Audi A1 Quattro : Un Aperçu du Prototype (2011)

Audi A1 Quattro : Un Aperçu du Prototype (2011)

Audi A1 Quattro

De l’A3 à l’A8, en passant par la TT et la R8, chaque modèle de la gamme Audi est disponible en quatre roues motrices. Sauf un : l’A1. La plateforme de cette supermini d’Audi (partagée avec la VW Polo, la Skoda Fabia et la Seat Ibiza) n’a pas été conçue pour la traction intégrale.

Et c’est précisément à cause de ce châssis à traction avant que la version la plus chaude de l’A1 d’Audi n’est pas appelée S1. Heureusement, Audi a eu la bonne idée de ne pas salir un nom prestigieux en l’associant à une petite berline à traction avant. Elle est donc maintenant appelée Audi 1.4 TFSI (136 kW).

Cependant, Audi travaille actuellement sur une version à quatre roues motrices, qui pourrait être utilisée pour la Polo R et la Cross Polo, et qui servira certainement de base à une version encore plus sportive de l’A1. Dans un geste rare, le constructeur automobile allemand habituellement secret nous a permis de prendre le volant d’un prototype.

Qu’y a-t-il sous la carrosserie de l’Audi A1 Quattro ?

Pour compliquer les choses, la base de l’A1 sur laquelle nous avons testé le prototype au froid canadien était la version à traction avant 1.4 TFSI (136 kW) qui a suscité la controverse. Le prototype de l’A1 est équipé d’un système Haldex similaire à celui utilisé dans l’A3 et la TT, avec un embrayage multi-disques à commande électronique et actionné hydrauliquement situé devant l’essieu arrière. Cela signifie que la puissance est distribuée aux roues avant jusqu’à ce qu’elles perdent de l’adhérence, moment où l’embrayage transfère le couple à l’essieu arrière.

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Et le moteur ?

Il s’agit du familière moteur Twincharger de 1.4 litre du groupe VW, mais avec une petite différence propre à Audi. Dans la Polo GTI/Fabia vRS/Ibiza Cupra, le quatre cylindres essence suralimenté et turbocompressé produit 178 ch à 6200 tr/min et un couple de 184 lb-pi entre 2000 et 4500 tr/min, mais Audi, souhaitant proposer la version la plus puissante, a augmenté la puissance de 4 ch.

Le compresseur travaille à bas régime (à partir de 1500 tr/min, et dans la plupart des situations, il se désengage à 2400 tr/min), tandis que le turbo prend le relais à 3500 tr/min. Audi affirme que son utilisation à haut régime permet de le dimensionner plus grand et de le concevoir pour l’efficacité.

Tout cela semble très ingénieux, et dans la version de production à traction avant équipée de la boîte automatique à double embrayage, l’A1 1.4 TSFI affiche une consommation de carburant de 47,9 mpg et des émissions de CO2 de 139 g/km. Audi n’a pas encore publié de chiffres pour ce prototype, mais le poids supplémentaire (environ 90 kg) et les frottements du système de traction intégrale signifient que ces chiffres ne seront pas améliorés.

Que vaut cette A1 sur la route ?

Eh bien, nous n’avons eu qu’un court essai, sur un circuit enneigé dans les contrées sauvages du Canada, donc il est naturel que la direction soit légère, mais l’A1 était également très amusante et capable de faire de longs travers. Il n’y a pas beaucoup de superminis à quatre roues motrices, donc lorsque le système de traction intégrale deviendra disponible sur des A1 moins puissantes, cela leur donnera un avantage concurrentiel.

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Mais surtout, le prototype était équipé d’une boîte de vitesses manuelle. Les versions VW/Skoda/Seat sont toutes dotées d’une boîte DSG qui leur enlève une interaction vitale (et la transmission S-tronic de la voiture de 136 kW fera sûrement de même), mais cette voiture est différente. Pourquoi ? Parce qu’Audi estime que c’est ce que ses clients veulent. Hourra !

La boîte à six vitesses est fluide et légère, et elle rend la voiture beaucoup plus agréable à conduire. Et le moteur, que beaucoup de testeurs ont trouvé un peu ennuyeux en raison de son penchant pour le couple en milieu de plage, offre soudainement un crescendo intéressant. Il sonne bien aussi, rauque et un peu brutal. Je peux enfin voir le potentiel de ce moteur Twincharger.

Verdict

Nous ne pouvons pas tirer trop de conclusions de notre essai, mais nous avons découvert de nombreuses choses positives, parmi lesquelles le fait qu’Audi cherche à proposer des voitures plus excitantes. L’A1 de série ne sera pas une Clio Cup brute, mais avec son excellent intérieur, elle sera un concurrent redoutable pour la Mini JCW. Une boîte manuelle, environ 220 ch et la traction intégrale (pour éliminer les problèmes de motricité et de couple de la Mini) ? L’A1 semble prometteuse.

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