Audi A5 V6 3,2 l FSI (2007-2011) : une élégance mélodieuse, à partir de 9 500 €

Audi A5 V6 3,2 l FSI (2007-2011) : une mélodieuse élégance, dès 9 500 €

Une Audi A5 V6 3,2 l FSI (2007-2011)

C’est au salon de Genève en 2007 qu’Audi présente une belle surprise: le coupé A5. Sous le code B8, il révèle les futures caractéristiques de l’A4 et se démarque par une carrosserie d’une grande élégance, conçue sous la direction de Walter de Silva, le responsable du design chez Audi. Avec sa ligne de caisse ondulée, elle présente quelques influences britanniques, tandis que les phares avant intègrent un éclairage diurne spectaculaire avec des diodes en forme de crosse.

L’A5 n’est pas révolutionnaire d’un point de vue technique, mais propose des solutions intéressantes. Le groupe motopropulseur est placé à l’avant, longitudinalement, et est repoussé vers le centre du châssis, ce qui est une première chez Audi. Cette disposition a permis d’installer l’embrayage contre le différentiel au lieu de la boîte de vitesses, améliorant ainsi la répartition des masses et le comportement routier. De plus, les suspensions sont sophistiquées, avec un essieu à cinq bras par roue à l’avant formant une double triangulation, et un essieu multibras à l’arrière.

Sous le capot, lors de son lancement, l’A5 est équipée de magnifiques moteurs, dont un V6 essence de 3,2 litres avec injection directe développant 265 chevaux. Ce moteur, entièrement conçu par Audi, n’a rien à voir avec le VR6 de Volkswagen. Du côté de la transmission, il est associé soit à une boîte automatique à variation continue Multitronic pour les versions à traction avant, soit à une boîte manuelle à 6 rapports (l’option automatique Tiptronic sera disponible quelques mois plus tard) en combinaison avec le système Quattro.

L'A5 V6 FSI, ici en version S Line

Disponible en finitions Ambiente (climatisation bizone, jantes en alliage, capteurs de pluie et de luminosité, régulateur de vitesse), S Line (jantes de 18 pouces, sellerie mixte cuir-alcantara, GPS) et Ambition Luxe (sellerie cuir à réglages électriques, GPS, feux bi-xénon), l’A5 est disponible à partir de 46 300 € avec la boîte Multitronic. Elle est donc assez chère, mais sa qualité de finition exceptionnelle en vaut la peine.

En 2009, l’A5 se décline en cabriolet, conservant ainsi son élégance tout en offrant une capote pour préserver la ligne du véhicule. Elle est également équipée d’un système de récupération d’énergie au freinage. La même année, un modèle 5 portes Sportback est introduit, avec un design tout aussi séduisant. Ces deux carrosseries peuvent être équipées de la boîte S tronic à double embrayage (7 rapports), une option curieusement interdite sur les versions 2 portes.

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En 2011, la gamme A5 subit un restylage, et à cette occasion, le moteur V6 essence est considérablement modifié. Bien que sa cylindrée passe à 3,0 litres, sa puissance augmente à 272 chevaux grâce à l’ajout d’un compresseur. C’est surtout le couple qui bénéficie de cette suralimentation, passant de 330 à 400 Nm, tandis que la consommation moyenne diminue de plus de 1,5 litre/100 km. Cependant, le charme de l’atmosphérique a disparu.

L'A5 restylée en 2011

Combien ça coûte ?

Les prix commencent à partir de 9 500 € pour un coupé avec environ 200 000 km au compteur, qu’il soit en traction avant ou en Quattro. Comptez ensuite 12 000 € de plus pour un véhicule avec 50 000 km de moins, puis 16 000 € supplémentaires pour rester sous les 100 000 km. Les versions Sportback sont nettement plus chères, avec un supplément de 4 000 € en moyenne.

Les cabriolets, quant à eux, sont plus chers en raison de leur rareté, avec un supplément de 7 000 € par rapport au coupé. Ces prix peuvent varier en fonction de l’équipement.

Quelle version choisir ?

En ce qui concerne la carrosserie, c’est une question de goût et de budget. Ensuite, si vous avez le choix entre une version avec transmission Quattro et une version avec traction avant, il est préférable d’opter pour la première, car la boîte Multitronic n’est pas appréciée par tous en raison de sa tendance légère à patiner.

Les versions collector

Les versions avec un faible kilométrage et une finition maximale sont considérées comme des versions collector. De plus, les cabriolets sont rares sur le marché français, il est donc recommandé de les privilégier avant les autres.

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Que surveiller ?

