Les blattes “n’arrivent pas par magie” dans votre habitation. Il y a toujours un élément déclencheur. Quels sont les facteurs à retenir pour comprendre l’infestation de blattes ? Découvrez dans cet article quelles peuvent être les causes et les sources de contamination de cafards.
N’hésitez pas à contacter nos entreprises professionnelles du traitement des blattes pour obtenir un devis gratuit et des conseils.
Les déplacements
Depuis plusieurs décennies, les voyages et les transports de marchandises se sont énormément développés. Les déplacements et les transferts de marchandises favorisent la contamination des insectes comme la blatte ou le cafard. Les nuisibles profitent ainsi des mouvements des hommes pour trouver un nouvel habitat, qui peut également être un local professionnel, un commerce, ou un restaurant. Si vous séjournez dans un lieu où la présence des blattes est confirmée, vous avez un risque non négligeable d’en transporter chez vous à votre retour. Ces nuisibles se glissent très facilement dans vos bagages ou dans les cartons en toute discrétion. C’est seulement de retour chez vous après un certain temps que vous vous rendez compte de leur présence au sein de votre logement sans faire le lien avec votre voyage précédent.
Les achats d’occasion
Il est tentant d’acheter du matériel d’occasion, notamment parce qu’il est facile de s’en procurer de nos jours. Cependant, nous ne connaissons pas l’état du matériel en question. Comment savoir si le moteur de notre réfrigérateur n’est pas infesté de cafards ? Le beau four acheté à un prix très raisonnable est peut-être infesté sans que vous puissiez le voir. Personne ne pense à se munir d’une lampe et à faire une inspection minutieuse de l’état du matériel. La surprise peut être terrible quelques temps après l’installation du matériel. L’infestation peut alors commencer ! Les moteurs des appareils électroménagers sont un endroit propice au développement de l’insecte. Les blattes peuvent être transportées chez vous via un appareil électroménager d’occasion ou un meuble que vous venez d’acquérir. Par prudence, mieux vaut acheter du matériel neuf, et dans tous les cas, une inspection minutieuse de l’appareil d’occasion est requise. Tous les meubles ou électroménagers ayant été principalement dans une cuisine sont susceptibles de transférer ces nuisibles. La présence de petites taches noires dans les interstices du mobilier peut être le signe d’excréments de blattes. Soyez vigilant lors de votre achat.
Les livraisons de colis
Mauvaise nouvelle pour les fans de shopping ! En vous faisant plaisir, vous risquez éventuellement d’avoir de nouveaux colocataires. Tous les colis qui doivent être distribués sont stockés dans de grands entrepôts. Ces entrepôts, qui emmagasinent des milliers de colis, ont de forts risques d’être infestés par les insectes nuisibles comme les blattes ou les cafards. Il est difficile, voire impossible, de contrôler une infestation dans ce genre de lieux. Lors de la livraison de votre colis, soyez attentif aux surprises… Il peut être contaminé. Par mesure de sécurité, inspectez-le. Si vous le pouvez, déballez-le à l’extérieur de votre domicile. Ne tardez pas à jeter l’emballage en carton du colis. Le travail d’inspection peut alors commencer.
Une mauvaise hygiène
Une hygiène moyenne voire mauvaise de votre logement permet une prolifération importante et rapide des blattes. L’insalubrité du lieu est quant à elle à l’origine des cas les plus graves d’infestation. Le cafard, quelle que soit l’espèce : blatte germanique, blatte orientale, blatte rayée ou blatte américaine, a besoin d’humidité et d’un accès à de la nourriture. Il est relativement simple de limiter mécaniquement la prolifération de l’insecte en adoptant des gestes simples. Tout d’abord, il convient de ne rien laisser d’attractif à disposition pour la blatte, en particulier de la nourriture. Ne laissez rien à l’air libre. Utilisez des contenants hermétiques pour ranger vos aliments entamés, par exemple. Une maison désordonnée est un terrain de jeu supplémentaire pour les blattes, qui peuvent se cacher et se multiplier à volonté. Il est également évident qu’une cuisine qui n’est pas correctement nettoyée représente un risque supplémentaire d’infestation et de développement de l’insecte. Rangez, nettoyez et stockez vos denrées alimentaires dans des contenants hermétiques. L’objectif est de rendre la vie compliquée à ces nuisibles.
Le voisinage
La présence de blattes chez vous peut également s’expliquer par l’infestation de votre voisinage. Il est difficile voire impossible d’échapper à une contamination si votre immeuble est infecté et qu’il n’est pas traité fréquemment et correctement. La morphologie de l’insecte lui permet de se faufiler absolument partout. Les blattes peuvent longer les canalisations d’eau ou d’air de votre immeuble et ainsi passer d’un appartement à un autre sans aucune difficulté. Bouchez vos fissures et alertez le syndic ou votre gestionnaire locatif sur la présence de blattes dans les parties communes. La réactivité est la clé de la réussite dans la désinsectisation.
Les égouts
Les égouts et les canalisations sont des voies d’accès fréquentes pour les cafards, notamment les blattes orientales, dans votre habitation. Elles apprécient particulièrement les lieux sombres, humides et chauds pour s’installer. Vérifiez régulièrement l’état de la canalisation de votre cuisine et de votre salle de bains afin de pouvoir réagir rapidement et éviter ainsi d’avoir des colocataires indésirables. Si vous possédez une maison raccordée au tout-à-l’égout, il faudra traiter vos canalisations et, dans certains cas, contacter le service d’hygiène de votre mairie pour traiter cette infestation dans les réseaux.
Conclusion
Il est important de comprendre comment les blattes arrivent chez vous afin de pouvoir prendre les mesures nécessaires pour éviter une infestation. Que ce soit lors de vos déplacements, de vos achats d’occasion, des livraisons de colis, de votre hygiène personnelle ou de l’infestation dans votre voisinage, restez vigilant et prenez les mesures adéquates pour protéger votre habitation.
