Le célèbre Youtubeur automobile Doug DeMuro a eu l’intelligence d’utiliser sa popularité pour lancer son propre site automobile. Et jusqu’à présent, j’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir son site de vente aux enchères. Mais cette Audi 90 de 1990, hyper-personnalisée, était la première annonce sur Cars & Bids dont je voulais parler pour AudiWorld. Regardez cette bête, c’est incroyable. Pendant 15 ans, un ingénieur de Bosch Motorsport s’est donné à fond pour la transformer en une machine de piste impressionnante.
Bien sûr, les plus attentifs remarqueront immédiatement les modifications évidentes, comme l’échappement latéral, le capot en fibre de carbone et l’énorme intercooler. Mais plus vous creusez dans cette construction, plus vous réalisez à quel point elle est folle. Pour commencer, le moteur turbocompressé cinq cylindres de 2,2 litres a été poussé à produire une puissance stupéfiante de 516 chevaux et un couple de 375 lb-pi en configuration la plus basse. En augmentant le niveau de réglage, ces chiffres déjà impressionnants passent à 617 chevaux et 463 lb-pi. Parce que bien sûr, c’est possible.
Selon l’annonce, le puissant moteur a été construit par Four Ring Performance en Californie et a été renforcé avec une culasse retravaillée, un turbo BorgWarner EFR8374 et un wastegate TiAL. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’un constructeur automobile, de nombreux composants Bosch performants sont présents, notamment un corps de papillon électronique Bosch de 80 mm, un calculateur Bosch Motorsport MS6.1 et un module de distribution de puissance PBX90 Bosch Motorsport, ainsi qu’un affichage conducteur Bosch Motorsport DDU7. Un faisceau électrique aux normes militaires connecte tous ces éléments.
Dans l’ensemble, il ne reste pratiquement rien d’origine sur la carrosserie, qui a été dépouillée de tout élément superflu et équipée d’une cage complète sur mesure. En parcourant la longue liste de pièces utilisées dans cette construction, j’ai notamment été surpris de voir des composants provenant d’autres voitures. Par exemple, les freins avant proviennent d’une Porsche 928 S, tandis que les freins arrière ont déjà été utilisés sur une Cayman. La direction assistée électrique est quant à elle issue d’une Toyota MR2. Sans trop s’appesantir sur le cliché “trop long pour être énuméré”, si cette expression s’applique à un véhicule que j’ai écrit au cours de l’année écoulée, c’est bien celui-ci.
Je vous encourage vivement à consulter la liste des pièces utilisées, car elle est tout simplement hallucinante ! Écoutez-le rugir sur le banc de puissance ! Lors de la clôture de l’enchère, elle est partie pour la modique somme de 23 000 $, ce qui, compte tenu du temps et de l’argent investis dans cette construction, semble une excellente affaire. Cependant, étant donné à quel point elle s’éloigne de la configuration d’origine, sans parler du fait qu’il s’agit du projet de quelqu’un d’autre, il faudrait être un génie de la mécanique pour savoir par où commencer si quelque chose ne va pas.
Photos : Cars & Bids
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