Comment arrêter de respirer par la bouche pour éviter les ronflements et la sécheresse buccale la nuit ?

Comment arrêter de respirer par la bouche pour éviter les ronflements et la sécheresse buccale la nuit ?

En plus d’être nuisible pour la santé, avoir la bouche sèche est dérangeant. Cela entraîne des effets indésirables tels qu’une sécheresse buccale nocturne, une mauvaise haleine et même une inflammation. De plus, dormir la bouche ouverte peut provoquer des ronflements. Dans cet article, nous vous expliquerons pourquoi il est préférable de dormir la bouche fermée la nuit et comment y parvenir. Nous vous présenterons également des moyens efficaces de lutter contre les ronflements liés à la “bouche ouverte”, tels que des embouts buccaux anti-ronflement qui empêchent l’ouverture de la bouche pendant le sommeil. Pour une respiration sans souci par le nez, l’utilisation de dilatateurs nasaux est également possible.

Respiration nasale vs respiration buccale

La respiration la plus naturelle et physiologique est la respiration nasale, par le nez. Chaque jour, nous inspirons entre 12 000 et 36 000 litres d’air par le nez, en fonction de notre masse corporelle et de l’effort fourni. Cela équivaut presque à la quantité d’air nécessaire pour gonfler un château gonflable. La respiration nasale permet de filtrer plus efficacement les particules de poussière, de saleté, ainsi que les germes et les pathogènes, empêchant ainsi leur pénétration dans le corps. De plus, en respirant par le nez, l’air est systématiquement réchauffé ou refroidi et humidifié pour atteindre la température corporelle avant d’atteindre les poumons.

Par ailleurs, la respiration nasale augmente de 15 % la saturation en oxygène dans le sang. Elle permet une meilleure oxygénation des organes grâce à la présence de monoxyde d’azote, également connu sous le nom d’oxyde azotique ou oxyde nitrique, produit dans les sinus paranasaux et transporté automatiquement aux poumons lorsque vous respirez par le nez. Le monoxyde d’azote remplit de nombreuses fonctions importantes, notamment en dilatant les vaisseaux sanguins et en facilitant la perfusion des alvéoles pulmonaires. Ainsi, le sang absorbe davantage d’oxygène et les organes sont mieux approvisionnés en oxygène. Le corps se régénère mieux, et votre sommeil est de meilleure qualité.

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Les conséquences de la respiration buccale

En revanche, respirer constamment par la bouche entraîne des conséquences néfastes. La plupart des gens ne se doutent pas des effets indésirables de la respiration buccale. Par exemple, cela provoque une sécheresse buccale, appelée aussi xérostomie dans le jargon médical. C’est très désagréable et ce n’est qu’une des conséquences néfastes de la respiration buccale. Respirer par la bouche expose votre santé à de véritables problèmes. Par exemple, cela assèche le film de salive qui recouvre les dents, ce qui a un rôle protecteur essentiel pour leur surface. La salive repousse les bactéries et empêche leur propagation, évitant ainsi la formation de caries. La xérostomie et les caries entraînent des inflammations douloureuses de la bouche et des muqueuses.

Lorsque la salive est insuffisante, la composition de votre flore buccale change. Les bactéries putréfiantes deviennent alors majoritaires, provoquant des odeurs désagréables. Que vous parveniez à corriger votre respiration buccale ou non, il est important d’intervenir en cas de sécheresse buccale, par exemple en utilisant des tablettes adhésives conçues pour lutter contre la xérostomie.

Fermez la bouche ! – Dispositifs anti-respiration buccale

Que pouvez-vous faire pour éviter de respirer par la bouche ?

Si vous n’avez pas de difficulté à respirer par le nez mais que vous continuez à ronfler par la bouche, nous vous recommandons d’utiliser un embout buccal anti-ronflement. Cet embout ressemble à un protège-dents de boxeur et se fixe à la mâchoire supérieure pendant la nuit. Il permet de garder la bouche fermée pendant le sommeil, évitant ainsi la respiration buccale et les ronflements associés. Pour utiliser ces dispositifs, il est essentiel de pouvoir respirer correctement par le nez. Dans le cas contraire, votre apport en air pourrait être interrompu occasionnellement pendant votre sommeil. Pour prévenir tout problème de respiration nasale, vous pouvez également associer l’embout buccal à un dilatateur nasal.

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L’embout buccal s’ajuste à la mâchoire supérieure, comme un appareil dentaire. Il n’est pas fixé aux dents. Il comprend deux trous d’air spécialement conçus pour éviter une pression excessive dans la bouche, au risque d’expulser l’embout “comme un projectile, avec une force phénoménale”. L’air en excès s’échappe par ces ouvertures de manière contrôlée, sans que le corps ne recommence à respirer par la bouche.

Si l’embout buccal glisse pendant le sommeil ou si vous avez l’impression de manquer d’air, vous pouvez simplement retirer l’appareil de votre bouche. L’embout est étroit et peu encombrant, offrant un grand confort. De plus, il est trop grand pour être avalé accidentellement pendant votre sommeil.