Bientôt des radars pour les voitures anciennes : des mesures pour la préservation de l’environnement

Bientôt des radars pour les voitures anciennes : des mesures pour la préservation de l’environnement

Les voitures anciennes, bien qu’elles dégagent un charme fou, sont équipées de moteurs d’une autre époque qui contribuent à la pollution. Par conséquent, elles n’ont pas le droit de circuler dans certaines zones réservées aux véhicules les plus respectueux de l’environnement. Pour veiller au respect de cette restriction, des radars pourraient être mis en place.

Emplacement et fonctionnement des radars pour les voitures anciennes

La Ministre de la Transition Ecologique, Barbara Pompili, a récemment annoncé que des radars spécifiques flasheraient les voitures non autorisées à circuler dans les Zones à Faibles Emissions (ZFE). Cette infraction serait sanctionnée par une amende de 68 euros. Les détails concernant le fonctionnement précis de ces radars de voitures anciennes n’ont pas encore été communiqués par la Ministre.

Selon le magazine Auto-Moto, il est possible que les radars établissent une correspondance entre le numéro de plaque d’immatriculation enregistré par le radar et les informations du fichier de la carte grise. Cela permettrait de connaître la date de première mise en circulation du véhicule. Une autre possibilité serait que le radar pour les voitures anciennes puisse détecter la présence de l’autocollant obligatoire Crit’Air sur le pare-brise.

Une autre question se pose concernant l’emplacement de ces radars. Bien sûr, il est impossible d’imaginer qu’un radar anti-voiture ancienne soit présent sur toutes les routes. Les radars seront probablement installés sur les voies d’accès principales (autoroute, périphérique) des métropoles qui possèdent des Zones à Faibles Emissions. Cependant, l’accès à ces zones restera toujours possible par des voies secondaires.

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Qu’est-ce qu’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) ?

Une Zone à Faibles Emissions est un secteur géographique où certains véhicules sont interdits de circulation s’ils ne répondent pas à des normes strictes en matière de pollution atmosphérique ou d’équipements, tels que la présence d’un filtre à particules sur le véhicule, par exemple.

Face aux problèmes de qualité de l’air et à leurs conséquences sur la santé, 13 pays européens ont déjà instauré des Zones à Faibles Emissions sur leur territoire. En France, trois zones urbaines sont actuellement classées ZFE : la Métropole du Grand Paris, la Métropole du Grand Lyon et Grenoble-Alpes Métropole.

De nouvelles Zones à Faibles Emissions vont bientôt voir le jour en France. L’État encourage de nouvelles collectivités à participer à ce projet. D’ici 2021, sept nouvelles zones urbaines, à savoir les métropoles d’Aix-Marseille, Toulon, Nice, Montpellier, Toulouse, Strasbourg et Rouen, devraient être désignées comme ZFE. Au total, 9,5 millions de véhicules seront concernés par la mise en place de ces Zones à Faibles Emissions.

En conclusion, la mise en place de radars pour les voitures anciennes dans les Zones à Faibles Emissions est une mesure visant à préserver l’environnement en limitant la circulation des véhicules les plus polluants. Ces radars permettront de garantir le respect des restrictions imposées et d’encourager une transition vers des solutions de transport plus respectueuses de l’environnement.