Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp (Switch) – Un incontournable pour les fans de jeux de stratégie

Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp (Switch) – Un incontournable pour les fans de jeux de stratégie

En tant que fan du genre SRPG, Advance Wars était une série dont j’avais beaucoup entendu parler au fil des ans. On vantait ses mérites et tout le monde rêvait d’un remake ou d’un nouvel opus dans la série. Avec la sortie d’Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp, j’avais enfin l’excuse parfaite pour découvrir ce classique tant acclamé et voir par moi-même s’il méritait toute cette hype.

Sur le Front

L’histoire se déroule à Cosmo Land, un monde abritant plusieurs nations en guerre. Andy, un commandant de la nation Orange Star, est chargé de défendre son foyer des envahisseurs hostiles, mais tout n’est pas ce qu’il semble être, car les autres nations ne se voient pas comme des envahisseurs, mais plutôt comme des alliées de la justice, défendant leurs propres foyers.

Advance Wars n’est pas particulièrement riche en termes d’histoire, mais cela suffit pour maintenir mon intérêt et me donner envie de découvrir la suite. Les différents commandants, tels que Andy, Max et Sami, apportent de la personnalité et des enjeux à l’histoire. Leur personnalité transparaît non seulement dans leurs dialogues, mais aussi dans leurs pouvoirs de commandant uniques. Par exemple, Andy peut réparer toutes les unités sur le terrain, ce qui lui permet de renverser le cours d’une bataille perdue en un seul tour. Un autre commandant nommé Hawk a le pouvoir incroyable de permettre à ses unités de se déplacer une deuxième fois, ce qui est aussi révolutionnaire que cela en a l’air. Malgré le peu de dialogue, l’utilisation des différents commandants apporte une variété bien nécessaire à l’expérience.

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Un combat stratégique solide

En ce qui concerne le combat fondamental, c’est relativement simple, avec des cartes formées par une série de tuiles qui sont manœuvrées pour prendre position. Il y a un aspect pierre-papier-ciseaux dans le combat, certains types d’unités étant plus puissants contre d’autres, mais il y a aussi des avantages et des inconvénients qui maintiennent l’intérêt. Par exemple, bien que l’infanterie soit l’unité la plus faible en termes de puissance de combat, elle peut traverser certains terrains que les chars ne peuvent pas franchir et, plus important encore, capturer des bases pour créer des positions défensives puissantes et générer des ressources.

Les chars sont puissants et peuvent se déplacer sur de longues distances sur un terrain plat, mais les munitions et le carburant ne sont pas infinis, il était donc important de s’assurer qu’ils bénéficient du soutien nécessaire pour être performants. Sur certaines cartes plus difficiles, il est apparu évident que même si je pouvais initialement attaquer agressivement pour affaiblir mes ennemis, si je ne bougeais pas mes unités de soutien, mes attaquants devenaient facilement des proies. Bien que certaines cartes permettent de construire mes propres unités car les ennemis en créent constamment en renfort, je trouvais que ces cartes devenaient un peu trop longues et tournaient souvent au combat d’usure. J’étais plus intéressé par les cartes qui ne permettaient qu’un nombre limité d’unités que je devais commander avec expertise pour atteindre l’objectif. Bien que de nouvelles unités et de nouveaux commandants soient régulièrement introduits, j’ai trouvé que le déroulement global du combat était assez basique et que la répétition s’installait rapidement.

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Des objectifs plus variés

Les objectifs dans le premier titre Advance War étaient trop simples, toujours centrés sur la destruction de toutes les unités ou la prise d’un point de capture, ce qui rendait le jeu monotone, où chaque carte se confondait avec la suivante. Heureusement, la suite a fait un bien meilleur travail en introduisant des objectifs plus intéressants et variés. Il est logique que la suite améliore l’original, mais jouer aux deux titres l’un après l’autre m’a fait réaliser à quel point la campagne de l’original était inférieure en comparaison.

De plus, il y avait quelques éléments multijoueurs, comme la possibilité de créer ma propre carte et de jouer contre d’autres joueurs, mais cela était rendu largement inutile en raison de l’absence de matchmaking en ligne. Ne connaissant personne d’autre qui possédait ce jeu, je n’ai même pas pu l’essayer.

Conclusion

Bien qu’il ne soit pas tout à fait à la hauteur du nom “Advance” dans son titre, Advance Wars offre une expérience de SRPG satisfaisante avec son combat stratégique solide et une multitude de contenu, ce qui en fait un ajout intéressant à la ludothèque de tout fan de SRPG.

Remarque amusante : Je ne saurais passer sous silence l’excellente bande-son du jeu. Chacun des commandants avait sa propre chanson thème, parfaitement adaptée à sa personnalité, et certaines des batailles de boss présentaient des arrangements fantastiques de mélodies familières.