Comment prendre soin de votre gorge pendant l’allaitement ?

Comment prendre soin de votre gorge pendant l’allaitement ?

Mal de gorge, fièvre, gastro… Rien de plus courant que de se questionner sur son allaitement quand on est malade. Comment savoir si cela ne représente aucun risque pour le bébé ? Que faut-il faire et quels sont les gestes à adopter ? Réponse, ici ! 😉

Allaitement et maladie : une combinaison possible

Rassurez-vous, lorsque vous êtes malade, vous avez la possibilité de continuer l’allaitement sans aucun problème ! La mère est contagieuse avant l’apparition des premiers symptômes donc le bébé est sans doute déjà infecté avant même que vous ne vous en rendiez compte. La fièvre ne justifie pas l’arrêt de l’allaitement. Qu’il s’agisse d’une grippe, d’un rhume, d’une angine ou d’une gastro, la maman fabrique des anticorps qui sont transmis au bébé par le biais du lait maternel et cela booste ses défenses immunitaires. En cas de maladies courantes et même si vous souffrez de pathologies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension, il n’y a pas de contre-indication à l’allaitement !

Soulager un mal de gorge pendant l’allaitement

Enrouement, toux, difficulté à avaler et à respirer ou encore écoulement, le mal de gorge s’accompagne souvent de plusieurs autres symptômes et peut être particulièrement difficile à vivre pour la maman, d’autant plus lorsqu’elle doit s’occuper de son bébé. Même si le mal de gorge reste un symptôme courant, il est douloureux et on a souvent tendance à moins manger et à moins boire quand il apparaît. Tous ces éléments peuvent faire baisser la lactation et donc compliquer l’allaitement. N’hésitez pas à utiliser un tire-lait si vous vous sentez trop faible pour allaiter !

À lire aussi  7 Conseils de Pro pour une Peau Nette et Sans Imperfections

Mais comment soigner un mal de gorge lorsque vous allaitez ?

Pour vous soulager d’un mal de gorge, vous avez la possibilité de prendre un traitement compatible avec l’allaitement. Attention, l’automédication est plus que déconseillée pendant l’allaitement ! Il est préférable de consulter votre médecin, votre pharmacien ou votre sage-femme avant toute prise de comprimés. La prise de sirop, de paracétamol, d’ibuprofène, de pastilles à l’eucalyptus et d’un spray nasal et buccal est compatible avec l’allaitement mais il est important de respecter les doses prescrites par votre professionnel.le de santé. Vous pouvez également vous tourner vers des remèdes naturels ou des astuces de grand-mère comme de l’eau chaude mélangée à du miel, du jus de citron et du gingembre ou encore faire un gargarisme avec de l’eau salée. La tisane peut également être une bonne alternative pour calmer et soulager la douleur, sachant qu’elle favorise la production de lait maternel qui sera potentiellement mise à mal durant cette période.

❗ Nous vous conseillons de ne prendre un antibiotique que sur prescription médicale de votre médecin car beaucoup ne sont pas compatibles avec l’allaitement.

Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à télécharger l’application May. Une équipe d’infirmières puéricultrices et de pédiatres vous répond 7j/7 de 8h à 22h.

Précautions à prendre pour éviter de contaminer son bébé

Les maladies courantes ne vous empêchent pas de poursuivre l’allaitement. Pour autant, vous pouvez prendre des précautions. N’hésitez pas à mettre un masque lorsque vous allaitez pour éviter toute contamination par contacts salivaires. Vous l’aurez compris, il va falloir éviter les bisous pendant quelque temps ! Il est aussi conseillé de perpétuer les gestes hygiéniques de base en se lavant les mains avant et après chaque tétée.

À lire aussi  Fauteuil relax électrique 2 moteurs Le Français

❗ Il est probable que vous n’allaitiez plus au sein mais au tire-lait pendant un petit laps de temps. Si tel est le cas, tentez de continuer à vous hydrater car une bonne hydratation est favorable à la production de lait.

Dans quelles situations faut-il arrêter l’allaitement ?

Très peu de situations nécessitent l’arrêt complet de l’allaitement. Il s’agit la plupart du temps de maladies infectieuses rares. C’est le cas pour :

  • Un herpès sur le sein
  • Un cancer du sein en cours de traitement
  • Un virus de la leucémie humaine à lymphocyte de type 1
  • Une tuberculose active et non traitée
  • Un cas de séropositivité : le VIH pouvant se transmettre via le lait maternel, il est nécessaire de ne pas pratiquer l’allaitement.

Dans certains cas, l’allaitement est arrêté pour une durée déterminée. Lorsque vous avez contracté la varicelle 5 jours avant ou 2 jours après l’accouchement, vous ne pouvez pas allaiter au sein. L’entretien de la lactation ne pourra se faire qu’en tirant le lait, jusqu’à ce que vous soyez guéris. Comptez environ 7 à 10 jours. Si vous avez la varicelle en dehors de cette période, il vous est tout à fait possible de poursuivre l’allaitement. L’infection urinaire à germe résistant est souvent soignée avec un traitement incompatible avec l’allaitement. En cas de fièvre inexpliquée, votre médecin peut également vous demander d’arrêter l’allaitement temporairement jusqu’au diagnostic.

Qu’il s’agisse de pathologies chroniques ou de maladies courantes, l’allaitement peut être poursuivi. Rassurez-vous car dans la majorité des situations cela n’est pas dangereux pour le bébé ! Restez tout de même vigilante et n’hésitez pas à consulter un.e professionnel.le de santé dès lors que vous vous sentez mal ou que vous développez des symptômes.

À lire aussi  Mes 15 astuces pour une visite réussie au Mont Saint-Michel