Comment parier sur le PMU en utilisant les cotes

Comment parier sur le PMU en utilisant les cotes

Dans le monde des paris sportifs, les cotes jouent un rôle essentiel au PMU. Cependant, contrairement aux paris sportifs traditionnels, les paris hippiques sont mutualisés. Cette différence peut parfois créer des confusions chez les débutants des courses de chevaux, qui sont habitués aux cotes “fixes” utilisées dans d’autres sports. Les cotes au PMU varient en fonction du volume des paris, plutôt que d’un bookmaker spécifique.

Les cotes au PMU reflètent la probabilité du gain attendu en cas de réussite du pari, tout comme dans les paris sportifs. Toutefois, il est important de comprendre que la cote indiquée au moment de la prise du pari peut être différente de la cote au moment du paiement des gains. Contrairement aux autres sports, il n’y a pas de coteur fixe pour les paris hippiques. La cote finale est déterminée en fonction des enjeux misés.

L’interprétation des cotes dans les courses de chevaux

Les cotes jouent un rôle crucial dans les courses hippiques, car elles expriment les attentes placées sur chaque cheval. Elles permettent de distinguer facilement les favoris des outsiders. Cependant, il est important de garder à l’esprit que dans le sport, rien n’est jamais acquis et les surprises sont nombreuses. Les cotes ne sont donc qu’une interprétation des gains potentiels si le cheval choisi remporte la course.

Comment ça fonctionne ?

Pour comprendre les cotes dans les courses hippiques, il suffit de se familiariser avec les fractions utilisées dans les calculs. Chaque cheval a sa propre cote, associée aux gains potentiels. Lorsque la cote est présentée sous forme de fraction, le numérateur représente la mise et le dénominateur est le montant total des paris. Par exemple, une cote de 19/1 signifie qu’il y a une mise sur ce cheval pour 19 autres paris contre. En d’autres termes, 1900 mises ont été placées sur les autres chevaux.

Le rapport correspond au montant que le parieur recevra si le cheval sur lequel il a parié arrive premier. Par exemple, pour une cote de 19/1, si le parieur a misé 1 euro, il recevra 19 euros après prélèvement ou 24 euros avant prélèvement. Le rapport est donc de 20. Il est important de noter que le bénéfice réalisé est de 19 euros, car il faut déduire la mise initiale. En général, la plupart des parieurs ne font pas la distinction entre la cote et le rapport. Maintenant que nous avons éclairci la spécificité des cotes dans les courses hippiques, nous savons que le cheval sur lequel nous avons misé avait une cote de 19 contre 1 et aurait pu rapporter 20 euros.

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Pronostics PMU : comment les lire ?

Les chiffres de 1 à 9 correspondent à la place du cheval à l’arrivée. Le chiffre “0” indique que le cheval ne fait pas partie des 10 premiers, mais se trouve plus loin dans le classement. Le “T” signifie que le cheval ou le jockey est tombé pendant la course, tandis que le “A” indique que le cheval a été arrêté pendant l’épreuve.

Lecture d’un programme de course de chevaux

Pour obtenir des informations détaillées sur une course, vous pouvez utiliser le site www.geny.com, qui est clair et complet. Ce site est gratuit, mais vous devez créer un compte avec une adresse e-mail pour profiter de toutes les fonctionnalités et de l’historique des courses.

Calcul pour gagner au PMU

Pour calculer le prix d’un ticket pour un report PMU, il faut :

  • Multiplier le nombre de paris engagés pour chaque course (un cheval joué en vainqueur et placé compte pour 2 paris)
  • Multiplier le résultat obtenu par la mise de départ.

Le choix du bon cheval dans les courses hippiques

Le choix du cheval repose sur de bonnes bases ! Voici quelques conseils :

  • Évitez les favoris au trot comme au plat, car ils ne gagnent que rarement et ne rapportent rien en cas de victoire.
  • Évitez les chevaux qui n’ont pas de performances régulières.

Les différents types de paris hippiques

Il existe de nombreux types de paris hippiques, et il revient au turfiste de faire les meilleurs pronostics pour gagner de l’argent. Vous pouvez jouer au tiercé à partir d’une base ou tenter des paris combinés pour augmenter vos chances.

Le pari simple gagnant ou placé

C’est le jeu le plus simple : choisissez un cheval et misez soit “gagnant” soit “placé”. Si vous misez sur “gagnant”, le cheval doit remporter la course pour toucher le gain correspondant. Si vous misez sur “placé”, le cheval choisi doit arriver parmi les trois premiers (ou les deux premiers s’il y a entre 4 et 7 chevaux dans la course) pour obtenir le gain correspondant. Au guichet, indiquez “gagnant le…” suivi du numéro du cheval que vous souhaitez jouer, ou “placer le…” suivi du numéro du cheval.

Le pari couplé gagnant

Dans ce type de pari, vous choisissez 2 chevaux. Vous gagnez si les 2 chevaux choisis arrivent parmi les deux premiers, peu importe l’ordre d’arrivée. Pour les courses de 4 à 7 partants, vous devez spécifier l’ordre d’arrivée. Au guichet, dites “couple gagnant” suivi des numéros des 2 chevaux choisis.

