La chirurgie réfractive est une méthode révolutionnaire pour vivre sans dépendre de lunettes ou de lentilles. Elle permet de corriger des problèmes de vision tels que la myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie et même la presbytie. Grâce à des techniques modernes qui accumulent plus de 20 ans d’expérience, cette opération est fiable, reproductible et efficace.
Quelles sont les techniques de chirurgie réfractive ?
Plusieurs techniques existent pour corriger les troubles de la réfraction :
Les lasers réfractifs
- LASIK : Cette technique utilise deux lasers pour créer un lenticule et effectuer le traitement correctif.
- PKR (et trans-PKR) : Cette technique simple et rapide évite le contact avec l’œil, mais la récupération peut prendre plus de temps.
- SMILE : Considéré comme une évolution du LASIK, cette technique présente de nombreux avantages mais reste moins connue du grand public.
- PRESBY LASIK : Cette technique est spécifiquement conçue pour corriger la presbytie chez les personnes de plus de 40 à 45 ans.
Les implants correcteurs
- ICL – Implants phakes : Ils permettent de corriger les myopies extrêmes qui ne peuvent pas être traitées au laser. Un implant correcteur est placé dans l’œil.
- PRELEX – Cristallin clair : Cette technique avance l’opération de la cataracte pour corriger la vision avant qu’elle ne se détériore. Un implant multifocal corrige la vision de loin et de près.
Quels sont les critères d’éligibilité ?
La chirurgie réfractive peut corriger efficacement la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Cependant, il est important de considérer les limites de chaque technique et de prendre en compte les facteurs individuels pour déterminer l’admissibilité à cette opération.
À quoi s’attendre après la chirurgie ?
La chirurgie réfractive vise à corriger les troubles de la vision tels que la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme. Elle permet de se passer de lunettes ou de lentilles jusqu’à l’âge de la presbytie (environ 45 ans), où une correction pour la vision de près devient souvent nécessaire.
Pour chaque trouble visuel, la chirurgie réfractive offre des résultats très satisfaisants. Par exemple, elle est très courante pour corriger la myopie, avec des résultats très positifs pour des valeurs allant jusqu’à -10 dioptries environ.
Le bilan préopératoire : une étape cruciale
Avant de subir une chirurgie réfractive, un examen préopératoire complet est nécessaire pour évaluer votre éligibilité et déterminer la technique la plus appropriée pour vous. Cela comprend un interrogatoire précis, un examen complet de l’œil et des tests tels que l’OCT et la topographie cornéenne.
Il est essentiel de discuter avec votre chirurgien de toute contre-indication potentielle, telle que la sécheresse oculaire, le kératocône ou certaines maladies systémiques. Selon les résultats de cet examen, une ou plusieurs options chirurgicales vous seront proposées.
Quelles sont les contre-indications ?
La chirurgie réfractive ne convient pas à tout le monde. Certaines contre-indications doivent être prises en compte avant de subir cette opération :
- Présence de tout antécédent ophtalmologique menaçant la santé visuelle.
- Strabisme ou amblyopie (6/10).
- Sécheresse oculaire sévère.
- Kératocône.
- Maladies systémiques telles que le lupus, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Basedow, la maladie de Crohn, le syndrome de Gougerot Sjogren, etc.
Il est important de discuter de toutes ces conditions médicales avec votre chirurgien avant de prendre une décision.
Quels sont les risques associés à la chirurgie ?
Toute intervention chirurgicale comporte des risques. Dans le cas de la chirurgie réfractive, voici les principaux risques à prendre en compte :
- Sécheresse oculaire : Après la chirurgie au laser, une sécheresse oculaire temporaire peut se produire, mais elle est souvent résolue après quelques mois.
- Halos lumineux : Certains patients peuvent percevoir des halos lumineux, en particulier la nuit, mais cela est plus courant en cas d’astigmatisme important ou de chirurgie de la presbytie.
- Régression : Parfois, la correction obtenue après la chirurgie peut régresser partiellement, nécessitant une correction supplémentaire à long terme.
- Presbytie : La presbytie peut survenir après la chirurgie réfractive, comme chez toute personne émétrope (sans trouble de la vision), et nécessitera une correction pour la vision de près.
