Chevrolet Spark 1.0 16V GPLi 68 ch

Chevrolet Spark 1.0 16V GPLi 68 ch

Chevrolet poursuit son offensive sur le marché français avec la conversion de sa mini-citadine Spark au GPL. Résultat : une autonomie supplémentaire de 350 km et des économies substantielles à la pompe !

image: Chevrolet Spark 1.0 16V GPLi 68 ch

Imaginez-vous au volant de votre charmante petite Spark. La jauge de carburant vous pousse à vous arrêter à la première station-service. Là, vous faites le plein. La pompe indique alors 25 litres et… 15 euros ! Incroyable mais vrai : la mini-citadine Chevrolet fonctionne désormais au GPL !

Contrairement à un ravitaillement traditionnel, notre arrêt ne prend que quelques minutes. L’odeur de l’essence est remplacée par celle du gaz. Au lieu de maintenir le pistolet enfoncé, il suffit de maintenir enfoncé un bouton sur la pompe. Contrairement à une Spark classique, il suffit de fixer un petit bec dédié à recevoir le gaz. Trois tours de vis et le tour est joué !

Bien sûr, si vous n’êtes pas dans l’une des 1 800 stations dotées de pompes GPL présentes sur le territoire, pas de soucis, car le véhicule fonctionne également à l’essence.

Avec cette version GPL, Chevrolet entend poursuivre son offensive sur le marché français. L’argument semble convaincre un public de plus en plus enclin à réduire son budget automobile : le constructeur affirme avoir enregistré en France près de 45% des commandes pour ce carburant depuis la commercialisation de sa Spark, et cela avant même la présentation de cette version GPL !

Essentiellement urbaine

La Spark GPLi reprend les éléments de la version essence présentée l’hiver dernier : un look racé et agressif, un habitacle généreux avec une hauteur sous plafond et un espace aux jambes intéressants pour une mini-citadine. Le prix à payer est un coffre limité à 170 litres, ainsi qu’une finition correcte malgré la présence de plastiques durs.

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Avec son petit moteur quatre cylindres de 1 litre et 68 chevaux, la Spark GPLi est clairement conçue pour une utilisation urbaine. À cet égard, elle répond aux attentes et se révèle relativement dynamique et agréable à conduire. Cependant, la légère baisse de performance d’environ 3% (65 ch en mode GPL) ne lui facilite pas la tâche.

image: Chevrolet Spark 1.0 16V GPLi 68 ch

Si la boîte de vitesses manuelle à cinq rapports n’a aucun défaut majeur, la pédale d’embrayage est en revanche beaucoup trop sensible et génère de nombreux à-coups lors des accélérations.

Hors de la ville, la Spark GPLi peine davantage : les accélérations sont nettement plus laborieuses et il faut appuyer franchement sur l’accélérateur pour avancer. Tant pis pour la consommation ! Même à 110 km/h sur une voie rapide, la moindre petite côte essouffle immédiatement la voiture qui a du mal à maintenir les 75 km/h, même à fond.

Une autonomie prolongée et… 2 000 € d’écobonus !

Cela dit, la version essence à 100% ne fait pas mieux dans ce domaine. Le grand avantage de notre Spark bi-carburant réside bien sûr dans les économies qu’elle offre à la pompe, ainsi que dans son autonomie prolongée de plus de 350 kilomètres grâce au réservoir de GPL de 25 litres qui fonctionne conjointement avec le réservoir d’essence.

image: Chevrolet Spark 1.0 16V GPLi 68 ch

Malgré une consommation supérieure au GPL (6,8 l/100 km contre 5,1 pour l’essence), le prix du gaz à la pompe (0,67 €/litre contre 1,30 € pour l’essence) confère à la Spark GPLi un réel intérêt économique. Notez que le passage d’un carburant à l’autre, qui se fait via un bouton situé sur le tableau de bord, est totalement invisible.

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La bonne nouvelle est le prix à payer pour se procurer cette version GPLi : 8 690 euros, soit le même tarif que la version essence, grâce à une prime écologique de 2 000 € accordée à tous les véhicules GPL émettant moins de 135 g/km de CO2. Vu l’engouement actuel pour ces versions, il est possible que l’État ne voie pas cela d’un bon œil…

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