Comment l’Ami, la voiture sans permis pour les jeunes, a séduit la jeunesse branchée

Comment l’Ami, la voiture sans permis pour les jeunes, a séduit la jeunesse branchée

voiture électrique des 14 ans

Elle est apparue en juin 2020 et depuis lors, vous avez certainement croisé la Citroën Ami, un véhicule électrique (tout petit) hors norme qui peut être conduit dès l’âge de… 14 ans, avec seulement un brevet de sécurité routière, le BSR. Elle s’est taillé une place sur le marché et compte déjà plus de 20 000 ventes.

Un engouement chez les jeunes

La minicitadine sans permis offre une autonomie de 75 kilomètres, sa vitesse est limitée à 45 km/h et elle est régulièrement garée devant les collèges et les lycées (huppés). Elle cartonne auprès des jeunes.

Selon Actu.fr, le garage de la célèbre marque de La Baule (Loire-Atlantique) en vend “une toutes les deux semaines”. Mais il faut être patient car “il y a actuellement un délai de six à huit mois”.

De plus, l’Ami a également réussi à se démarquer des circuits de distribution habituels de la marque en établissant un partenariat avec le duo Fnac-Darty, où on peut également la trouver. Elle est également disponible en quelques clics sur Internet.

Un petit cube de 2,41 mètres de long

Comptez environ 7 000 euros, en profitant notamment des 1000 euros de “bonus écologique” du gouvernement, pour acquérir cette micro-voiture au look très particulier. Il est également possible de la louer pour environ 30 euros par mois, après un premier loyer d’environ 3 500 euros, nous indique un concessionnaire. Une option souvent privilégiée.

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Ce petit cube de 2,41 mètres de long (environ vingt centimètres de moins qu’une Smart), 1,39 mètre de large et 1,52 mètre de haut peut être branché sur n’importe quelle prise domestique, sans avoir besoin d’une installation de recharge spécifique. Il faut environ trois heures pour une charge complète.

Un choix pratique pour les jeunes

À Deauville et Trouville-sur-Mer (Calvados), l’Ami a trouvé son jeune public. On peut en voir des dizaines garées à proximité des collèges et des lycées, raconte Le Pays d’Auge.

“Proportionnellement au nombre d’habitants, c’est la ville où il y en a le plus en France”, indiquait il y a quelques mois Victor Mary, directeur marketing du groupe de distribution automobile Mary.

Quand les parents ont les moyens, “c’est hyper pratique”, résume une collégienne de Deauville. “Je prends ma voiture quand je veux, pour aller où je veux, avec des copines”. Lorsque le choix entre le scooter et une voiture sans permis s’est présenté aux parents de Zoé, ils n’ont pas hésité longtemps. “Ma maman était plus favorable à une voiture pour des questions de sécurité. Un scooter, c’est plus dangereux”, résume l’adolescente.

La rançon du succès

Dans les Côtes-d’Armor, à Pléneuf-Val-André, Valentine, 14 ans et en classe de troisième, tient également le même discours enthousiaste dans Le Penthièvre. “J’utilise ma voiture pour aller faire les courses. Et pour emmener mes chiens chez le vétérinaire, Coton, Nuage et Neige, les bichons chéris de la famille”.

Deux places. Pas de coffre. Pas d’autoradio, mais quand même une prise USB pour brancher le téléphone. Une voiture idéale pour les petites villes, mais pas pour de longs trajets.

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Malgré son succès, l’Ami a suscité quelques critiques. Sur Facebook, plusieurs groupes se sont créés pour dénoncer “les délais de livraison non respectés” et les problèmes techniques, notamment les serrures de portes qui se bloquent, voire les portes qui s’ouvrent en roulant… Et en cas de panne, les concessionnaires n’ont pas toujours de voiture sans permis à prêter.

Sans compter les commentaires indignés sur les réseaux sociaux d’automobilistes alarmés de voir des ados rouler “sans connaître le Code de la route”…

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