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Le pari couplé placé

Dans ce cas, vous devez choisir 2 chevaux. Vous gagnez si les 2 chevaux choisis arrivent parmi les trois premiers. Ce type de pari peut être engagé sur toutes les courses hippiques d’au moins 8 partants. Au guichet, indiquez “couplé placé” suivi des numéros des 2 chevaux choisis.

Le pari trio

Ce type de pari consiste à choisir les 3 chevaux qui arriveront parmi les trois premiers, peu importe l’ordre d’arrivée. Les courses PMU pour lesquelles ces paris peuvent être engagés sont indiquées sur le programme. Au guichet, dites “trio” suivi des numéros des 3 chevaux choisis.

Il existe d’autres types de paris hippiques pour tenter votre chance, tels que le quinté, le quarté, le tiercé quarté, le tiercé quarté quinté, le quinté du jour, les courses du jour et la course de quinté.

La cote fixe et le pari mutualisé

Le pari mutualisé est spécifique aux courses hippiques et se différencie du pari à cote fixe pratiqué dans les pays anglo-saxons. Dans un pari à cote fixe, un coteur travaillant pour le bookmaker fixe la cote en fonction de son analyse de la course. Le bookmaker encaisse ensuite les paris en se basant sur les cotes établies par le coteur.

Avant le début de la course, le coteur et le bookmaker ne font qu’un et collectent les paris sur les hippodromes. Ces paris étaient considérés comme des paris à cotes fixes, ce qui signifie que le gain versé correspondait à la valeur de la cote au moment du pari multipliée par la mise.

Cependant, avec l’introduction des paris mutualisés dans les courses hippiques, ce terme n’est plus approprié. Dans le cadre des paris mutuels, l’opérateur qui encaisse les paris ne se soucie plus du résultat de la course. Tous les paris sont regroupés dans un pot commun, redistribué aux gagnants en proportion de leurs mises. Après prélèvement d’une commission (environ 15 % pour le PMU) pour financer les taxes, les sociétés organisatrices des courses hippiques et le bookmaker lui-même, les gains sont distribués aux parieurs.

Comment calculer la cote d’un partant ?

La cote finale d’un partant est établie après la fin des paris sur la course. Elle est calculée en fonction du nombre de parieurs ayant misé sur une combinaison spécifique et de la somme des paris sur cette combinaison. Le bookmaker peut alors afficher la cote finale pour chaque combinaison gagnante. La cote correspond au facteur multiplicateur permettant de calculer les gains. Les opérateurs de courses hippiques n’affichent pas les cotes pour les paris multiples avant les dernières minutes de la course.

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La cote affichée avant la course correspond à la cote calculée sur la base des paris simples gagnants. En pariant sur un cheval, la cote baisse en fonction de la somme du pari, mais est également influencée par le montant total des paris sur ce cheval.

Dans les petites courses, il est possible que les cotes varient rapidement en fonction de quelques paris seulement, car la somme totale des paris est faible. En revanche, les évolutions de cotes sont généralement significatives dans les courses hippiques de renom. Cela signifie qu’elles sont le résultat de paris d’un montant très élevé (plusieurs milliers d’euros). Toutefois, il faut prendre en compte que ces variations peuvent être le résultat de paris placés par des parieurs avertis ou simplement des joueurs occasionnels.

Pourquoi les cotes évoluent-elles ?

Les cotes évoluent au fur et à mesure des paris placés par les turfistes. En général, on distingue trois types de cotes : la première cote, la cote actuelle et la cote finale. La première cote est publiée la veille de la course et correspond à une estimation de la cote du partant. Les bookmakers publient la cote actuelle le jour de la course à partir de 10 heures. Au PMU, elle est actualisée toutes les 30 minutes, puis toutes les minutes à 10 minutes du début de la course. La cote finale est annoncée après la fin de la course, une fois que la somme totale des paris a été calculée pour chaque combinaison.

Avant l’ère des paris en ligne, la cote du matin représentait plus de 90 % des paris totaux sur une course. Un changement de cote quelques minutes avant la course pouvait être un signal fort pour les turfistes. De plus en plus de parieurs se sont rendu compte qu’il était important d’attendre le dernier moment pour obtenir des informations sur la course avant de placer un pari. Avec les paris mutualisés, il est devenu difficile de corréler les changements de cotes tardives à une information fiable permettant de faire le meilleur pronostic.

Utiliser les cotes pour parier

Pour le parieur, l’intérêt des paris hippiques réside dans la capacité à faire des pronostics plus précis que la plupart des joueurs (comme en témoignent les cotes). Cela est vrai quel que soit le bookmaker, qu’il s’agisse du PMU, de Genybet, Zeturf, Betclic, Unibet, Winamax ou tout autre site turf français agréé. Certaines techniques permettent de repérer les écarts importants entre les cotes annoncées et le résultat réel de la course, comme le calcul de la cote théorique.

Jusqu’à présent, nous avons parlé des cotes utilisées par les bookmakers pour calculer les gains des parieurs. Cependant, il est possible de calculer ce que l’on appelle une “cote théorique” qui représente la “valeur absolue” du cheval. La meilleure cote théorique est obtenue en se basant sur la carrière du cheval : Cote théorique = nombre de courses / nombre de victoires.

Chaque turfiste aborde les paris hippiques à sa manière, et il n’y a pas de méthode meilleure que les autres. L’objectif est toujours de gagner, mais la rentabilité n’est pas nécessairement l’objectif ultime visé par tous les parieurs.