Parmi tous les moteurs proposés sur l’A5, le V6 3,2 litres est certainement le plus fiable. En lui-même, il ne présente pas de problèmes particuliers, et sa distribution par chaîne facilite l’entretien. Au-delà de 200 000 km, il faut surveiller les tendeurs de chaîne, qui peuvent présenter des défauts mais n’obligent pas à déposer le moteur. Il est également important de vérifier la pompe à eau et le thermostat, qui peuvent fuir, ainsi que les bobines, qui doivent souvent être remplacées après 100 000 km.

En ce qui concerne la boîte de vitesses, la Multitronic doit être vidangée tous les 60 000 km pour garantir sa fiabilité, alors que la Tiptronic doit être vidangée tous les 100 000 km, même si Audi ne le recommande pas.

L’A5 a connu des problèmes avec les accessoires, tels que le compresseur de climatisation, les moteurs de vitres électriques ou encore le système multimédia MMI, qui peut rencontrer des bugs.

Cela dit, globalement, l’Audi A5 3.2 est une voiture très robuste si elle est bien entretenue. Les versions S5 et RS5 sont un peu plus exigeantes.

Au volant

J’ai eu l’occasion de conduire un cabriolet A5 3,2 l S tronic. Grâce à sa finition quasi-parfaite, à sa position de conduite idéale et à son tableau de bord bien conçu, on se sent vraiment bien dans ce cockpit luxueux. La sonorité du V6, très bien insonorisé, est agréable à l’oreille et justifie à elle seule son choix par rapport à un moteur 4 cylindres. De plus, il séduit par sa souplesse. Au-delà de 4 000 tr/min, il gagne en puissance et offre une accélération vive jusqu’à 7 000 tr/min, dans une ambiance sonore réjouissante. La boîte à double embrayage se montre à la fois douce et rapide.

Un intérieur superbement fini pour l'A5

Le modèle que j’ai testé était équipé de suspensions pilotées, qui se raffermissent considérablement en mode Dynamic. Cela s’applique également à la direction, ce qui rend le cabriolet assez précis, réactif dans les virages serrés et très sûr dans toutes les situations. Sauf peut-être lorsqu’il est poussé rapidement à grande vitesse, où l’arrière peut glisser, ce qui est surprenant pour une Audi. En mode Auto, les suspensions s’assouplissent et on apprécie alors le grand confort de conduite, d’autant plus que le filet anti-remous fait bien son travail.

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En résumé, c’est avec ce moteur que l’A5 se révèle la plus homogène, d’autant plus qu’elle peut se contenter d’une consommation moyenne raisonnable d’environ 9 litres/100 km en conduite normale.

L’alternative youngtimer

Audi Coupé GT5S/E (1981-1987)

Basée sur l’Audi 80 B2, la version Coupé GT5S est apparue en 1980, quelques mois après la célèbre Quattro dont elle est une variante simplifiée. Moderne et élégante, elle offre un habitacle plutôt spacieux compte tenu de sa destination, mais sans hayon. Sous le capot, elle débute avec un moteur 5 cylindres de 1,9 litre développant 115 chevaux. En 1982, une version GT5E est également disponible avec un moteur de 2,1 litres développant 130 chevaux, permettant d’atteindre près de 200 km/h.

En 1984, le modèle bénéficie d’un léger restylage avec une calandre inclinée vers l’arrière, ainsi que des pare-chocs redessinés, et il peut être équipé de la transmission Quattro. Dans le même temps, le moteur 1,9 litre est remplacé par un moteur de 2,0 litres (toujours 115 chevaux) et le moteur de 2,1 litres est porté à 2,2 litres (avec une puissance de 136 chevaux). La production du Coupé GT prend fin fin 1987, avec près de 170 000 exemplaires produits. Il est possible de trouver un exemplaire en bon état à partir de 8 000 €.

Fiche technique de l’Audi A5 3,2 l V6 FSI 2007 Quattro Tiptronic

L'habitacle du cabriolet avec des places arrière utilisables

  • Moteur : 6 cylindres en V, 3 123 cm3
  • Alimentation : injection directe
  • Suspension : 5 bras, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AR)
  • Transmission : boîte manuelle à 6 rapports ou automatique sur Quattro, boîte Multitronic sur traction, boîte S tronic sur cabriolet et Sportback, traction ou intégrale
  • Puissance : 265 ch à 6 400 tr/min
  • Couple : 330 Nm à 3 250 tr/min
  • Poids : 1 535 kg
  • Vitesse maximale : 250 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 6,1 secondes (donnée constructeur)

Pour trouver des annonces d’Audi A5 B8, rendez-vous sur le site de La Centrale.