Le monde des passionnés de voitures est rempli de modèles iconiques, mais si vous mentionniez la seizième lettre de l’alphabet suivie par le premier chiffre positif à un groupe de passionnés, la plupart penseraient immédiatement à l’hypercar de McLaren. Et cela serait compréhensible. Certains, cependant, penseraient sans aucun doute à la Subaru Impreza GC8 préparée par Prodrive. Quelques-uns pourraient même le relier au club de supercars créé il y a quelque temps par Damon Hill. Mais bien avant tout cela, il y avait l’Audi RS2, qui peut raisonnablement revendiquer la paternité de la célèbre nomenclature. Pourquoi ? Parce que lors de son développement au début des années 90, l’Audi RS2 était connue en interne chez Audi sous le nom de “P1”.
Le “P”, bien sûr, faisait référence à “Porsche”. Ferdinand Piëch, alors président du conseil de surveillance d’Audi, s’était rendu compte que ses ingénieurs d’Ingolstadt étaient bien trop occupés à développer les nouveaux modèles A4, A6 et A8 pour se laisser distraire par un projet de niche comme la RS2, mais il voulait malgré tout que son idée d’une voiture break vraiment rapide voie le jour. Se tourner vers Porsche, où Piëch avait travaillé dans les années 60 et au début des années 70, était la solution évidente. Appelez cela une revanche pour Audi qui avait construit les Porsche 924 et 944.
En détail
En observant la voiture de plus près, je suis une fois de plus stupéfait par le nombre impressionnant de pièces évidemment issues du coffre à jouets de Zuffenhausen. Les premières choses qui attirent mon attention sont les rétroviseurs. Légèrement trop petits pour la voiture, leur forme inspirée de la 911 ouvre les yeux sur toutes sortes d’autres pièces Porsche. Le pare-chocs avant, avec ses clignotants et ses feux de position, est soudainement un élément évident, tout comme les jantes cinq branches de 17 pouces Carrera Cup, au design si caractéristique de Porsche. Regardez de plus près et vous verrez que les étriers de frein l’indiquent clairement avec les sept lettres blanches sur fond rouge. Le nom est également présent, en lettres encore plus petites, sur les badges de la calandre avant et du hayon. Fait intéressant, ce premier badge Audi RS sépare également le “R” du “S2”, indiquant qu’il s’agit bien de la version Renn de l’Audi S2 existante.
Ce sont ces détails qui font de l’Audi RS2 une voiture si spéciale, et qui montrent pourquoi elle mérite d’être célébrée aujourd’hui. Malgré les années qui ont passé, la RS2 reste une icône intemporelle qui a ouvert la voie à une lignée de modèles Audi RS encore plus impressionnants.
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