Passer votre permis, financer une formation, acheter ou faire réparer une voiture, devenir propriétaire… Vous avez besoin d’obtenir un prêt bancaire alors que vous travaillez actuellement en intérim ou en CDD ? Pas de panique ! Il existe des solutions pour vous permettre de réaliser vos projets.
Prêt bancaire sans CDI : une pratique qui se développe
Vous êtes intérimaire ou en CDD et vous avez un projet à financer ? Pas de panique ! Les banques sont de moins en moins réticentes à prêter de l’argent à celles et ceux qui ne travaillent pas en CDI. Les organismes de crédit ont dû s’adapter aux évolutions du marché du travail, et à la part de plus en plus importante d’actifs et d’actives qui enchaînent les emplois temporaires à durée déterminée. Afin de compenser le risque pris, les banques appliquent toutefois des taux de crédit parfois plus élevés.
Sous quelles conditions obtenir un prêt en CDD ou en intérim ?
Le sésame pour accéder au crédit à la consommation est la stabilité ! Pour rassurer votre banque et prouver votre solvabilité, vous devez idéalement :
- Être en mission ou en contrat de travail au moment de votre demande de prêt.
- Justifier d’au moins 18 mois (voire jusqu’à 2 ans pour certains organismes) de période d’emploi enchaînant les missions et les contrats de façon quasi ininterrompue.
- Avoir connu peu de périodes d’inactivité entre vos missions ou vos CDD sur les 5 dernières années en moyenne.
- Effectuer vos missions ou vos contrats généralement pour la même société ou le même groupe, et/ou avec la même agence d’emploi.
- Exercer un métier recherché, dans un secteur porteur et où des emplois sont généralement disponibles tout au long de l’année.
- Présenter une gestion irréprochable de vos finances personnelles.
Pour obtenir un crédit, il faut que votre taux d’endettement (c’est-à-dire le montant de vos mensualités de remboursement) ne dépasse pas 33% de vos revenus, soit un tiers. Cela vous évite de vous retrouver en situation de surendettement.
Emprunter sans CDI : faites appel à des organismes spécialisés
En effet, certaines banques ou certains organismes de crédit proposent des solutions de prêt spécialement dédiées aux personnes en intérim ou en CDD. Elles offrent parfois des conditions de remboursement modulables en temps réel, pour adapter la date de paiement de vos mensualités, voire leur montant : vous pouvez payer moins en période d’inactivité, et plus dès que votre situation professionnelle s’améliore.
Des institutions comme la CAF ou certaines collectivités territoriales accordent aussi des prêts spécifiques, par exemple pour financer le permis de conduire, une formation, ou encore de l’équipement de nécessité, n’hésitez pas à vous renseigner !
Connaissez-vous le FASTT ?
Le FASTT (Fonds d’action sociale du travail temporaire) vous accompagne dans votre projet ! Financée par les agences d’intérim, cette association à but non lucratif propose aux intérimaires trois solutions de prêt bancaire classiques. Ces crédits allant de 500 à 12 000 € vous aident à financer votre projet (travaux, acquisition ou réparation de véhicule, achat de mobilier ou d’électroménager…). Pour ceux ou celles qui ne réunissent pas les conditions exigées pour les crédits bancaires, le FASTT propose un microcrédit d’un maximum de 6 000 € destiné à faciliter le maintien ou l’accès à l’emploi.
Obtenir un prêt immobilier en intérim ou en CDD : c’est possible !
Ce n’est pas parce que vous êtes intérimaire ou en CDD que vous devez renoncer à devenir propriétaire ! Certes, ce sera plus difficile que si vous aviez un CDI, mais vous pouvez tout de même acheter un appartement à condition de remplir certaines conditions.
Comme évoqué ci-dessus, un maximum de stabilité professionnelle et une gestion très prudente de vos finances seront exigés par les banques. Vous devrez également constituer un apport correspondant au moins à 10% de la valeur du bien immobilier que vous voulez acheter.
Le financeur sera également très attentif à ce qu’on appelle le « saut de charge », qui correspond à la différence entre votre loyer actuel et la mensualité de remboursement du prêt : si votre mensualité est identique, voire inférieure à votre loyer actuel, c’est un argument de plus pour convaincre votre banquier de vous prêter !
Enfin, d’autres possibilités existent pour mettre toutes les chances de votre côté, à savoir :
- Avoir un co-emprunteur ou une co-emprunteuse ayant le statut de salarié·e en CDI.
- Être soutenu·e par un garant financièrement solide (un membre de votre famille par exemple).
- Faire appel à un courtier pour dénicher et négocier une possibilité de crédit adaptée.
Pour vous aider à accéder à la propriété, Action Logement propose des prêts immobiliers allant jusqu’à 40 000 € à taux réduit de 0,5%, à destination des salarié·es, quel que soit leur type de contrat de travail.
