À quoi sert une hypothèque : tout ce que vous devez savoir

À quoi sert une hypothèque : tout ce que vous devez savoir

Lorsque vous souscrivez un prêt immobilier, vous entrez dans une relation à long terme avec votre banque. Parfois, cette relation dure plus longtemps qu’un mariage ! Pendant 15, 20 ou 25 ans, vous vous engagez à rembourser votre crédit chaque mois. Bien que votre banquier puisse être votre meilleur ami, il ne vous prêtera pas d’argent sans garantie. Cette garantie peut prendre la forme d’une hypothèque. Dans cet article, nous vous expliquerons son fonctionnement, les formalités à remplir, les coûts associés et comment la levée d’hypothèque fonctionne. Vous serez ainsi prêt à concrétiser votre projet immobilier.

Les sûretés : un moyen de garantir le remboursement du prêt immobilier

On vous l’a dit : pas de garantie, pas de crédit. Ainsi, votre banquier vous demandera de souscrire une assurance emprunteur pour couvrir certains risques tels que le décès ou la perte totale et irréversible d’autonomie. Cependant, si vous souhaitez une protection supplémentaire, vous pouvez ajouter d’autres garanties, telles que l’incapacité temporaire de travail ou la perte d’emploi. Mais que se passe-t-il si vous êtes confronté à un autre aléa ou si vous ne parvenez plus à rembourser votre prêt ? L’assurance ne peut pas vous remplacer, c’est pourquoi votre banque vous demandera également de fournir une garantie supplémentaire, comme une hypothèque.

L’hypothèque : une garantie réelle consentie sur un bien immobilier

Il existe deux types de garanties : les sûretés personnelles et les sûretés réelles. Les sûretés personnelles sont accordées par des organismes de cautionnement et sont similaires à une garantie de location. Si vous ne pouvez pas rembourser vos mensualités pour des raisons autres que celles couvertes par l’assurance, l’organisme de cautionnement se substituera à vous pour rembourser le capital restant dû. Cependant, cette garantie est accordée en fonction de votre solvabilité, qui ne doit pas dépasser 33%. Si vous ne remplissez pas les critères de solvabilité, une autre option s’offre à vous : l’hypothèque.

Les sûretés réelles se divisent en deux catégories : l’inscription en privilège de prêteur de deniers (IPPD) et l’hypothèque. L’IPPD permet à la banque d’être payée en priorité lors de la saisie-revente de votre bien immobilier, mais elle n’est disponible que pour l’achat d’un logement existant. En revanche, l’hypothèque peut être consentie sur un bien immobilier existant ou non. Un contrat d’hypothèque conventionnelle est alors établi entre vous et l’établissement prêteur devant notaire.

Comment fonctionne l’hypothèque conventionnelle ?

L’hypothèque peut sembler anxiogène, car vous mettez en garantie votre bien immobilier pour obtenir un prêt. Si vous ne parvenez plus à rembourser vos mensualités, la banque pourra saisir et revendre votre bien aux enchères publiques. En tant que créancière prioritaire, elle pourra alors se payer en premier sur le fruit de la vente. Cependant, l’hypothèque n’est pas le choix idéal pour les banques, car la valeur d’un bien immobilier peut fluctuer en fonction de l’offre et de la demande.

Heureusement, l’hypothèque ne vous empêche pas de jouir pleinement de votre bien. Vous pouvez l’habiter, y réaliser des travaux, le louer, voire le vendre. Si vous revendez votre bien avant la fin du prêt, vous devrez obtenir une mainlevée d’hypothèque auprès d’un notaire. Cette étape engendre des frais, à votre charge. Une fois que le notaire aura versé le capital restant dû à la banque, l’hypothèque sera radiée du service de la publicité foncière.

Quelles sont les formalités pour hypothéquer sa maison ?

L’hypothèque doit obligatoirement être établie par un notaire. Celui-ci s’occupera de rédiger l’acte et de réaliser les formalités nécessaires. De plus, l’hypothèque doit être publiée aux services de la publicité foncière. Cette publication permet de prouver que la banque dispose d’un droit de gage sur votre bien immobilier. Une fois l’hypothèque établie, vous ne pourrez plus vendre votre bien sans en informer votre banque.

Combien coûte l’hypothèque d’une maison ?

Malheureusement, l’hypothèque est la garantie la plus coûteuse. Les frais comprennent les émoluments du notaire pour la rédaction de l’acte et les formalités de publicité, les frais de publication aux services de la publicité foncière ainsi que des frais de formalité. De plus, si vous remboursez votre prêt avant son terme, vous devrez également payer des frais de mainlevée d’hypothèque. Environ 1,5% du montant du crédit immobilier est consacré aux frais d’hypothèque.

En comparaison, les frais de cautionnement représentent entre 0 € (pour les fonctionnaires) et 1,2% du financement, avec une restitution partielle en fin de crédit. L’IPPD se situe entre les deux et ne nécessite pas de publicité foncière.

Maintenant que vous en savez plus sur l’hypothèque, nous pouvons vous aider à obtenir les meilleures conditions et le meilleur taux pour votre prêt immobilier. N’hésitez pas à contacter un courtier dès maintenant !