Le cancer de la prostate est une maladie insidieuse qui évolue lentement. Lorsque les symptômes apparaissent, le cancer est déjà à un stade avancé. Il est donc crucial de connaître ces symptômes et les causes de la maladie, afin de la traiter rapidement et de la prévenir efficacement.
Les premiers signes à surveiller
Les premières phases du cancer de la prostate se déroulent souvent sans symptômes apparents, rendant le diagnostic difficile. Lorsque les premiers signes se manifestent, ils peuvent être similaires à ceux de l’hypertrophie bénigne de la prostate, une autre affection courante.
Ces symptômes incluent des difficultés à uriner, un besoin fréquent et urgent d’aller aux toilettes, des envies nocturnes, des douleurs, des problèmes d’érection, des saignements dans l’urine et le sperme…
Lorsque le cancer de la prostate atteint le stade des métastases, il se manifeste par des troubles rénaux, des douleurs lombaires, des douleurs aux côtes, au cou, à la poitrine, des problèmes intestinaux et une faiblesse dans les jambes.
Ces symptômes doivent alerter et inciter les patients à consulter un médecin, qui pourra prescrire les examens appropriés tels qu’un toucher rectal, un dosage de l’antigène prostatique spécifique (PSA), une biopsie ou un scanner.
Les facteurs de risque
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes. L’hérédité est un facteur important, car les hommes ayant un père ou un frère atteint de cancer de la prostate courent trois fois plus de risque de développer la maladie.
L’âge est également un facteur de risque. Le risque de développer un cancer de la prostate est de 1% à 7% entre 50 et 64 ans, de 14% à 26% entre 65 et 74 ans, et de 40% entre 75 et 79 ans. Après 80 ans, ce risque atteint 50%.
L’alimentation peut également jouer un rôle dans le développement du cancer de la prostate. Les pays occidentaux, avec leur consommation importante de graisses animales, ont une prévalence plus élevée de ce cancer. En revanche, une alimentation riche en soja, en sélénium et en vitamines E et D pourrait réduire les risques.
La pollution, notamment les pesticides, l’exposition au cadmium et les perturbateurs endocriniens sont également des facteurs à prendre en compte.
Enfin, l’activité sexuelle est signalée comme un facteur potentiel, bien que les conclusions des experts soient contradictoires. Certains affirment que l’éjaculation fréquente pourrait offrir une certaine protection, tandis que d’autres estiment qu’une fréquence élevée des rapports sexuels augmenterait le risque.
L’importance du dépistage individuel
Étant donné que le cancer de la prostate se développe lentement et de manière sournoise, le seul moyen de diagnostic fiable reste le dosage du taux de PSA total suite à une consultation médicale avec votre médecin traitant ou votre urologue.
Pour en savoir plus sur les traitements, nous vous recommandons de consulter nos articles sur l’hormonothérapie et la prostatectomie, ainsi que l’article de l’Association Française d’Urologie (AFU) sur les nouvelles indications de traitement du cancer de la prostate.
N’hésitez pas à consulter nos derniers articles sur le cancer de la prostate pour en savoir plus. Si vous souhaitez obtenir des informations supplémentaires, vous pouvez également prendre rendez-vous avec un urologue de notre Centre.