Comment financer son MBA

Comment financer son MBA

Un MBA peut être coûteux, avec des frais de scolarité allant de 15 000 à 87 000 euros. En plus de cela, il y a les dépenses de la vie quotidienne à considérer. De plus, lorsqu’on s’engage dans un MBA à temps plein, on ne perçoit pas de salaire pendant toute la durée de la formation. Pour un Executive MBA, bien que le coût soit plus élevé, il offre la possibilité de continuer à travailler. Il existe plusieurs options de financement à explorer et les écoles proposent aux candidats de les guider dans ce processus. Par exemple, HEC a mis en place des ateliers d’aide au financement. Anne Villate, chargée de programme Executive MBA d’Audencia, reconnaît que l’accompagnement des candidats dans la recherche de financement est une partie importante de son travail.

Activer le compte personnel de formation

Le compte personnel de formation (CPF) peut financer une partie du cursus pour les personnes en activité ou en reconversion professionnelle. Il est donc accessible aux personnes suivant un MBA ou un Executive MBA. Dans le but de rendre le financement plus équitable, la réforme de la formation professionnelle a cependant réduit certains apports. “Auparavant, le CPF finançait en moyenne 60 % d’un EMBA. Pour les dossiers déposés en 2019, le financement est passé à 30 %”, note Anne Villate. Lorsque le financement provenant du CPF diminue, soit l’entreprise, soit l’individu doit mettre la main à la poche.

LIRE  Comment optimiser la gestion d’une flotte automobile ?

Solliciter son employeur

Le plan de développement des compétences de l’entreprise (anciennement plan de formation) est une piste à explorer. Que vous travailliez pour une grande entreprise ou une PME, les candidats à un MBA peuvent s’adresser à leur Opco (opérateur de compétences, anciennement Opca). Après avoir étudié les possibilités qui leur sont offertes, les entreprises peuvent également accepter de financer directement une partie de la formation. Certaines entreprises demandent à leurs salariés d’utiliser leurs congés, mais d’autres, au lieu de fournir une aide financière, offrent une flexibilité horaire, voire continuent de payer les jours d’absence, en totalité ou en partie.

Contracter un prêt bancaire

Dans la plupart des cas, un prêt bancaire est nécessaire. Toutes les écoles ont négocié des accords à des taux avantageux pour leurs étudiants. De nombreux participants à un MBA choisissent d’utiliser ces accords comme argument lorsqu’ils négocient un prêt auprès de leur propre banque.

Demander une bourse d’études

Les écoles proposent toutes des bourses ciblées : pour les femmes (qui sont moins représentées, notamment dans les Executive MBA), pour les candidats de pays émergents, des bourses d’excellence, des bourses pour favoriser la diversité, et pour encourager l’entrepreneuriat. L’Insead a également créé une bourse pour des profils hors norme. Les bourses EMBA d’Audencia fonctionnent par tranches. Le montant du financement dépend de l’apport personnel du candidat : s’il finance lui-même la totalité du coût du cursus, il recevra le financement maximum ; s’il est déjà largement financé, il obtiendra le montant minimum.

Bénéficier d’un tarif préférentiel

Les établissements proposent un tarif préférentiel pour les personnes qui transmettent leur dossier d’inscription en avance, soit au moins trois mois avant le début du cursus.

LIRE  Vendre en ligne : Guide complet pour 2023

S’adresser au fonds Prodigy Finance

Il n’est pas facile pour un étudiant étranger de convaincre les banques du pays dans lequel il souhaite étudier de lui accorder un crédit. Le fonds participatif Prodigy Finance, créé par d’anciens élèves de grandes écoles et d’universités prestigieuses ainsi que des investisseurs institutionnels, peut intervenir dans ce cas. Lancé en 2006 par d’anciens de l’Insead, son but est de fournir des crédits à ceux qui étudient à l’étranger, dans des établissements renommés, et qui ont du mal à obtenir un prêt bancaire.