En investissant dans l’immobilier, la crainte principale des propriétaires bailleurs est le risque d’impayé et de dégradations du logement. Les procédures administratives en France peuvent être longues et complexes en cas d’absence de paiement du locataire. Mais pas de panique ! Il existe des solutions pour louer en toute tranquillité en se protégeant au maximum. L’une des plus connues est l’assurance loyer impayé. Découvrez comment la choisir et qui doit souscrire !
Qu’est-ce qu’une assurance loyer impayé ?
L’assurance loyer impayé, également appelée garantie loyer impayé (GLI), offre une couverture au propriétaire bailleur en cas de défaut de paiement de son locataire. Selon les contrats, cette garantie peut également prendre en charge les frais de procédure et les éventuels travaux de remise en état du logement en cas de dégradations causées par le locataire. Certains contrats couvrent même les périodes de vacances locatives, mais ils sont plus onéreux. Auparavant, la plupart des assurances loyers impayés n’indemnisaient qu’à partir de 2 mois de loyers impayés cumulés. Mais aujourd’hui, les offres sont plus souples et peuvent couvrir le propriétaire dès le premier euro impayé, même en cas d’impayé partiel. Il est important de noter que le logement loué doit respecter les normes de décence en vigueur pour être assuré (surface minimum, diagnostics gaz et électricité, etc.).
Pourquoi souscrire une assurance loyer impayé ?
Lorsque le locataire ne paie pas son loyer, cela affecte directement la rentabilité de votre investissement. Vous devez alors puiser dans votre propre trésorerie pour combler les dettes. Une étude de solvabilité sérieuse réalisée par un professionnel de l’immobilier peut aider à prévenir les risques lors de la recherche d’un locataire. Cependant, cela n’est pas toujours suffisant, surtout dans un contexte de hausse des coûts de la vie qui accroît le risque de retard ou d’absence de paiement. Souscrire une assurance loyer impayé représente un coût supplémentaire, mais il peut vous faire économiser beaucoup d’argent à long terme. En effet, les procédures d’expulsion des mauvais payeurs sont très longues en France, parfois plus de 2 ans. Sans compter les frais d’avocat et de procédure, qui s’ajoutent à la perte de revenus locatifs. De plus, l’augmentation des prix de l’immobilier s’accompagne d’une hausse des loyers, ce qui accroît les risques pour l’investisseur qui compte sur les revenus locatifs pour rembourser un prêt bancaire. Il est donc essentiel de se protéger !
Comment choisir une assurance loyer impayé ?
Toutes les garanties loyers impayés ne se valent pas, il est donc primordial de comparer les différentes offres disponibles sur le marché. Voici les critères à prendre en compte :
- La présence ou non d’une franchise ;
- Les délais d’indemnisation ;
- La durée ou le plafond de couverture ;
- La prise en charge ou non des frais de procédures ;
- La prise en charge ou non des dégradations immobilières et le montant maximum ;
- La présence ou non d’une protection juridique.
Auparavant, la plupart des assurances exigeaient de cumuler deux mois de loyers impayés avant de pouvoir demander une indemnisation. Mais aujourd’hui, avec la garantie totale, les propriétaires bailleurs sont assurés de percevoir leur loyer à 100 % chaque mois, quoi qu’il arrive, même en cas d’impayé partiel. Si vous êtes propriétaire, n’hésitez pas à demander conseil à votre agence immobilière de proximité, qui saura vous recommander l’assurance la plus adaptée à votre situation.
Locataire ou propriétaire : qui paye l’assurance loyer impayé ?
Pour se protéger contre les impayés, le propriétaire bailleur a plusieurs options :
- Exiger que le candidat locataire ait un garant ;
- Souscrire une garantie contre les loyers impayés.
Légalement, il n’est pas possible de cumuler ces deux solutions, sauf si le locataire est étudiant ou apprenti. Dans ce cas, en cas d’impayé, le propriétaire ou l’agent immobilier peut solliciter le garant pour obtenir le paiement de la dette. Cependant, la présence d’un garant n’est pas toujours la solution la plus sûre pour l’investisseur. Si le garant refuse de payer, la procédure peut être longue et coûteuse. Le bailleur peut donc choisir de se protéger en souscrivant une assurance loyer impayé, dont les cotisations sont à sa charge. Ces cotisations représentent environ 2,5 % TTC du montant du loyer, charges comprises. Bonne nouvelle : les primes d’assurance loyers impayés sont déductibles des revenus fonciers. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une protection peu coûteuse compte tenu des risques financiers engendrés par un impayé.
Vous avez maintenant tous les éléments en main pour choisir l’assurance loyer impayé qui vous convient le mieux. Protégez vos revenus locatifs avec sérénité !