Il existe de nombreuses raisons parfaitement légitimes pour enregistrer un appel vocal sur votre iPhone. Alors que de nombreuses applications tierces offrent cette fonctionnalité sur les smartphones Android, Apple a une approche très stricte en matière de protection de la vie privée. Par conséquent, les iPhones ont des limitations qui empêchent l’utilisation directe d’applications similaires.
Le problème réside dans le fait que les applications iOS n’ont tout simplement pas l’autorisation de capturer l’audio des appels à partir du même appareil. Heureusement, il existe une astuce, à condition d’avoir un autre appareil doté d’un microphone à portée de main. La procédure est en réalité très simple : il vous suffit de passer votre appel, d’activer le haut-parleur, et d’ouvrir l’application Dictaphone sur un autre iPhone ou toute autre application/logiciel d’enregistrement audio sur un autre appareil.
Comment enregistrer un appel vocal sur iPhone ?
Voici les étapes à suivre :
- Lancez l’appel.
- Informez votre interlocuteur que la conversation sera enregistrée.
- Activez le mode haut-parleur.
- Démarrez l’enregistrement audio sur un autre appareil (iPhone ou autre).
Pour obtenir de meilleurs résultats, rapprochez le microphone de cet appareil des haut-parleurs de l’iPhone utilisé pour l’appel, et placez-vous à une distance comprise entre 50 cm et 1 mètre de l’appareil chargé de l’enregistrement. En effet, le son de la voix est souvent plus fort que celui capturé depuis les haut-parleurs d’un smartphone.
Une fois l’enregistrement terminé, vous pouvez archiver le fichier audio. Si le format est courant ou ouvert, il est également facilement partageable.
Est-il légal d’enregistrer un appel vocal en France ? Quelles sont les conditions ?
Il est tout à fait légal d’enregistrer un appel vocal en France, à condition d’informer votre interlocuteur et d’être partie prenante de la conversation. Si vous ne prévenez pas vos correspondants, enregistrer une conversation n’est pas en soi une violation de la loi, même si l’un d’entre eux pourrait s’y opposer. Cependant, tout dépend de ce que vous prévoyez de faire avec ces enregistrements.
En principe, tant que vous ne diffusez pas les enregistrements en question et que vous n’avez pas l’intention de les utiliser devant la justice, vous ne vous exposez à aucune complication juridique. En revanche, si vous enregistrez une conversation à laquelle vous ne participez pas, vous tombez sous le coup de la Loi sur le secret des communications. Dans ce cas, vous vous exposez à une peine de un à quatre ans de prison et à une amende importante.
Il existe également un cas plus subtil. Si vous participez à une conversation avec une personne que vous accusez de harcèlement, d’extorsion de fonds ou de chantage, par exemple, il est parfois possible d’enregistrer la conversation à l’insu de votre interlocuteur et de présenter cet enregistrement devant la justice. Cependant, dans ce cas, il est impératif de ne jamais le diffuser.
Si les conditions sont respectées et que l’enregistrement est accepté par le magistrat, il peut être considéré comme un “moyen de preuve” plutôt qu’une preuve à part entière. Tout dépendra du reste du dossier. Néanmoins, il peut être cité au cours des discussions et aider le juge à décider de la culpabilité ou non de quelqu’un, dans le contexte de l’affaire.
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