Comment lutter contre le réchauffement climatique selon le GIEC

Comment lutter contre le réchauffement climatique selon le GIEC

Il est temps d’agir pour mettre en place des solutions efficaces ! Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) donne une lueur d’espoir tout en restant alarmant. Rédigé par 278 chercheurs de 65 pays, ce rapport détaille les différentes solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais attention, il ne reste que trois ans pour inverser la tendance et limiter le réchauffement à +1,5 degré. Voici un aperçu des technologies préconisées pour lutter contre le changement climatique.

Le potentiel des véhicules électriques

Selon le GIEC, les véhicules électriques alimentés par de l’électricité décarbonée offrent le plus grand potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les transports terrestres. Le passage à une mobilité 100 % électrique pourrait réduire ces émissions de 30 à 70 % d’ici à 2050. De plus, le prix de ces véhicules a diminué de 85 % entre 2010 et 2019, ce qui a favorisé leur adoption. Cependant, pour accompagner cette transition, des investissements continus seront nécessaires. Il est également important de souligner que la fabrication des batteries soulève des préoccupations quant à l’utilisation de certains minéraux.

Miser sur l’éolien et le solaire

Le coût de l’énergie solaire a baissé de 85 % depuis 2010 et celui de l’énergie éolienne de 55 %. Le déploiement de ces technologies est en augmentation, mais reste insuffisant pour répondre aux exigences climatiques. La part de marché combinée du solaire photovoltaïque et de l’éolien est encore inférieure à 10 %. Afin d’atteindre les objectifs, la production mondiale d’électricité à faible émission de carbone devra atteindre 100 % d’ici à 2050.

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Capturer le CO2, une solution à double tranchant

La capture et l’élimination du CO2 sont des technologies controversées en raison de leur coût élevé, de leur efficacité parfois limitée, de leur consommation d’eau et d’énergie. Cependant, le GIEC estime que ces technologies pourraient être nécessaires pour garantir que tout dépassement de température reste temporaire. Le rapport mentionne notamment les techniques de BECC (bioénergie avec captage et stockage du carbone), qui consistent à capturer le CO2 à partir de centrales à biomasse. Il est important de souligner que ces technologies ne doivent pas être considérées comme une solution miracle pour mettre fin à notre dépendance aux énergies fossiles.

La transition numérique : des impacts limités

Le rapport du GIEC souligne que les impacts positifs de la transition numérique sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre sont plutôt limités. Cependant, il existe peu de données à ce sujet. De plus, une mauvaise gestion de cette transition pourrait avoir des effets secondaires néfastes tels qu’une augmentation des déchets électroniques, des inégalités accrues, etc. Par exemple, bien que le télétravail permette de réduire les émissions liées aux déplacements, le développement du commerce en ligne augmente les besoins de transport.

Il est important de préciser que les technologies ne sont qu’un axe d’amélioration parmi d’autres. La réduction de notre consommation d’énergies fossiles, la fin du charbon, la reforestation, la réduction de la consommation de viande, la réorganisation des villes en faveur des espaces piétons sont également des solutions urgentes à mettre en œuvre.

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