Passer votre permis, financer une formation, acheter ou faire réparer une voiture, devenir propriétaire… Vous avez besoin d’obtenir un prêt bancaire alors que vous travaillez actuellement en intérim ou en CDD ? Pas de panique ! Il existe des solutions pour vous permettre de réaliser vos projets.
Prêt bancaire sans CDI : une pratique qui se développe
Vous êtes intérimaire ou en CDD et vous avez un projet à financer ? Pas de panique ! Les banques sont de moins en moins réticentes à prêter de l’argent à celles et ceux qui ne travaillent pas en CDI. Les organismes de crédit ont dû s’adapter aux évolutions du marché du travail, et à la part de plus en plus importante d’actifs et d’actives qui enchaînent les emplois temporaires à durée déterminée. Afin de compenser le risque pris, les banques appliquent toutefois des taux de crédit parfois plus élevés.
Sous quelles conditions obtenir un prêt en CDD ou en intérim ?
Le sésame pour accéder au crédit à la consommation est la stabilité ! Pour rassurer votre banque et prouver votre solvabilité, vous devez idéalement :
- Être en mission ou en contrat de travail au moment de votre demande de prêt.
- Justifier d’au moins 18 mois (voire jusqu’à 2 ans pour certains organismes) de période d’emploi enchaînant les missions et les contrats de façon quasi ininterrompue.
- Avoir connu peu de périodes d’inactivité entre vos missions ou vos CDD sur les 5 dernières années en moyenne.
- Effectuer vos missions ou vos contrats généralement pour la même société ou le même groupe, et/ou avec la même agence d’emploi.
- Exercer un métier recherché, dans un secteur porteur et où des emplois sont généralement disponibles tout au long de l’année.
- Présenter une gestion irréprochable de vos finances personnelles.
Pour obtenir un crédit, il faut que votre taux d’endettement (c’est-à-dire le montant de vos mensualités de remboursement) ne dépasse pas 33% de vos revenus, soit un tiers. Cela vous évite de vous retrouver en situation de surendettement.
Emprunter sans CDI : faites appel à des organismes spécialisés
En effet, certaines banques ou certains organismes de crédit proposent des solutions de prêt spécialement dédiées aux personnes en intérim ou en CDD. Elles offrent parfois des conditions de remboursement modulables en temps réel, pour adapter la date de paiement de vos mensualités, voire leur montant : vous pouvez payer moins en période d’inactivité, et plus dès que votre situation professionnelle s’améliore.
Des institutions comme la CAF ou certaines collectivités territoriales accordent aussi des prêts spécifiques, par exemple pour financer le permis de conduire, une formation, ou encore de l’équipement de nécessité, n’hésitez pas à vous renseigner !
Connaissez-vous le FASTT ?
Le FASTT (Fonds d’action sociale du travail temporaire) vous accompagne dans votre projet ! Financée par les agences d’intérim, cette association à but non lucratif propose aux intérimaires trois solutions de prêt bancaire classiques. Ces crédits allant de 500 à 12 000 € vous aident à financer votre projet (travaux, acquisition ou réparation de véhicule, achat de mobilier ou d’électroménager…). Pour ceux ou celles qui ne réunissent pas les conditions exigées pour les crédits bancaires, le FASTT propose un microcrédit d’un maximum de 6 000 € destiné à faciliter le maintien ou l’accès à l’emploi.
Obtenir un prêt immobilier en intérim ou en CDD : c’est possible !
Ce n’est pas parce que vous êtes intérimaire ou en CDD que vous devez renoncer à devenir propriétaire ! Certes, ce sera plus difficile que si vous aviez un CDI, mais vous pouvez tout de même acheter un appartement à condition de remplir certaines conditions.
Comme évoqué ci-dessus, un maximum de stabilité professionnelle et une gestion très prudente de vos finances seront exigés par les banques. Vous devrez également constituer un apport correspondant au moins à 10% de la valeur du bien immobilier que vous voulez acheter.
Le financeur sera également très attentif à ce qu’on appelle le « saut de charge », qui correspond à la différence entre votre loyer actuel et la mensualité de remboursement du prêt : si votre mensualité est identique, voire inférieure à votre loyer actuel, c’est un argument de plus pour convaincre votre banquier de vous prêter !
Enfin, d’autres possibilités existent pour mettre toutes les chances de votre côté, à savoir :
- Avoir un co-emprunteur ou une co-emprunteuse ayant le statut de salarié·e en CDI.
- Être soutenu·e par un garant financièrement solide (un membre de votre famille par exemple).
- Faire appel à un courtier pour dénicher et négocier une possibilité de crédit adaptée.
Pour vous aider à accéder à la propriété, Action Logement propose des prêts immobiliers allant jusqu’à 40 000 € à taux réduit de 0,5%, à destination des salarié·es, quel que soit leur type de contrat de travail.