Après 40 ans, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté en adoptant quelques mesures simples.
Faire plus souvent l’amour
Toutes les femmes n’ont pas des cycles réguliers, et même si c’est le cas, le moment de l’ovulation est susceptible de varier d’un cycle à l’autre. Par conséquent, mieux vaut ne pas restreindre ses rapports sexuels au jour présumé de l’ovulation.
Si l’ovule ne peut être fécondé que pendant 24 heures, les spermatozoïdes survivent environ trois à cinq jours dans l’utérus. Il est donc plus probable de tomber enceinte lors d’un rapport survenant dans les trois jours précédant l’ovulation.
Par ailleurs, la fréquence des rapports sexuels améliore la qualité des spermatozoïdes, qui deviennent moins mobiles après une abstinence de cinq à six jours. Quatre rapports ou plus par semaine serait la fréquence optimale pour faire un enfant. En revanche, faire l’amour plusieurs fois par jour diminue la concentration des spermatozoïdes et pourrait diminuer les chances de fécondation.
Réduire les impacts négatifs sur la fertilité masculine
L’obésité, le tabagisme et l’alcoolisme sont néfastes pour la fertilité masculine. Les pantalons moulants sont également susceptibles de contrarier les projets de parentalité. En effet, les testicules doivent être à une température d’environ 35°C (contre 37°C pour le reste du corps) afin de produire les spermatozoïdes en quantité et en qualité optimales. Or les vêtements trop prêts du corps réchauffent les organes génitaux. Mieux vaut investir dans des pantalons et des caleçons larges et en coton.
Privilégier une alimentation équilibrée
La qualité de l’alimentation influence la fertilité. Si le surpoids est souvent un ennemi de la fécondité, c’est aussi le cas de la maigreur et des régimes hypocaloriques. Lorsqu’une perte de poids est recommandée, mieux vaut s’y mettre avant d’envisager une grossesse. Les conseils d’un nutritionniste s’imposent car il faut éviter les carences, à la fois pour tomber enceinte et pour un bon déroulement de la grossesse.
Renoncer au tabac et à l’alcool
Le tabac et l’alcool sont néfastes pour la fécondité. La nocivité du tabac sur le fœtus est connue, mais son impact négatif sur la fécondité est souvent ignoré. Non seulement la fécondité féminine est diminuée par le tabagisme, mais de surcroît celui-ci diminue le nombre et la mobilité des spermatozoïdes chez l’homme.
Quant à l’alcool, sa consommation doit être arrêtée, en cas de désir de grossesse et pendant toute la grossesse.
Éviter les médicaments anti-inflammatoires
Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (aspirine, ibuprofène, par exemple) bloquent la production des prostaglandines, des hormones qui interviennent à plusieurs niveaux dans le processus de reproduction (ovulation, fécondation et implantation de l’embryon dans l’utérus). Il est préférable d’éviter ces traitements en cas de désir de grossesse.
Prévenir une carence en acide folique Dès le désir d’enfant, il est recommandé de consulter un médecin afin qu’il puisse prescrire un complément d’acide folique (vitamine B9), qui est une vitamine nécessaire à la bonne formation du système nerveux du fœtus. Pour être pleinement efficace, ce traitement doit être initié au moins un mois avant la fécondation. L’acide folique n’augmente pas les chances de fécondation, mais il permet d’éviter des malformations fœtales.
Comment identifier le moment de l’ovulation ?
La courbe de température
Généralement réalisée sur plusieurs mois, la courbe de température sert à déterminer si l’ovulation a bien lieu et si elle survient toujours au même moment du cycle. L’ovulation s’accompagne en effet chez la plupart des femmes d’une élévation de la température corporelle d’environ 0,5°C. C’est pourquoi la prise de température chaque matin au réveil, avant de se lever, permet de détecter le moment où l’ovulation se déclenche. L’ovule n’étant fécondable que pendant environ 24 heures, la courbe de température peut surtout servir d’outil pour anticiper la date d’ovulation du cycle suivant.
Les tests d’ovulation
Des tests d’ovulation sont désormais disponibles en pharmacie. Ces tests urinaires détectent le pic hormonal qui va déclencher l’ovulation. Le couple peut alors identifier les jours les plus fertiles du cycle, c’est-à-dire de J-3 à J+1 autour de l’ovulation, ce qui maximise les chances de fécondation.