Comment lutter contre la pollution des océans : des solutions à portée de main !

Que peut-on faire pour lutter contre la pollution des océans ?

Chaque pays est responsable de la zone maritime située à proximité de ses côtes, au moins sur les 200 premiers milles marins (370 kilomètres). Mais plus on s’éloigne des côtes, plus la mer devient une zone difficile à contrôler car elle appartient à tout le monde et donc à personne. Il n’y a pas de force internationale chargée de faire respecter la loi en mer, ce qui entraîne des activités illégales, comme l’explique Cristina Barreau, juriste spécialisée dans la protection des océans au sein de l’association Surfrider.

Impossible d’enlever les déchets des océans

Face à cette situation, comment peut-on nettoyer les océans ? “Il est impossible de récupérer tous les déchets plastiques, car il y en a trop et les microplastiques sont très difficiles à éliminer. De plus, de nouveaux déchets continuent d’arriver”, déclare Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. Il compare cette situation à une fuite d’eau au sol : peut-on s’acharner à éponger cette eau toute sa vie ou bien faut-il tout simplement fermer le robinet ? La solution réside donc dans la réduction de la production de déchets. Bien qu’il existe des alternatives au plastique, ces matériaux sont souvent plus coûteux.

Que peut-on faire pour lutter contre la pollution des océans ?

Des actions concrètes sont possibles !

Si rien n’est fait d’ici 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans. Il est donc crucial d’agir dès maintenant. “À l’origine, le plastique est conçu pour durer. Il y a une grande différence entre un jouet en plastique et l’emballage plastique d’un paquet de gâteaux qui est jeté immédiatement”, souligne Jean-François Ghiglione. Dès 2021, une dizaine de produits plastiques à usage unique, tels que les pailles, les couverts jetables et les tiges de ballons gonflables, seront interdits dans l’Union européenne. En France, cette interdiction concerne déjà les assiettes, les gobelets et les cotons-tiges depuis janvier. Cependant, les associations de protection de l’environnement estiment que ces mesures ne sont pas suffisantes.

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Nettoyage de la pollution des océans

Nous avons le pouvoir d’agir !

“Les premiers responsables de la pollution des océans ne sont pas les consommateurs, mais plutôt l’agriculture industrielle et les industries elles-mêmes. Nous, en tant que consommateurs, avons néanmoins un certain pouvoir : si nous arrêtons d’acheter des produits plastiques à usage unique, les entreprises seront obligées de changer leur mode de production”, conseille Cristina Barreau.

Soyons donc conscients de notre influence en tant que consommateurs et adoptons des habitudes plus respectueuses de l’environnement. Ensemble, nous pouvons contribuer à la préservation de nos océans et à la réduction de la pollution plastique.