- Complications peropératoires : Bien que rares, des erreurs de correction ou d’autres complications peuvent survenir pendant l’opération.
- Complications chirurgicales tardives : Les complications tardives, comme l’ectasie cornéenne, peuvent se produire des années après la chirurgie.
Les différentes techniques : LASIK, PKR, SMILE
Il existe différentes techniques de chirurgie réfractive, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Voici un aperçu des trois principales techniques :
- PKR : Cette technique consiste à appliquer le laser Excimer sur le stroma cornéen après l’ablation de l’épithélium cornéen. La récupération visuelle est généralement plus lente, mais les résultats à long terme sont similaires aux autres techniques.
- LASIK : Cette méthode consiste à découper un “volet” cornéen au laser Femto Seconde, puis à appliquer le laser Excimer sur le stroma cornéen. Les avantages de cette technique sont la rapidité de récupération visuelle et l’absence de douleur, mais elle présente un risque légèrement plus élevé d’ectasie cornéenne.
- SMILE : Cette technique est considérée comme une évolution du LASIK. Elle consiste à créer un lenticule de cornée avec le laser Femtoseconde, puis à l’extraire par une petite incision. La récupération visuelle est rapide et il n’y a pas de douleur peropératoire.
Discutez avec votre chirurgien pour déterminer quelle technique est la plus adaptée à votre situation.
L’opération et les suites opératoires
L’opération de chirurgie réfractive est indolore et se déroule sous anesthésie locale par gouttes. Sa durée varie en fonction de la technique choisie, mais généralement elle dure entre 20 et 30 minutes.
Les suites opératoires diffèrent selon la technique utilisée. Pour les techniques LASIK et SMILE, la récupération visuelle est rapide et indolore, tandis que pour la PKR, quelques jours d’inconfort sont à prévoir. Une protection solaire est recommandée pendant les premiers mois après l’opération.
Récapitulatif des techniques
Voici un tableau comparatif des principales caractéristiques des différentes techniques de chirurgie réfractive :
| Technique | Douleurs per opératoires | Durée opératoire | Douleurs postopératoires | Rapidité de récupération visuelle | Acuité à 1 mois | Acuité à 3 mois | Risque de sécheresse oculaire | Risque de halos | Risque d’ectasie cornéenne | Risque de régression | Tarif (2 yeux) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| PKR classique | Oui | 20 minutes | Oui | 3 à 4 jours | Satisfaisante | Excellente | Oui | Moindre risque | Faible | Rare | À partir de 2500€ |
| PKR Transépithéliale | Oui | 25 minutes | Oui | 3 à 4 jours | Satisfaisante | Excellente | Oui | Moindre risque | Faible | Rare | À partir de 2500€ |
| LASIK | Non | 30 minutes | Non | Quasi-immédiate | Excellente | Excellente | Non | Risque légèrement plus élevé | Risque plus élevé | Faible | À partir de 3000€ |
| SMILE | Non | 25 minutes | Non | 24-48 heures | Excellente | Excellente | Non | Moindre risque | Risque similaire | Faible | À partir de 3000€ |
Chirurgie par pose d’implant
La chirurgie par pose d’implant est une autre option pour corriger les troubles de la vision. Deux techniques sont couramment utilisées :
- PRELEX : Cette opération consiste à remplacer le cristallin clair par un implant multifocal pour corriger l’amétropie.
- ICL : Cette technique implique la pose d’un implant phake dans la chambre antérieure de l’œil, devant le cristallin. Elle est utilisée pour traiter les myopies extrêmes.
Ces interventions sont plus spécifiques et doivent être soigneusement discutées avec votre chirurgien.
Questions fréquentes
- Quelle est la durée de récupération après l’opération ?
- Combien de temps reste-t-on sans lentilles ou lunettes après la chirurgie réfractive ?
- Peut-on pratiquer des sports à risque après la chirurgie ?
- Est-ce que la chirurgie réfractive est remboursée par la sécurité sociale ?
Conclusion
La chirurgie réfractive est une solution efficace pour se débarrasser des lunettes et des lentilles. Avec des techniques avancées et des résultats très satisfaisants, cette opération peut améliorer considérablement votre qualité de vie. Discutez avec un chirurgien réfractif qualifié pour déterminer si vous êtes éligible et quel est le meilleur choix pour vous.
