Alimentation chez l’enfant : Investir dans l’avenir

Alimentation chez l’enfant : Investir dans l’avenir

L’alimentation des enfants joue un rôle crucial dans leur développement, leur santé et leur éducation. Une bonne nutrition bénéficie à l’ensemble du monde, tandis que la malnutrition a des conséquences dévastatrices, tant sur le plan physique qu’intellectuel, et représente un fardeau énorme pour les pays.

Des séquelles physiques et mentales causées par la malnutrition

Les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant sont décisifs, car une mauvaise alimentation peut avoir des répercussions irréversibles sur sa croissance et sa santé, allant de la maladie à la mortalité infantile, en passant par le handicap.

Aujourd’hui, dans le monde, 165 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance. Les causes sont multiples : le manque d’alimentation, d’eau potable, d’installations sanitaires, de soins médicaux, d’éducation et la pauvreté.

Prévenir la malnutrition est notre priorité, et cela inclut également les femmes enceintes, car il n’y a pas d’injustice plus grande pour un enfant que de naître avec un handicap physique.

Lutter contre la faim et vaincre la malnutrition

L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : son alimentation, sa santé et les soins qu’il reçoit. C’est pourquoi l’UNICEF développe toute une gamme d’actions et de programmes qui agissent sur ces trois facteurs simultanément.

Voici quelques exemples :

  • Distribution d’aliments thérapeutiques, de vitamines et de micronutriments pour remédier aux carences.
  • Dépistage et prise en charge des enfants malnutris dans des centres de santé.
  • Prise en charge des femmes enceintes et suivi de la croissance des nourrissons.
  • Alimentation et soins des nourrissons.
  • Programmes de prévention et de sensibilisation des populations.
  • Intervention dans les situations d’urgence, où le risque de malnutrition et de conséquences graves est encore plus élevé.

Dans le cadre de notre lutte contre le VIH/SIDA, nous répondons spécifiquement aux besoins nutritionnels des personnes séropositives, y compris les enfants, et nous aidons les mères malades à prendre des décisions éclairées concernant l’alimentation de leurs nourrissons.

Un quart des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition

Le retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans a diminué de 37% au cours des 20 dernières années, ce qui constitue un progrès considérable. Cependant, 165 millions d’enfants continuent de souffrir de malnutrition.

Chaque année, la malnutrition est responsable d’un tiers des décès chez les enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement. C’est une situation dramatique, mais les solutions sont à notre portée.

Sachez que 75% des enfants qui reçoivent un traitement contre la malnutrition retrouvent une santé optimale. Cela prouve que nos efforts fonctionnent, surtout lorsque nous intervenons précocement et de manière appropriée.

Notre objectif est maintenant de réduire la malnutrition de 30% supplémentaires d’ici 2025. Nous relevons le défi de nourrir chaque enfant à sa faim.

La nutrition, un défi mondial

Le retard de croissance (et d’autres formes de sous-nutrition) reflète les inégalités sociales et met en évidence la pauvreté et le sous-développement de certains pays. C’est pourquoi il est de plus en plus impératif d’améliorer la nutrition, en particulier celle des enfants et des femmes, pour réduire la pauvreté, atténuer les inégalités et promouvoir durablement le développement économique et social des nations.

Des enfants bien nourris aujourd’hui sont les adultes en bonne santé de demain, prêts à contribuer énergiquement à la société, à leur pays et au monde entier.

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Au Soudan du Sud, une crise humanitaire sans précédent sévit. Le conflit a déplacé plus d’1,5 million de personnes et a perturbé l’agriculture et le commerce, entraînant une crise nutritionnelle d’une ampleur considérable. Chaque jour, des enfants meurent et l’aide humanitaire reste cruellement insuffisante.

Pour survivre, des familles entières se contentent de manger ce qu’elles trouvent, dans l’espoir de calmer leur faim.

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