Les breaks de course ne sont pas toujours les plus glamour, mais ils ont un charme unique. Deux breaks sportifs légendaires, l’Audi 200 Avant quattro et la Volvo 850 T-5R, méritent notre attention.
Les détails intérieurs : un contraste saisissant
Les finitions en bois de la Volvo sont spécialement anachroniques, comme si elles avaient été récupérées des poubelles de TWR après leur travail sur Aston Martin et Jaguar. (La V70 R de 1997 a reçu des garnitures en fibre de carbone).
Le volant surdimensionné ne passe pas inaperçu, ce qui contraste avec ses prétentions sportives. Volvo n’a peut-être pas réussi à se défaire complètement de sa vocation pratique.
Des performances impressionnantes
Cependant, il est impossible de nier la vitesse et la puissance de la T-5R. Il suffit d’appuyer légèrement sur l’accélérateur pour que l’équilibre bascule au-delà de la traction des roues avant et du châssis, et que les pneus cherchent désespérément à adhérer.
Le moteur turbo de 2319 cm3 de la Volvo 850 T-5R est très différent du moteur de 2 litres à aspiration naturelle de la voiture de course BTCC de Volvo.
Une conduite différente
La boîte automatique de notre voiture d’essai est suffisamment réactive et se montre joyeuse lorsqu’elle sent que vous le souhaitez. Elle délivre paresseusement mais brutalement son couple.
Sur les routes lisses et sinueuses, la Volvo fonctionne parfaitement, mais sur des routes moins bien entretenues, chaque bosse se ressent dans le châssis.
La suspension est quasiment trop rigide, mais si elle était plus souple, le sous-virage serait insurmontable, malgré le bon équilibre apporté par le moteur placé bas et loin à l’arrière du compartiment moteur.
En conséquence, l’Audi semble être beaucoup plus en harmonie avec elle-même que la Volvo, et les voyages en ski du scientifique ont dû être un jeu d’enfant à travers tout le continent.
L’expérience de conduite
Les roues en alliage léger cinq branches de la Volvo sont simples mais efficaces. Le système de transmission intégrale permet également une adhérence sans à-coups, et il n’y a jamais de sensation de désaccord entre la suspension et le châssis.
Cependant, la Volvo, étant une voiture automatique, inspire moins de confiance.
L’Audi, avec ses 80 chevaux de moins que la Volvo – les dernières 200 étaient plus proches de 200 chevaux – est défavorisée en ligne droite. Mais lorsque les routes deviennent intéressantes, la course devient… passionnante.
Si l’on met de côté le statut de voiture culte de la Volvo et que l’on compare les deux voitures de manière objective, l’Audi serait sans aucun doute la voiture à choisir, encore et encore.
La Volvo 850 T-5R brille sur les routes de campagne bien entretenues.