Aider bébé à ramper : les solutions pour le bon développement moteur et cognitif

Aider son bébé à marcher à 4 pattes : les solutions

Pourquoi le ramper est une étape essentielle pour bébé ?

Comme vous le savez déjà, le stade de la marche à quatre pattes est crucial pour le développement de votre bébé. Malheureusement, certains comportements et modes de vie, tels que l’habitude de mettre régulièrement votre bébé dans un siège auto, un cosy ou un transat où il est trop serré et assis, peuvent entraver son développement. C’est pourquoi il est important de rappeler l’importance de cette étape fondamentale pour votre bébé.

Le fait de ramper sur le ventre nécessite que votre bébé fasse travailler son bras et sa jambe du même côté, puis ceux du côté opposé. En marchant à quatre pattes, il développe encore plus de compétences. Les bras et les jambes des côtés opposés se déplacent ensemble et se croisent. Votre bébé commence à activer son cerveau droit et son cerveau gauche, ce croisement que l’on retrouve également dans la marche humaine. Il apprend à communiquer entre ces deux parties du cerveau pour développer les fonctions cognitives nécessaires au mouvement volontaire.

Voici quelques points importants pour comprendre pourquoi l’étape du ramper est essentielle :

  • Ouvrir la main sur le sol pour préparer la motricité fine et la prise d’un crayon plus tard, en inhibant le réflexe d’agrippement.
  • Préparer la colonne vertébrale, les hanches, les lombaires et les chevilles à la position debout et à la marche, en créant les courbures lombaire et cervicale qui nous différencient des grands singes.
  • Poursuivre le mouvement de l’occiput sur les cervicales, permettant à l’occiput de rester horizontal une fois adulte, ce qui, selon certains anthropologues, est lié à une meilleure irrigation du cerveau et à son développement. Contrairement aux grands singes et à certains adolescents qui conservent un occiput oblique sur les cervicales.
  • Dissocier les deux côtés du corps, essentiel pour marcher, pédaler et nager.
  • Renforcer les fonctions cognitives du cerveau, en encourageant la communication entre le cerveau droit et le cerveau gauche.
  • Perfectionner la coordination main-pied et œil-main.
  • Préparer votre bébé aux futurs apprentissages.
À lire aussi  Introduction d’un salarié étranger en France : les étapes après la nouvelle procédure

En fonction de l’évolution de votre bébé, voici quelques exercices pour l’aider à marcher à quatre pattes.

Bébé a 8 mois, il se retourne et rampe, mais il n’arrive pas à marcher à quatre pattes, comment l’aider ?

Si votre enfant se retourne mais n’arrive pas à activer les muscles nécessaires pour ramper, puis marcher à quatre pattes, il est conseillé de consulter un ostéopathe pour rechercher d’éventuels blocages. Il se peut que le réflexe de parachute ne soit pas suffisamment présent et que le réflexe d’agrippement persiste. Comment cela se manifeste-t-il ? Lorsque le nez de votre bébé s’approche du sol, il ne sait pas poser ses mains pour se rattraper. Le bébé écarte les bras et se retrouve sur le ventre. Il est important que votre bébé apprenne à accepter le contact de ses mains avec le sol.

Pour progresser vers la marche à quatre pattes, les bébés adoptent deux stratégies. La première consiste à relever les fesses vers l’arrière, tandis que la seconde implique de pousser sur leurs mains. Cependant, avant d’arriver au stade du quatre pattes, le bébé passe du temps à balancer son corps d’avant en arrière pour s’exercer à adopter la position du quatre pattes sans avancer. À plat ventre, le bébé lève la tête, contracte ses abdominaux, tend ses bras et fléchit ses jambes pour prendre la position du quatre pattes.

Pour stimuler le réflexe de parachute, vous avez deux possibilités. Vous pouvez installer votre bébé sur vos genoux et exercer une pression sur son thorax ou le basculer d’un côté puis de l’autre. Son réflexe dit de protection se mettra en route. D’un côté, il étendra sa main, de l’autre son poing. En le déséquilibrant plusieurs fois, il finira par poser ses mains pour se rattraper et accepter plus facilement le contact de ses mains avec le sol.

