Un outil indispensable pour découvrir le CMS d’un site : Wappalyzer
Disponible sous forme d’extension Google Chrome, Wappalyzer est un outil extrêmement pratique. En un clic, il permet de trouver le CMS d’un site ainsi que de nombreuses informations techniques. Donc, si vous vous demandez quel CMS est utilisé par un site, demandez simplement à Wappalyzer !
Wappalyzer a été créé en 2008 par Elbert Alias, rendu possible grâce à AOE media GmbH, une société leader sur l’Open Source en Allemagne. Il est disponible sur Chrome, Firefox, Edge et Safari.
Comment installer et utiliser Wappalyzer pour connaître le CMS utilisé par un site ?
Rendez-vous sur le Chrome Webstore à l’adresse suivante :
Téléchargez et installez l’extension. Ensuite, il vous suffit de vous rendre sur le site de votre concurrent, de cliquer sur l’icône installée dans la barre de votre navigateur, et le tour est joué ! L’icône est dynamique : un “W” s’affiche si le site est sous WordPress, un petit visage pour Drupal, etc.
Wappalyzer et les autres navigateurs
Wappalyzer fonctionne avec tous les grands navigateurs du marché.
Retrouvez les liens de téléchargement : Wappalyzer pour Chrome | Wappalyzer pour Safari | Wappalyzer pour Firefox | Wappalyzer pour Edge
Les utilisations de Wappalyzer
Les utilisations de Wappalyzer sont multiples. Bien sûr, il est toujours intéressant de connaître en un clic la configuration technique du site web d’un concurrent, d’un client ou d’un fournisseur. Savoir si le CMS est à jour dans sa dernière version. Mais cela va plus loin, car Wappalyzer ne se limite pas au CMS. Il fournit également des informations sur la configuration d’analyse, le framework, le langage de programmation du site web et même les bibliothèques JavaScript.
Un tel outil est également précieux pour mener une étude sectorielle. Par exemple, notre étude sur les CMS dans le secteur de l’assurance a montré que Liferay et Jahia étaient encore largement utilisés.
Comment savoir si un site web est créé avec WordPress ?
C’est la même chose avec l’extension Wappalyzer. Il vous suffit de l’installer et en un clic sous Google Chrome, vous aurez la réponse. Oui ou non, ce site est sous WordPress. En prime, vous aurez même un aperçu des widgets, des frameworks JavaScript et de la solution d’analyse utilisée sur le site. Que demander de plus ?
Pour quels sites cela fonctionne-t-il ?
Absolument tous ! Que ce soit les sites de marque, les sites éditoriaux, les sites e-commerce ou les sites de rencontres, Wappalyzer permet de connaître quel CMS et quelle plateforme sont réellement utilisés.
Les autres extensions et outils pour connaître le CMS d’un site :
WhatCMS
Un outil très simple, basique même : WhatCMS. Il vous suffit de saisir le domaine du site recherché sur la page web du service, et le tour est joué.
Vous pouvez également trouver les sites web pour lesquels d’autres utilisateurs ont récemment consulté le CMS et le nom associé. Plutôt malin !
Builtwith
Cet outil a une approche légèrement différente des deux précédents, car il va bien au-delà de la découverte du CMS. Il permet de lister toutes les technologies, trackers, frameworks, tags de remarketing, solutions d’analyse, plugins de CMS, etc., présents sur un site. La liste peut être longue et un peu indigeste, mais elle a le mérite d’être la plus exhaustive possible.
Pour utiliser Builtwith, il vous suffit de saisir l’URL du site à analyser, et le reste est automatique. De plus, BuiltWith est également disponible comme extension pour Chrome, Firefox ou Safari. Un vrai plus !
Quelques exemples
La MAIF sous Jahia
INTERIALE sous WordPress
GENERALI sous Drupal
METLIFE sous Adobe Experience Manager (AEM)
Pourquoi il est important d’avoir un CMS à jour ? La sécurité avant tout !
En plus de corriger les éventuels bugs, de fournir de nouvelles fonctionnalités ou d’améliorer les performances, les mises à jour servent surtout à corriger les failles de sécurité. En effet, si vous laissez un CMS sans mise à jour, vous exposez votre site à des attaques faciles de la part des hackers.
Les CMS les plus populaires, tels que WordPress, Drupal ou Joomla, développés en PHP, sont “Open Source” avec une licence GNU. Leur code est donc connu et plus facilement exploitable par un hacker qui, via un robot, va parcourir votre site, détecter une version exploitable et l’infecter. Du côté de Java, le CMS Liferay est incontournable, notamment dans le secteur de l’assurance.
Il est donc important :
- de suivre scrupuleusement les mises à jour publiées par l’éditeur de votre CMS,
- de s’assurer de la popularité et du sérieux des plugins/modules que vous installez, afin qu’ils soient eux aussi régulièrement mis à jour.
Attention, ces mises à jour doivent être effectuées en tenant compte de votre environnement serveur (versions de PHP, par exemple) et nécessitent des tests de compatibilité en fonction des mises à jour mineures ou majeures.
Pourquoi chercher à connaître le CMS d’un site ?
Il existe des centaines de CMS (propriétaires ou non) et plus de 50% des sites web dans le monde sont maintenant gérés via un CMS.
WordPress est en tête, suivi de Joomla et Drupal, mais selon les secteurs, ce classement peut varier. Par exemple, dans l’assurance/mutuelle, c’est plutôt Drupal, puis WordPress, Jahia, EZ Platform, Typo 3. Connaître le CMS, c’est un peu comme connaître le langage de programmation d’un site web, sa technologie.
Le choix de s’orienter vers tel ou tel CMS peut donc être compliqué, sachant qu’il faut avant tout que le CMS réponde à vos besoins et que vous soyez sûr de sa pérennité.
L’approche peut donc consister à s’inspirer des bonnes pratiques et à mener une étude approfondie de la concurrence.
C’est pourquoi connaître le CMS d’un site dont vous appréciez les fonctionnalités, le bon référencement sous Google, la renommée, est une information intéressante. Pour étudier vos concurrents en matière de SEO, vous pouvez également utiliser SEMRush ou Ubersuggest.
Vous envisagez de refondre votre site web ? Voici la méthode pour préparer la refonte de votre site internet sous CMS
Chercher le CMS d’un site web signifie souvent que vous êtes dans une phase active d’anticipation de la refonte de votre site. Voici la méthodologie que nous suivons. Vous pouvez la télécharger librement.
Quelle place accorder au CMS dans la rédaction de votre cahier des charges ?
Si vous envisagez de refondre votre site, la rédaction du cahier des charges fonctionnel et technique sera souvent la première étape. En ce qui concerne le CMS, il faudra être extrêmement précis : allez-vous le conserver, le mettre à jour, le faire évoluer ? Quel plan de migration est prévu ?
Ce cahier des charges servira de base à votre processus d’appel d’offres. Vous pouvez télécharger ici un gabarit de cahier des charges de refonte de site web.
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