Avant son arrivée dans votre foyer, le chiot que vous aurez choisi doit avoir été correctement socialisé. Un travail que vous devrez poursuivre.
Vous pouvez adopter un chiot dès l’âge de 8 semaines. Toutefois, de nombreux éleveurs et amateurs passionnés préfèrent parfois attendre l’âge des 3 mois du chiot pour le céder. Cela est gage d’une bonne socialisation.
L’arrivée du chiot dans votre foyer constitue un grand changement pour lui
Pour le chiot qui va arriver chez vous, c’est un grand bouleversement dans sa vie. Tout d’abord, il quitte sa mère et sa fratrie. Ensuite, il part du milieu de vie auquel il était habitué depuis sa naissance pour intégrer un lieu qu’il ne connaît pas. Comprenez bien qu’il a de quoi être perturbé.
Tous les chiens ne réagissent pas de la même façon. Il y a ceux qui s’adaptent très vite, qui sont très à l’aise. D’autres chez qui cela demande un peu plus de temps.
Attention à ce que votre chiot ne s’attache pas à vous à l’excès
Le chiot va rapidement s’attacher à vous. Et vous allez certainement craquer ! Attention, le travail de socialisation débuté auparavant doit être poursuivi. Tous comme l’apprentissage de la propreté et celui progressif des ordres de base.
Calmer un chiot qui pleure fait partie de l’éducation. Les premières nuits peuvent être difficiles. Laissé seul dans une pièce, votre absence peut être source d’anxiété pour lui. Il va alors pleurer, gémir, couiner.
Votre chiot doit apprendre à rester seul
Si vous cédez aux premières sollicitations de sa part, cela en sera fini. Bien entendu, cela fait de la peine ou bien énerve quelque peu. Que faire face à un chiot qui pleure ? il faut l’ignorer. Cela peut paraître « cruel », mais c’est la meilleure attitude à adopter.
Le chiot doit apprendre à rester seul. Aussi bien la nuit que lors de vos absences. Si vous répondez à ses appels, si vous laissez votre chien vous suivre partout et en permanence, vous risquez de développer chez lui un hyperattachement.
Ce trouble du comportement survient lorsque le chien est trop en contact avec son maître. Des pleurs, des aboiements, des hurlements à la mort, voire de la malpropreté ou de la destruction peuvent en résulter. Séparé de son maître, à cause de l’hyperattachement, le chien développe une anxiété de séparation.
Votre vétérinaire peut vous aider à traiter ce trouble du comportement qu’il ne faut pas laisser empirer. Parfois, le chien va se blesser, s’automutiler par léchages ou mordillements excessifs.
Les troubles du comportement, lorsqu’ils sont la conséquence de pathologies entraînant des soins, sont pris en charge par l’assurance santé du chien. Celle-ci rembourse également les frais vétérinaires en cas d’accident et/ou de maladie, ce qui permet de gérer sereinement le budget santé de votre compagnon sans avoir à compter ou à renoncer à des soins.
Comment calmer un chiot qui pleure ?
#Ce qu’il ne faut pas faire
– Ne faites pas dormir le chiot dans votre chambre. Ou alors, au pire et s’il reste calme, dans son panier dans un coin de la pièce.
– Ne répondez pas à ses sollicitations lorsqu’il pleure, gémit ou aboie.
– Lors des retrouvailles, ne vous précipitez pas sur lui pour le câliner. Ignorez-le quelques minutes. C’est à vous qu’il revient d’initier le contact.
– Ne réprimandez pas votre chiot s’il a fait des bêtises. Ne lui mettez pas le nez dans un pipi ou dans ses déjections. Et ne nettoyez pas en sa présence.
#Ce qu’il faut faire
– Avant de le laisser seul, restez à ses côtés un peu de temps sans vous occuper de lui plus que ça. Il ne faut pas qu’il associe l’endroit à un lieu de punition.
– Laissez-lui en plus d’une couche confortable des jouets. Un Kong, par exemple, dans lequel vous glisserez de la pâtée ou un jouet avec des croquettes à l’intérieur pourront lui permettre de s’occuper.
– Des phéromones naturelles que vous trouverez chez votre vétérinaire notamment peuvent apaiser votre chiot et l’aider à lutter contre le stress et l’anxiété. On les trouve sous forme de spray, colliers ou encore diffuseur. Leur achat peut être financé à l’aide du budget prévention de votre assurance santé animale.
– Quittez la pièce en l’ignorant.
Les pleurs du chiot sont un mauvais moment à passer. Mais il ne faut ni céder ni s’énerver. Rapidement, les choses doivent rentrer dans l’ordre. Cela ne vous empêchera pas de profiter de votre compagnon tout en faisant en sorte que chacun reste à sa place. Vous aurez à vos côtés un chien bien dans sa tête et qui ne vous aimera pas moins, au contraire.
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