Audi A1 Sportback 40 TFSI S line vs. Mini Cooper S 5-door: Le duel des petites bombes

Audi A1 Sportback 40 TFSI S line vs. Mini Cooper S 5-door: Le duel des petites bombes

Audi A1 Sportback 40 TFSI

Les marques Audi et Mini proposent leurs compactes cinq portes avec des moteurs puissants de 2,0 litres. Laquelle de ces petites voitures sportives premium est la meilleure ?

Le marché des petites voitures sportives est quelque peu négligé. Ford a choisi de ne pas importer la Fiesta ST ; la Renault Clio RS est sur le point de disparaître sans remplaçante annoncée ; et Opel et Peugeot sont notables par l’absence locale des badges OPC et GTi. Cependant, des signes positifs se manifestent également : la Volkswagen Polo GTI bénéficie d’un fort succès et Audi ainsi que Mini proposent des alternatives haut de gamme pour les acheteurs qui souhaitent que leur petite sportive soit dotée d’un attrait premium (ou qui cherchent à passer d’une A3, d’une Golf, etc., à une version plus petite).

Nous mettons ici en concurrence la toute nouvelle Audi A1 Sportback 40 TFSI et la Mini Cooper S 5-portes récemment remise à jour pour déterminer laquelle des deux véhicules offre le meilleur équilibre entre sensations de conduite et facilité d’utilisation au quotidien.

Design

La première manche revient sans conteste à l’A1. Typiquement Audi avec ses formes géométriques, l’A1 est ornée de détails délicieux tels qu’une calandre ajourée rendant hommage à l’emblématique Ur-Quattro des années 1980, des jantes de 18 pouces racées sur cette version presse (des jantes de 17 pouces tout aussi élégantes sont standard) et des montants C anguleux qui contrastent avec élégance avec un toit sombre si l’on choisit une couleur de carrosserie plus vive que le classique noir Mythos de ce véhicule. Les phares à LED sont de série sur ce modèle 40 TFSI haut de gamme, tout comme les indicateurs de direction dynamiques d’Audi qui balayent plutôt que de clignoter. Les indices de style des sportives sont assurés par des étriers de frein rouges, un kit carrosserie S line et un aileron arrière.

La Mini, quant à elle, est curieusement sensible à l’angle de vue. Vue de face, elle est superbe grâce à sa fausse entrée d’air capot, ses phares à LED surdimensionnés et son pare-chocs proéminent. Vue de profil, cependant, il est impossible d’ignorer les proportions étranges ; les portes arrière semblent tout simplement trop courtes. Si vous n’avez pas besoin d’un peu plus de praticité, optez pour la version trois portes plus élancée et économisez quelques milliers d’euros.

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Une fois à l’intérieur, la situation s’inverse. Alors qu’une Audi gagnerait généralement un test de qualité intérieure comparatif, l’A1 montre que le constructeur automobile allemand n’est pas infaillible. Nous avons déjà mentionné lors d’un précédent test de l’A1 35 TFSI que certaines surfaces ne sont pas tout à fait dignes d’un véhicule arborant les quatre anneaux, et c’est encore plus vrai pour cette version plus coûteuse, la 40 TFSI. Les panneaux de porte sont les principaux coupables. Bien que nous n’ayons aucun problème avec les plastiques durs lorsqu’ils sont de grande qualité, les panneaux de porte de l’A1 ne semblent pas être à la hauteur des standards habituels du constructeur automobile. Heureusement, le haut du tableau de bord texturé est de très bonne qualité, l’éclairage d’ambiance entourant les aérateurs est une touche élégante et le tissu qui recouvre les sièges est de qualité supérieure.

La Mini, quant à elle, est plus cohérente dans la création d’une impression de solidité. Des plastiques denses sont présents sur le dessus des portières où reposent vos coudes, et cette voiture d’essai était notablement solide malgré la suspension ferme qui fait de son mieux pour défaire le bon travail des designers. Les sièges sport recouverts en option de Dinamica/cuir invitent au toucher, mais coûtent un douloureux 25 300 Rands supplémentaires ; un tissu gris rugueux de texture est standard.

Ce que l’A1 perd en attrait tactile immédiat, elle le compense en offrant un environnement intérieur globalement plus utilisable. L’espace pour les jambes à l’arrière est supérieur de 21 mm à celui de la Mini, tandis que tous les occupants ont plus de hauteur sous plafond. Le coffre est également plus grand de 32 litres.

Les deux voitures proposent d’excellentes positions de conduite. Les colonnes de direction s’alignent avec les sièges conducteurs (ce qui peut sembler étrange, mais vous seriez surpris du nombre de véhicules dont les positions de conduite sont décalées), les sièges s’enfoncent profondément dans les cockpits et les volants s’ajustent généreusement en inclinaison et en profondeur. Bien que la position assise de la Mini offre certainement une sensation plus sportive avec son capot plus haut et son réglage par défaut plus incliné, l’Audi offre une meilleure visibilité et un accès plus facile à la plupart des commandes.

