L’un des principaux obstacles à la souscription d’une assurance invalidité est le coût. En effet, les primes d’assurance invalidité peuvent être élevées, notamment pour les personnes âgées et les travailleurs manuels. Il est donc essentiel pour les consommateurs de peser le pour et le contre afin de déterminer s’ils peuvent se permettre une protection complète et durable.
Le montant de la prime mensuelle dépend du montant de la rente d’invalidité souhaitée. Des contrats abordables offrant une rente d’invalidité de 1 000 € sont disponibles à partir de 20 € par mois. Cependant, pour maintenir son niveau de vie, il est souvent nécessaire de convenir d’une rente d’invalidité plus élevée, ce qui entraîne des primes plus élevées. Des primes mensuelles allant jusqu’à 100 € pour une protection adéquate de la capacité de travail ne sont pas rares.
Les facteurs de calcul des primes
Pour déterminer la prime, les compagnies d’assurance tiennent compte de différents facteurs de risque. Par conséquent, le coût final dépend des circonstances individuelles de chaque demandeur. Les caractéristiques suivantes influencent le montant de la prime :
- L’âge d’entrée
- La durée de l’assurance
- La profession actuelle (travailler dans un métier à risque augmente la prime)
- Le niveau d’activité physique dans le travail
- Le montant de la rente (plus la rente d’invalidité convenue est faible, plus la prime est avantageuse)
- Des suppléments peuvent s’appliquer pour des loisirs à risque ou des antécédents médicaux
Le calcul des coûts inclut également l’utilisation des excédents. Les assurés peuvent choisir si la participation aux bénéfices doit être déduite de la prime. Dans ce cas, l’assureur indique un montant brut et un montant net de la prime. Si les excédents ne se développent pas comme prévu ou si le risque est sous-estimé, l’assureur peut augmenter la prime jusqu’au montant de la prime brute.
Suppléments pour antécédents médicaux
Bonne nouvelle : toutes les affections médicales ne conduisent pas automatiquement au rejet de la demande. Dans certains cas, la compagnie d’assurance peut exiger une surprime. Cela est généralement possible pour des affections relativement mineures telles que les allergies.
Si la maladie qui a entraîné une surprime lors de la souscription du contrat est guérie, les assurés peuvent demander à la compagnie d’assurance de réexaminer la nécessité de la surprime.
Une protection contre l’invalidité coûte cher pour les métiers et loisirs à risque
Pour de nombreux artisans, l’assurance contre l’invalidité est trop coûteuse. Les échafaudagistes, les couvreurs, les mineurs et les paysagistes font partie des groupes professionnels qui paient les primes les plus élevées pour l’assurance invalidité. Même les personnes travaillant dans des métiers sociaux doivent s’attendre à des coûts relativement élevés. Cependant, elles sont également exposées à un risque élevé d’invalidité. Il convient donc d’évaluer si l’effort financier en vaut la peine pour couvrir ce risque élevé.
Ce ne sont pas seulement les personnes exerçant une profession à risque qui sont souvent réticentes à payer des primes élevées. L’assurance invalidité peut également être coûteuse pour les personnes ayant des loisirs à risque. Le hockey sur glace, l’escalade et même l’équitation peuvent avoir un impact significatif sur la prime. Cependant, si l’activité de loisir n’est pas déclarée à la compagnie d’assurance, il y a un risque de ne pas recevoir le plein montant de la rente d’invalidité en cas de sinistre.
Pas d’obligation de déclaration après la souscription de l’assurance
Un bon assureur en invalidité devrait renoncer à exiger la déclaration d’informations après la souscription de l’assurance. Cela signifie que les assurés n’ont pas à informer leur assureur d’un changement d’emploi ou d’un loisir risqué après avoir souscrit une assurance (voir également : obligation de déclaration précontractuelle). Par exemple, si une personne passe d’un emploi peu risqué et peu coûteux comme informaticien à un emploi physique et donc plus coûteux comme jardinier, elle n’a pas à en informer son assureur. Sinon, la compagnie d’assurance ajusterait non seulement la prime en fonction de la nouvelle profession, mais il y aurait également le risque de ne pas informer la compagnie d’assurance du changement ou de le faire trop tard. Et cela pourrait entraîner une réduction ou même un refus de paiement en cas de sinistre.