J’ai longtemps voulu créer un coin lecture sur mon blog, mais je ne voulais pas me disperser. Après vos conseils, j’ai donc décidé d’ouvrir cette rubrique. Aujourd’hui, je vais vous présenter le roman “Le jour où j’ai appris à vivre” de Laurent Gounelle.
Laurent Gounelle, un écrivain passionné
Laurent Gounelle est un écrivain passionné par la philosophie, la psychologie et le développement personnel. Ses romans reflètent cette passion. Peut-être avez-vous déjà lu ses précédents best-sellers tels que “L’homme qui voulait être heureux”, “Les dieux voyagent toujours incognito” ou encore “La philosophe qui n’était pas sage”.
Résumé de l’oeuvre
“Le jour où j’ai appris à vivre” raconte l’histoire de Jonathan, un homme qui, après avoir entendu une prédiction de mort, remet en question sa vie. Il décide de quitter son travail et de chercher du réconfort chez sa tante Margie. Cette dernière, philosophe dans l’âme, lui fait voir la vie d’une manière différente. Jonathan, obsédé par les signes de vieillissement et les problèmes de son jardin, décide de se tourner vers les autres. Il commence à offrir anonymement des cafés et des fleurs aux personnes tristes ou seules. Il complimente des inconnus dans la rue. Il devient même l’ange gardien de son voisin antipathique mais malheureux. Tout cela n’échappe pas à Ryan, un blogueur oisif et voyeur qui le filme à son insu et diffuse des épisodes intitulés “La vie des cons”. Le succès de ce blog est stupéfiant, mais les commentaires cruels envers Jonathan se multiplient…
Les réflexions marquantes du roman
Dans “Le jour où j’ai appris à vivre”, Laurent Gounelle nous offre des réflexions profondes sur la société et sur nous-mêmes. Voici quelques extraits qui méritent notre attention :
L’impact des réseaux sociaux
La tante Margie s’adressant à Jonathan au sujet d’internet et des réseaux sociaux :
“Ils induisent en nous des émotions. Et vois-tu, lorsqu’on ressent des émotions, on se sent vivre. Alors on en veut, encore et encore. C’est pour cela qu’on reste connectés à tous ces réseaux sociaux. Dès qu’un message nous concerne, on ressent une émotion. Une information nous alerte ? Une émotion. Quelqu’un pense à moi ? Une émotion. À force d’être absorbé par ce qui vient de l’extérieur, on perd le contact avec nous-mêmes. Plus nos émotions sont induites par l’extérieur, moins on sait les faire émerger de l’intérieur par nos propres pensées, nos actions, nos ressentis.”
La connexion entre les êtres humains
Jonathan réalise que tous les êtres humains sont reliés :
“L’expérience qu’il venait de vivre l’amenait à réaliser quelque chose d’énorme, de fondamental, qui remettait tout en question, sa compétition avec Michael, ses relations ambivalentes avec les clients, ses relations conflictuelles avec Angela… Toute l’organisation de son existence avait jusqu’alors reposé sur une erreur, une vision fausse de la vie. Sa prise de conscience résonnait maintenant au plus profond de lui-même : Puisqu’on est tous reliés, en luttant contre les autres, on lutte contre soi-même.”
La valeur de chaque individu
Une pensée à méditer et à conserver :
“Si chacun de nous était conscient de l’immense valeur qui est la sienne, c’est toute la face du monde qui serait changée. Mais on vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux. On a beaucoup de pudeur à l’exprimer et, finalement, beaucoup de retenue : chacun garde secrètement en soi ses opinions positives comme des graines qu’on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie.”
Mon avis sur cette œuvre inspirante
“Le jour où j’ai appris à vivre” est bien plus qu’un simple roman. Il regorge de réflexions philosophiques et de développement personnel. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et j’ai été captivée par l’évolution du personnage de Jonathan. Ce livre nous pousse à nous ouvrir aux autres, à nous concentrer sur l’essentiel et à profiter de chaque instant de bonheur tout en apprenant à mieux nous connaître. Il apporte une grande sérénité à ceux qui le lisent. Si vous êtes à la recherche d’une lecture pleine de bons sentiments, alors ce livre est fait pour vous.