Ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale : découvrez tous les secrets !

Ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale : tout savoir

Ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale : tout savoir

Le rêve de liberté, de dépassement de soi, le bonheur d’atteindre son sommet en quelques jours et de profiter d’une vue dégagée sur tout le massif alpin français et suisse, le Mont-Blanc en fait rêver plus d’un ! Du haut de ses 4 807,81 mètres d’altitude, ce géant de glace impressionne par sa beauté, son inaccessibilité et son imposante stature. Peut-être fait-il partie de votre liste des sommets à gravir l’été prochain ? Dans cet article, je vous explique tout ce qu’il faut savoir sur l’ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale et le refuge du Goûter.

L’ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale et le refuge du Goûter

Itinéraire le plus court, le moins technique mais aussi le plus fréquenté, la Voie Normale par le refuge du Goûter est incontestablement l’itinéraire de référence lorsqu’on évoque l’ascension du Mont-Blanc. Cet itinéraire se réalise en l’espace de deux jours, la première nuit se faisant au refuge du Goûter (3 817 m) avant de commencer l’ascension finale. L’ascension par la Voie Normale et le refuge du Goûter se compose donc de deux grands temps forts, voire trois si vous souhaitez faire une halte supplémentaire au refuge de Tête Rousse (3 167 m).

Refuge du Goûter

L’ascension par la Voie Normale : Itinéraire au jour le jour

Jour 1 : Vous empruntez le Tramway du Mont-Blanc pour rejoindre le Nid d’Aigle, situé à 2 372 m d’altitude, à partir duquel vous débuterez cette ascension.

La première journée est consacrée à la montée au refuge du Goûter, comptez donc 5 à 6 heures de marche entre le Nid d’Aigle et ce dernier. Au passage, vous passerez par le refuge de Tête Rousse (3 167 m), avant d’atteindre l’aiguille du Goûter en traversant le Grand Couloir. Ce passage est délicat car très fréquenté et le risque de chute de pierres est accru durant l’après-midi, aux heures les plus chaudes. Vous passerez la nuit dans le mythique refuge du Goûter à 3 835 m.

À lire aussi  Comment booster la libido pour une femme ?

Jour 2 : Une fois la nuit passée au refuge du Goûter (assez courte), le grand moment approche. Vers 2 ou 3 heures du matin, lampes frontales en place, vous quitterez le refuge du Goûter, direction le Dôme du Goûter puis le Col du Dôme (4 250 m), atteint au lever du soleil après 3 heures à 3 heures et demie de marche. Vous monterez ensuite rapidement par une courte pente neigeuse jusqu’à l’abri Vallot situé à 4 362 m. Dernière ligne droite jusqu’au sommet du Mont-Blanc, le passage aérien obligatoire sur l’arête des Bosses, le Rocher de la Tournette et enfin l’arête sommitale. La descente s’effectue par le même itinéraire et vous redescendrez les quelques 2 500 mètres de dénivelé montés à l’aller.

L’ascension par la Voie Normale : Hébergement

Les deux refuges disponibles sur ce parcours sont le refuge de Tête Rousse (3 167 m) et le refuge du Goûter (3 817 m). Les deux refuges affichent rapidement complets, n’attendez donc pas le dernier moment pour réserver votre ascension !

Le refuge du Goûter propose des dîners le soir à 18h30 et des petits-déjeuners le matin à partir de 2 heures du matin. Comptez 30 euros pour le repas du soir et 16 euros pour le petit-déjeuner. Le refuge de Tête Rousse propose également un service de restauration le soir et le matin. Comptez 27 euros pour le dîner et 10 euros pour le petit-déjeuner.

Les deux refuges proposent le strict minimum, à savoir un service de restauration, des toilettes et des couvertures, mais l’ambiance y est très conviviale. Un moment authentique à vivre en compagnie des guides de haute montagne et des autres alpinistes ! L’impatience collective avant l’étape ultime est à son comble…

Difficulté de l’itinéraire par la Voie Normale et le refuge du Goûter

Il faut compter au total près de 2 500 mètres de dénivelé (soit près de 11 heures d’ascension) entre le départ au Nid d’Aigle et l’arrivée au sommet du Mont-Blanc. Vous devrez marcher près de 6 heures le premier jour et entre 10 et 12 heures le 2ème jour. En effet, depuis le refuge du Goûter, comptez 5 à 6 heures de montée jusqu’au sommet du Mont-Blanc, puis 6 heures environ de descente complète. Il est donc nécessaire d’avoir une bonne forme physique.

À lire aussi  Apprendre à rédiger efficacement pour le brevet

L’ascension du Mont-Blanc par la Voie Normale se réalise donc en 2 à 3 jours selon le niveau et les envies de chacun. Il existe également d’autres itinéraires plus ou moins techniques qui offrent une superbe alternative aux alpinistes souhaitant atteindre le sommet de ce géant de glace !

