Calcul de l’augmentation de salaire

Calcul de l’augmentation de salaire

Calculez votre augmentation salariale pour 2023

Laissez-vous guider pour estimer le montant de votre hausse salariale en fonction du taux prévisionnel en vigueur. Vous avez également la possibilité d’ajouter un bonus afin de calculer le pourcentage total d’augmentation. Ainsi, vous pourrez avoir un aperçu de l’impact de cette augmentation sur votre revenu annuel et sur la période de paie de votre choix. Au Québec, pour l’année 2023, le taux prévisionnel est de 4,4% (modifiable en fonction de vos besoins).

Formule de calcul de l’augmentation de salaire

Pour commencer, il est nécessaire de trouver le montant de l’augmentation en fonction du taux prévisionnel défini auquel nous ajoutons le salaire actuel.

Montant de l’augmentation = Salaire annuel (Taux prévisionnel/100)
Montant avec augmentation et bonus = Salaire annuel + Montant de l’augmentation + Bonus*

Ensuite, nous pouvons calculer le taux d’augmentation total en fonction du montant total de bonifications ajouté au salaire annuel :

Taux d’augmentation total = Montant avec augmentation et bonus / Salaire annuel * 100

Les taux au Québec et au Canada pour 2023

Selon les dernières prévisions du 23 février 2023, la hausse salariale pour tous les emplois confondus, sans gel, est prévue à 4,4% pour le Québec et à 3,4% pour le Canada.

LIRE  Vol Paris – Rome

Chaque année, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés fournit des prévisions salariales pour le Québec et le Canada.

Pour obtenir des prévisions salariales plus détaillées incluant les critères tels que les secteurs d’activités, les catégories d’emplois, le nombre d’employés et les chiffres d’affaires, vous pouvez consulter le document complet ici.

Pourquoi mon bonus ou augmentation rétroactive est-il autant imposé ?

Vous constatez que votre bonus ou votre augmentation rétroactive de salaire ne se traduit pas de manière proportionnelle dans votre paie nette. En effet, la différence entre l’effet brut de votre bonus et le montant réel net perçu peut être significative. Étant donné que cette bonification est calculée sur une seule période de paie, les impôts et autres cotisations que vous devez payer sur ce revenu d’emploi sont considérablement affectés.

Mais pourquoi un si grand écart ?

Grossièrement, si votre période de paie est aux deux semaines, le calcul de l’impôt sur cette période est basé sur ce montant :

Montant brut de la période = (Revenu annuel brut / 52 x 2)

Cependant, dans le cas d’une bonification sur cette même période, le calcul est effectué comme suit :

Formule du calcul de l’augmentation, bonus et rétroactivité

Période de paie = ((Revenu annuel x (1 + (taux d’augmentation/100)) / 52 x 2) + Bonus et/ou paie rétroactive

Cette période est ensuite extrapolée sur une année complète (donc multipliée par 26) pour faciliter la présentation des déductions.

Méthode de calcul de la paie rétroactive

Paie rétroactive = Montant de l’augmentation / 365,25 jours/an x nombre de jours de rétroactivité

Exemple de calcul

Prenons l’exemple de Mathieu, dont le salaire actuel s’élève à 53 500$ par an. Il bénéficie d’une augmentation salariale de 5% avec une rétroactivité de 3 mois (91,3125 jours), à laquelle s’ajoute un bonus de 1 500$. Comparons maintenant les deux montants avant impôts pour les périodes de paie.

LIRE  Comparateur des offres de box ADSL et VDSL

Paie du salaire actuel

Paie initiale = (53 500 / 52 x 2) = 2 057,69$ ; normalement +/- 1 494,96$ nets (soit environ 72,65% du brut)

Montant annuel supplémentaire

Supplément = ((53 500 x (5/100)) = 2 675$

Paie avec bonifications

Paie avec augmentation = ((53 500 + 2 675) / 52 x 2) = 56 175 / 26 = 2 160,58
Paie rétroactive = 2 675 / 365,25 x 91,3125 = 668,75$
Paie avec suppléments = 2 160,58$ + 668,75$ + 1 500$ = 4 329,33$, mais seulement 2 848,24$ nets (soit environ 65,79% du brut)

Maintenant, examinons ce même résultat sur une année complète :

4 329,33 x 26 = 112 562,58$

Le salaire de Mathieu est donc considéré à plus du double de son salaire annuel réel, ce qui le place temporairement dans une tranche d’imposition plus élevée, avec un taux marginal également plus élevé.