmes et patients, et deviennent des compagnons de jeu parfaits pour les enfants, même les tout-petits. Cependant, gardez un œil sur leurs interactions.

Un environnement sécurisé favorise le développement et l’éveil de votre enfant. En effet, si votre tout-petit associe la marche à quatre pattes ou toute autre étape de sa motricité à une chute ou à une douleur, il risque de ne pas vouloir réessayer cette expérience par peur, ce qui ralentirait ses progrès.

Les jouets parfaits pour encourager le 4 pattes

En plus du tapis d’éveil, plusieurs jouets ludiques encourageront et amuseront bébé dans sa progression à quatre pattes. Bien sûr, son doudou sera le jouet préféré qu’il aimera aller chercher. Cependant, avec sa curiosité en éveil, il sera également ravi de se mettre sur ses mains et ses genoux pour aller chercher une balle roulante, comme la balle multi-matières Oxybul, qui stimule ses sens grâce à ses différentes textures et son grelot, tout en encourageant sa motricité.

Un autre jouet qui suscitera l’intérêt de votre bout de chou est Louison le Hérisson de Fisher Price. Les boutons lumineux de ce jouet sophistiqué seront parfaits pour lui et il continuera de l’apprécier même lorsqu’il marchera et qu’il le tirera à son tour avec une laisse dans ses aventures.

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La voiture Oball est également un excellent choix de jouet. Facile à suivre et à prendre en main pour avancer par lui-même, cette voiture encourage bébé à se déplacer et à trouver un nouvel équilibre grâce à ses quatre appuis. Quand la voiture bouge, les billes dans ses roues s’agitent, ce qui amusera encore plus bébé. Roulez jeunesse !

Mon bébé ne se met pas à 4 pattes, dois-je m’inquiéter ?

Bien que la marche à quatre pattes soit une étape importante pour les bébés qui la franchissent, elle n’est pas indispensable. En effet, certains bébés adoptent une toute autre stratégie motrice au cours de leur développement et préfèrent passer directement de la position assise à la position debout, en se déplaçant sur les fesses ou en rampant. La marche à quatre pattes concerne environ 80% des bébés, mais pour les 20% qui ne la pratiquent pas, les professionnels de la santé s’accordent à dire que cela n’a aucun impact sur leur développement. L’important est que l’enfant progresse continuellement et évolue dans ses mouvements et sa motricité. Si ce n’est pas le cas et qu’il présente un véritable retard moteur (manque d’envie de se mouvoir, de bouger les bras et les jambes ou de changer de position), il est préférable de consulter votre pédiatre ou un(e) psychomotricien(ne), car le problème peut être lié à un trouble neurologique. Si votre bébé prend son temps et n’adopte pas la marche à quatre pattes vers 9 mois, il ne faut pas s’inquiéter non plus. Cette évolution dépend beaucoup de sa volonté et il doit avoir envie d’adopter cette posture. Notez également que chez les prématurés, ces aptitudes ont tendance à se développer plus tard, ce qui n’est pas un signe d’alarme.

Après le quatre pattes, de la position de chevalier servant à la position debout

Après avoir maîtrisé la marche à quatre pattes, bébé a un nouvel objectif : se relever et se tenir debout sur ses jambes. Pour y parvenir, il utilisera son environnement direct (meubles, vos jambes, les murs) pour essayer de soulever ses fesses et se mettre debout. Cette opération est très complexe et nécessite souvent une position de transition : celle du chevalier servant. Incapable de soulever tout son poids d’un coup, l’enfant cherche d’abord à le répartir en posant un pied à terre avec la jambe fléchie, tout en gardant l’autre jambe sur son genou. Ainsi, il peut à la fois donner une impulsion plus puissante et tirer plus facilement sur son appui pour se mettre debout. Une fois debout, il pourra travailler son équilibre et sa stabilité puis apprendre à poser un pied devant l’autre. Pour encourager cette étape, n’hésitez pas à lui donner des appuis adaptés à sa hauteur, tels qu’un petit banc ou un cube.

En conclusion, la marche à quatre pattes est une étape importante dans le développement moteur de bébé. Chaque enfant évolue à son propre rythme, mais en l’encourageant, en stimulant ses sens et en maintenant sa curiosité éveillée, vous l’aidez à progresser et à explorer le monde qui l’entoure. Créez un environnement sécurisé pour qu’il puisse se déplacer en toute tranquillité et proposez-lui des jouets adaptés qui stimuleront sa motricité. Et n’oubliez pas, chaque enfant est unique, il est donc normal que certains ne passent pas par la marche à quatre pattes avant d’acquérir la position debout. Consultez un professionnel de la santé si vous avez des inquiétudes concernant le développement moteur de votre enfant.