Chez Cap Cohérence, nous sommes là pour accompagner les personnes tout au long de leur vie professionnelle, les aidant à faire face aux différents changements auxquels elles sont confrontées. Parfois, nos clients décident de quitter leur employeur, que ce soit une décision spontanée ou après avoir pris le temps de se préparer. Dans ce cas, ils cherchent généralement la meilleure façon de négocier leur départ de l’entreprise. C’est pourquoi nous avons établi un partenariat avec une experte dans ce domaine, afin d’aider nos clients à trouver une solution qui convienne tant à l’employeur qu’à l’employé. Aujourd’hui, Lucette nous livre ses précieux secrets…
Comment négocier une rupture conventionnelle ?
La rupture conventionnelle est souvent considérée comme la formule idéale pour quitter son employeur en douceur. Cependant, il existe certaines réticences de la part des employeurs qui peuvent les conduire à hésiter voire à refuser de signer une rupture conventionnelle. Quels sont ces freins ? Comment les surmonter ? Comment argumenter pour convaincre son employeur d’accepter une rupture conventionnelle ? Voici la réponse en 3 points clés…
Point clé n°1 : Étudiez le coût de la rupture conventionnelle vs le coût d’un employé malheureux
Pour que la rupture conventionnelle soit juridiquement valable, l’employeur doit verser une indemnité de rupture, non imposable, équivalente à l’indemnité légale de licenciement. Ce coût est souvent un frein essentiel. Il est donc essentiel de faire comprendre à votre employeur les avantages de la séparation. Listez les raisons pour lesquelles vous souhaitez partir, toutes vos sources d’insatisfaction, vos raisons professionnelles ou personnelles et expliquez comment elles peuvent impacter les résultats de l’entreprise. Si le contexte économique est difficile, votre départ peut permettre à votre employeur de réaliser des économies sur la masse salariale. Si votre employeur refuse votre demande, vous pouvez la réitérer. Il est dans son intérêt de ne pas vous forcer à rester, car un employé démotivé sera moins efficace, créera une ambiance négative et risque d’accumuler les arrêts maladie. Montrez-lui qu’un accord de rupture sera bénéfique et évitera à l’avenir des indemnités de licenciement potentielles. Cependant, notez qu’un coût supplémentaire incombe à votre employeur : selon la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2013, les indemnités versées dans le cadre d’une rupture conventionnelle sont soumises à une taxe de 20 % à la charge de l’employeur. Il existe cependant des solutions pour contrer cette difficulté, comme conclure un accord transactionnel qui n’est pas soumis à cette taxe.
Point clé n°2 : Créez un climat de confiance, nécessaire pour négocier une rupture conventionnelle
La crainte d’une “contagion” des demandes de ruptures conventionnelles au sein de l’entreprise est une préoccupation pour les dirigeants, mais une bonne argumentation peut balayer cette crainte. Assurez à votre employeur que vous saurez faire preuve de discrétion au sein de l’entreprise. Il peut même être bénéfique de contractualiser ce point. Dans la plupart des cas, il n’est pas approprié de mentionner vos projets professionnels futurs, que ce soit une reconversion ou un simple changement d’entreprise.
Point clé n°3 : Négociez le délai, facilitez la transition et soyez constructif
La procédure de rupture conventionnelle prévoit un délai minimum d’environ un mois, mais ce délai peut être prolongé. Il est donc important de trouver un terrain d’entente avec votre employeur et de lui donner l’assurance qu’il aura le temps d’organiser le recrutement de votre éventuel remplaçant. Pour maximiser vos chances, adoptez une attitude constructive et proposez un plan de montée en compétences pour votre futur remplaçant, que vous pourriez superviser partiellement ou totalement. N’oubliez pas qu’une négociation réussie repose sur un échange mutuellement bénéfique. Plus vous donnez, plus vous recevrez ! Dans cet esprit, il peut être utile de vous faire accompagner en coaching pour trouver la bonne attitude et mener la négociation sans se laisser submerger par les émotions.
Nous venons d’aborder 3 leviers extrêmement efficaces pour négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur, mais il en existe d’autres qui dépendent de votre situation particulière. Si vous avez besoin d’aide pour peaufiner votre argumentaire et être sûr de pouvoir convaincre votre employeur d’accepter une rupture conventionnelle, vous pouvez me contacter en utilisant le code CapCo pour bénéficier de mes services.
Et vous, quelles sont vos difficultés pour négocier une rupture conventionnelle ? Quels sont les arguments de votre employeur ?
Lucette Stamm