À lire aussi  Réseau social : une définition complète et enrichissante

Si son réflexe d’agrippement persiste, vous pouvez l’aider à déplier chaque doigt puis la main pour lui faire sentir le sol. Après trois ou quatre essais, il commencera à poser ses mains au sol. Certains enfants manquent de force abdominale pour relever leurs fesses. Dans ce cas, des petits exercices de renforcement musculaire peuvent les aider à se relever du ventre.

Cependant, d’autres facteurs peuvent être responsables de l’incapacité de votre bébé à passer au stade du quatre pattes. Il peut s’agir d’une raideur ou d’une position déséquilibrée due à un accouchement long et difficile ou simplement à une contrainte subie dans l’utérus. Parfois, quelques techniques d’ostéopathie et des étirements suffisent à débloquer une articulation, un muscle, une hanche, un pied, etc., et à permettre à votre bébé de poursuivre normalement son développement moteur. À cet âge, les bébés ne sont plus des nourrissons, ils fonctionnent également par imitation. Donc, si votre bébé vous voit marcher à quatre pattes, cela l’aidera plus facilement à se lancer.

D’une part, laissez-lui le temps d’expérimenter des mouvements au sol. Cela lui permettra de se muscler tout en inhibant ses réflexes. D’autre part, encouragez-le dans ses progrès et soyez présent pour répéter les exercices d’ostéopathie (à réaliser par un professionnel formé) qui assoupliront son corps.

Bébé a 10 mois, se déplace sur les fesses et ne se retourne pas seul, comment l’aider à marcher à quatre pattes ?

Si un bébé de 10 mois se déplace sur les fesses, il est évident qu’il a manqué l’étape du ramper, ainsi que celle du retournement et du déplacement sur le ventre. Heureusement, il existe des solutions pour l’aider ! Tout d’abord, l’ostéopathe vérifiera si votre bébé souffre d’une plagiocéphalie, une déformation de la tête également appelée syndrome de la tête plate. Cette déformation peut avoir des conséquences posturales et entraîner des tensions musculaires dans le dos et les jambes de votre bébé, ce qui l’empêche de se retourner, une étape importante avant le ramper et la marche à quatre pattes.

À lire aussi  Réductions d’impôt pour les dons aux associations : Ce que vous devez savoir

Si ce n’est pas un problème de plagiocéphalie, il faut ensuite vérifier la position du thorax et du dos. Très souvent, ces bébés ont le thorax très plat et élargi, ils ont perdu leur courbure et ont du mal à se retourner. La mobilité de la tête doit également être vérifiée. Votre bébé doit être capable de regarder en haut, en bas et sur les côtés pour organiser son mouvement. Avant de stimuler les réflexes de parachute et d’agrippement, votre bébé doit d’abord apprendre à se retourner. Pour cela, vous pouvez le retourner en lui faisant faire des mouvements avec les jambes afin qu’il découvre cette posture jusqu’alors inconnue. En le faisant rouler sur le côté droit et inversement, en pliant une de ses jambes, vous l’aidez à dégager ses hanches et à étirer sa tête pour inhiber le réflexe tonique symétrique du cou. C’est le passage à plat ventre qui permet l’inhibition de ce réflexe. Une fois que votre bébé a acquis la capacité de se retourner, vous pouvez l’accompagner vers le stade du quatre pattes. Il s’agit ensuite de stimuler son réflexe de parachute (comme expliqué précédemment) pour lui permettre de marcher à quatre pattes.

En conclusion, je vous conseille de ne jamais mettre votre bébé sur ses pieds. Cela activera les réflexes d’inhibition de l’appui et de marche automatique observés dès la naissance. Ces réflexes doivent s’intégrer pour permettre à votre bébé de bouger son tronc et ses bras afin d’acquérir la marche volontaire, en respectant les différentes étapes du développement moteur.

N’oubliez pas d’offrir à votre bébé la meilleure motricité dès la naissance en téléchargeant gratuitement la vidéo.

Images:

Image 1

Image 2

Image 3