L’ascension du Mont-Blanc par les 3 Monts ou par la Voie italienne : deux autres itinéraires classiques

Ascension du Mont-Blanc par les 3 Monts

L’ascension du Mont-Blanc par les 3 Monts est aussi communément appelée la seconde Voie Normale et consiste à franchir le Mont-Blanc du Tacul, culminant à 4 248 mètres, et le Mont Maudit, situé à 4 465 mètres d’altitude, avant d’arriver au sommet du Mont-Blanc. Cet itinéraire débute au refuge des Cosmiques et s’effectue sur la journée en aller-retour, mais présente néanmoins une difficulté supérieure à la Voie Normale par le refuge du Goûter. Cette course alpine est une superbe alternative, un peu plus physique que la Voie Normale, mais le panorama est tout aussi beau et varié. Cette ascension se découpe en deux temps : l’arrivée au refuge des Cosmiques et le passage des 3 Monts.

Le départ est donné à Chamonix où vous emprunterez le téléphérique de l’Aiguille du Midi qui vous élèvera en quelques minutes à 3 842 mètres d’altitude. Il vous faudra une petite demi-heure de marche depuis le sommet pour atteindre le refuge des Cosmiques dans lequel vous passerez la nuit. La seconde journée est consacrée à l’ascension du Mont-Blanc, avec un départ donné à 1 heure du matin en direction du Col du Midi. Vous franchirez successivement le Mont-Blanc du Tacul, le Mont Maudit et enfin le Mont-Blanc.

Cet itinéraire est néanmoins plus technique et difficile d’approche comparé à l’ascension par la Voie Normale. La présence de séracs, crevasses, plaques et d’un passage assez raide (50°) au Col du Mont Maudit exige une expérience plus grande de l’alpinisme et de la montagne.

Refuge des Cosmiques

Ascension du Mont-Blanc par la Voie italienne

Autre voie possible pour gravir le Mont-Blanc, l’ascension du Mont-Blanc par la Voie italienne (arêtes des Aiguilles Grises et Voie du Pape). Cet itinéraire est une course alpine très longue mais qui reste peu difficile, à condition d’être accompagné par un guide de haute montagne. L’ascension peut se réaliser en 2 voire 3 jours, en fonction de votre condition physique et de vos envies. Cet itinéraire est beaucoup moins fréquenté que les itinéraires français alors qu’il est tout aussi beau. Le parcours rejoint la Voie Normale au niveau du Dôme du Goûter. Deux grands temps forts marquent cette expédition.

À lire aussi  Une entreprise financière s’inspire de la nature

Le départ est donné à Val Veny, situé à 1 700 mètres d’altitude. Comptez 5 à 6 bonnes heures de marche durant la première journée pour atteindre le refuge Gonella, en remontant l’imposant Glacier du Miage. La deuxième journée est consacrée à gravir le Mont-Blanc, en affrontant près de 1 739 mètres de dénivelé positif. L’ascension débute par le passage du Glacier du Dôme avant d’atteindre l’arête des Italiens. Cette dernière, peu difficile mais très aérienne, vous conduit au Dôme du Goûter où vous rejoignez la Voie Normale française. Cette voie ne comporte pas de difficulté majeure, néanmoins la présence d’un guide de haute montagne est fortement recommandée.

Vous avez donc un aperçu détaillé de l’ascension du Mont-Blanc par la Voie normale et des autres itinéraires possibles. Votre itinéraire est sélectionné, reste plus qu’à savoir quand réaliser l’ascension du Mont-Blanc ?

Quand réaliser l’ascension du Mont-Blanc ?

Gravir le Mont-Blanc

La meilleure période pour réaliser l’ascension du Mont-Blanc se situe entre mi-juin (au plus tôt) et début septembre (au plus tard) afin de maximiser vos chances de réussite. En effet, durant la période estivale, le Mont-Blanc bénéficie d’un meilleur ensoleillement et de températures plus clémentes (-15°C au sommet dans les meilleurs jours). En dehors de cette période, il n’est pas conseillé de vous aventurer dans cette expédition.

Équipement nécessaire pour réussir l’ascension du Mont-Blanc

Équipement pour réaliser l'ascension du Mont-Blanc

Nous ne pouvons que vous conseiller de préparer au mieux votre équipement avant de vous lancer dans une telle aventure ! La luminosité au sommet, le froid mordant à glacer les os, le vent… Les conditions en très haute altitude ne sont pas des plus clémentes, il est donc important de bien emporter tout le matériel obligatoire et les essentiels pour vivre cette expédition dans les meilleures conditions.

Vêtements, chaussures et crampons, matériel technique d’alpinisme, accessoires essentiels à emporter avec soi : nous vous invitons à consulter notre article “Checklist équipement : Ascension du Mont-Blanc avec un guide”. Cet article recense tout le matériel nécessaire pour réaliser l’ascension du Mont-Blanc et fournit de nombreuses explications techniques sur le matériel. Nous vous avons toutefois concocté la panoplie des 8 indispensables pour l’ascension du Mont-Blanc.