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Les deux véhicules sont bien équipés, comme il convient à leur prix proche de 500 000 Rands. Ils proposent tous deux une climatisation automatique, des systèmes multimédias riches en fonctionnalités, une commande vocale, ainsi que des capteurs de lumière et de pluie. La Mini ajoute un contrôle de distance de stationnement (une option à 10 500 Rands sur l’Audi qui inclut le stationnement automatique), tandis que l’A1 est équipée d’un groupe d’instruments numériques.

Performances

Sur le papier, l’A1 40 TFSI et la Cooper S sont à égalité. Chacune d’elles est équipée d’un moteur turbodiesel de 2,0 litres, le premier étant déjà connu sur la Polo GTI et le second étant partagé avec plusieurs gammes de produits du groupe BMW. L’A1 offre une puissance de 147 kW et un couple de 320 N.m dès 1 500 tr/min jusqu’à 4 400 tr/min, tandis que le moteur suralimenté de la Cooper S développe 141 kW et un couple de 280 N.m entre 1 250 et 4 600 tr/min. Le moteur de l’A1 est associé à une transmission à double embrayage à six rapports, tandis que la Mini ajoute un rapport supplémentaire (sa transmission à double embrayage étant le changement le plus notable du dernier restylage). Grâce à un poids à vide inférieur de 26 kg à celui de la Mini et à ces 6 kW/40 N.m supplémentaires, l’A1 a réalisé le sprint de 0 à 100 km/h 0,14 seconde plus rapidement. À 140 km/h, cet écart s’était creusé à 0,23 seconde.

L’Audi a conservé son avantage dans les reprises, où elle a eu besoin de 0,33 seconde de moins pour passer de 80 à 120 km/h. Dans des conditions réelles, cependant, cette différence est indétectable. Les deux voitures sportives offrent une accélération instantanée, leurs moteurs étant alertes et puissants. Les boîtes de vitesses à double embrayage sont également bien assorties ; bien que le système Steptronic de la Mini soit légèrement plus vif lors de manœuvres à basse vitesse, l’unité S tronic de l’Audi offre de plus rapides changements lors des charges sur une route de montagne.

En termes de freinage, l’Audi l’emporte haut la main, nécessitant 2,74 secondes pour s’arrêter dans 10 arrêts d’urgence éprouvants. La Mini a nécessité 0,24 seconde et 3,33 mètres de plus. Les réactions de la pédale sont rassurantes, et la Cooper S offre une progression légèrement supérieure à celle de l’A1, dont la réponse initiale de la pédale est initialement plus vive.

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Dynamique

C’est là que les deux voitures commencent à diverger. L’Audi est indéniablement la meilleure voiture pour un usage quotidien, avec une tenue de route maîtrisée qui ne faiblit que sur les raccords les plus abrupts et les plus marqués. Elle reste plate, rebondit rapidement et semble impassible. C’est une performance impressionnante compte tenu de la suspension sportive de série, mais l’amortissement adaptatif joue son rôle. Elle est plus raffinée que la Mini, étouffant bien le bruit du vent à vitesse de croisière. Le son du moteur amplifié, cependant, a poussé certains testeurs à chercher le bouton de volume du système audio…

La Mini, quant à elle, offre des ressorts plus fermes et peu de débattement, ce qui lui donne une conduite agitée lorsque la surface devient accidentée. Cela dit, l’amortissement est vraiment soigné, et la voiture conserve rarement sa composture. Elle est fantastique à conduire sur une route sinueuse et lisse, où la direction rapide, le contrôle du corps résolu et l’adhérence impressionnante de l’avant réussissent à créer un ensemble dynamique qui se révèle plus engageant que la sérénité avant tout de l’Audi. Le moteur de la Mini est également plus agréable ; il est plus vif en haut des tours et produit un son naturellement évoquant l’induction.

Résumé du test

L’Audi devance la Mini grâce à sa conduite soignée, ses performances plus solides, sa meilleure économie sur notre parcours routier et son habitacle plus utilisable. C’est dommage que la qualité perçue ait été affectée, ce qui la rend vulnérable à la Polo GTI mécaniquement similaire, mais environ 90 000 Rands moins chère. Néanmoins, l’intérieur est globalement une réussite et l’expérience de conduite promet d’être gratifiante pour l’A1 40 TFSI en tant que voiture quotidienne.

Cependant, la Mini est plus qu’une simple voiture, c’est une expérience. Bien sûr, elle peut parfois frustrer, surtout les jours de semaine où l’on n’apprécie pas sa disposition de commandes hâtive, ses sièges plus fermes et sa conduite plus cahoteuse. Cependant, chaque autre trajet en Cooper S est un événement grâce à sa direction agile, son moteur pétillant et sa tenue de route adhérente. Cinq ans après son lancement, cette génération de Mini n’a rien perdu de son charme.

Audi A1 Sportback 40 TFSI S line S tronic : 78/100
Mini Cooper S 5-door Steptronic : 77/100