Bénéficiez d’un bonus auto pour votre enfant conducteur

Bénéficiez d’un bonus auto pour votre enfant conducteur

Les jeunes conducteurs peuvent contourner les surprimes des assureurs en devenant d’abord le conducteur secondaire de la voiture de leurs parents avant d’acquérir leur propre véhicule. En effet, les conducteurs âgés de dix-huit à vingt ans sont plus susceptibles de provoquer ou de subir des accidents de la route. Cependant, l’assurance d’un premier véhicule peut être coûteuse pour un jeune conducteur, car les assureurs appliquent souvent une surprime pouvant atteindre jusqu’à 100% la première année et 50% l’année suivante.

Heureusement, il existe une alternative pour les jeunes conducteurs afin d’éviter cette dépense et d’accumuler progressivement un bonus auto à moindre coût. Ils peuvent devenir le conducteur secondaire du véhicule de leurs parents, ce qui leur permettra de bénéficier des avantages du bonus accumulé par leurs parents tout en économisant sur leur assurance.

Qu’est-ce qu’un conducteur secondaire ?

Un conducteur secondaire est une personne dont le nom doit figurer sur le contrat d’assurance aux côtés de celui de l’assuré principal. Il peut s’agir du conjoint ou d’un parent proche, comme un enfant. Le conducteur secondaire est autorisé à conduire le véhicule, mais seulement de temps en temps, par exemple pour un week-end ou un besoin précis. L’assuré principal reste responsable du paiement des cotisations et des formalités déclaratives en cas de sinistre.

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Des conditions variables selon les assurances

Les conditions pour devenir conducteur secondaire peuvent varier d’une assurance à une autre. Certains contrats permettent l’inscription de plusieurs conducteurs secondaires, tandis que d’autres limitent ce nombre à un seul conducteur. Il est donc essentiel de vérifier avec votre assureur les critères requis pour être considéré comme conducteur secondaire.

De plus, certaines assurances appliqueront une surprime à l’assuré principal si un conducteur secondaire est ajouté au contrat, surtout s’il s’agit d’un conducteur novice âgé de dix-huit à vingt ans ou non assuré depuis au moins trois ans. Cependant, d’autres assureurs n’appliqueront aucune surprime et pourront même mettre en avant cet avantage auprès de leur clientèle.

Attention à la fraude !

Il est important de faire la distinction entre un conducteur secondaire et un conducteur principal de fait. Si un conducteur secondaire commence à utiliser régulièrement le véhicule assuré, il est nécessaire de transférer immédiatement le contrat d’assurance à son nom. En cas de fausse déclaration intentionnelle, cela pourrait être considéré comme de la fraude à l’assurance, ce qui entraînerait des conséquences coûteuses.

Le bonus/malus pour l’enfant conducteur

Le coefficient de réduction-majoration, également connu sous le nom de bonus/malus, est un élément clé dans le calcul de la prime d’assurance. Lorsqu’un jeune conducteur est inscrit en tant que conducteur secondaire, il bénéficie des bonus et des malus accumulés par le conducteur principal. Ainsi, il peut constituer un premier capital de bonus auto pendant un ou deux ans, ce qui lui permettra de négocier de meilleurs tarifs lorsqu’il achètera son propre véhicule.

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Le conducteur secondaire n’est pas un conducteur occasionnel

Il est important de ne pas confondre le conducteur secondaire avec le conducteur occasionnel. Alors que le conducteur secondaire est un conducteur officiel dont le nom figure sur le contrat d’assurance, le conducteur occasionnel n’est pas formellement identifié. Seule la possibilité qu’un conducteur occasionnel utilise parfois le véhicule doit être mentionnée au contrat. Le conducteur occasionnel ne peut pas accumuler de bonus ou de malus en son nom propre.

Le bonus/malus est lié au contrat, pas à l’assuré

Il est essentiel de comprendre que le coefficient de réduction-majoration est lié à un contrat d’assurance spécifique et non à l’assuré lui-même. Ainsi, un assuré peut avoir un bonus sur l’un de ses véhicules et un malus sur un autre. Lorsqu’un conducteur secondaire est ajouté au contrat, un accident causé par ce conducteur entraînera un malus non seulement pour lui, mais aussi pour l’assuré principal.

En conclusion, il est recommandé d’inscrire un jeune conducteur en tant que conducteur secondaire du véhicule de ses parents s’il n’a pas immédiatement besoin d’un véhicule quotidien. Cela lui permettra d’accumuler de l’expérience et un bonus auto qui seront utiles pour obtenir les meilleurs tarifs lorsqu’il achètera sa propre voiture.

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