Batterie de traction : l’épine dorsale des véhicules électriques

Batterie de traction : quel rôle dans un véhicule électrique ?

Les véhicules électriques sont équipés d’une batterie de traction en plus de la batterie accessoire que l’on retrouve également dans les voitures thermiques. La batterie de traction joue un rôle crucial et son fonctionnement suscite de nombreuses interrogations. Quel est son rôle exact et comment fonctionne-t-elle ? Quel avenir attend ces batteries ? Voici les réponses à vos questions.

Le fonctionnement de la batterie de traction des véhicules électriques

La batterie de traction est l’élément fondamental de votre voiture électrique, car elle stocke l’énergie nécessaire pour alimenter le moteur électrique. Actuellement, les batteries lithium-ion offrent la meilleure autonomie, c’est pourquoi elles sont présentes dans la plupart des voitures électriques. Pour préserver la santé de la batterie et la protéger des risques d’emballement thermique, un logiciel appelé “Batteries Management System” ou “BMS” est chargé de la contrôler et de la protéger.

La batterie de traction est composée de modules contenant plusieurs “petites batteries” appelées cellules, qui sont interconnectées. Il est crucial que ces cellules soient chargées et déchargées de manière homogène, car des écarts de charge pourraient entraîner une détérioration prématurée des batteries, voire un risque d’incendie.

Batterie de traction : quel rôle dans un véhicule électrique ?

Au fil des cycles de charge et de décharge, la batterie se dégrade. Certains constructeurs proposent une réinitialisation du BMS, ce qui permet de le reprogrammer et de donner un coup de jeune à la batterie, améliorant ainsi son fonctionnement. Bien que les batteries soient généralement garanties pendant 5 ans, leur durée de vie visée est en réalité de 10 ans.

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Batterie de traction et kWh : une question d’autonomie

La capacité de charge de la batterie de traction est mesurée en kilowattheure (kWh). Plus la batterie dispose d’une capacité élevée en kWh, plus son autonomie est importante. Il convient également de prendre en compte la puissance du moteur, exprimée en kilowatts (kW).

Par exemple, la batterie de traction de la Porsche Taycan Turbo S a une capacité de 93,4 kWh, ce qui lui permet de parcourir de 407 km à 462 km avec une seule charge, selon la norme WLTP. La Renault Zoé, quant à elle, est équipée d’une batterie de 53 kWh, offrant une autonomie allant de 171 km à 390 km dans des conditions de charge similaires.

Il va de soi que plus la batterie de traction offre une autonomie élevée, plus le coût du véhicule sera important.

L’avenir des batteries de traction

Lorsque la batterie de traction arrive en fin de vie, elle peut être recyclée par des sociétés spécialisées ou réutilisée pour le stockage d’énergie stationnaire, ce qui est essentiel pour les réseaux intelligents. Elle peut également contribuer à l’électrification des véhicules ou à la distribution d’énergie verte en circuit court.

Avec la multiplication des véhicules électriques, les constructeurs se penchent sur des solutions visant à améliorer la durée de vie des batteries de traction. Dans quelques années, les batteries lithium-ion pourraient être remplacées par des batteries à électrolyte solide. Bien que les promesses de ce nouveau type de batterie 100% solide soient réelles, les constructeurs doivent encore résoudre certains problèmes avant de les rendre opérationnelles.

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Sources : La belle batterie, Expert VE, EDF, Automobile propre.