L’inflation maintient son niveau élevé, atteignant environ 6% sur un an en ce début d’année 2023, malgré les efforts des banques centrales pour la contenir en augmentant leurs taux directeurs. Cette situation exceptionnelle bouleverse l’équilibre établi et incite les particuliers à évaluer l’impact de cette situation sur leurs finances personnelles. Dans ce contexte, il est urgent de revoir nos placements, en particulier ceux destinés à protéger notre épargne.
L’impact de l’inflation sur l’épargne
L’inflation, qui a fait un retour en force en 2022, s’installe durablement. Les banques centrales ont augmenté depuis plusieurs mois leurs taux directeurs pour tenter de la contenir, ce qui a des répercussions sur les marchés, notamment le marché des obligations. Les récentes émissions obligataires sont devenues attractives après de nombreuses années de rendements faibles.
Conséquence : les placements à capital garanti qui servent à épargner, sensibles au marché des obligations où ils sont largement investis, ont vu leur rendement augmenter au cours des derniers mois. Ainsi, le rendement du fonds euros de l’assurance-vie a remonté pour la première fois en plus de 20 ans. Les taux d’intérêt du livret A, du LDDS, du LEP, du CEL et du PEL ont également été revus à la hausse. C’est également le cas de nombreux autres livrets non réglementés.
Cependant, malgré ces hausses, les taux d’inflation restent supérieurs aux taux d’intérêt proposés par les comptes épargne. En février 2023, l’inflation sur un an est de 6% alors que les livrets d’épargne réglementée les plus populaires, tels que le livret A et le LDDS, affichent un taux d’intérêt de 3%. Le livret d’épargne populaire propose un taux de 6,1%, mais il est soumis à des conditions de ressources et ne concerne que moins de la moitié des Français. De plus, son plafond, fixé à 7 700 euros, est relativement bas. Les livrets bancaires classiques offrent des taux d’intérêt très similaires à celui du livret A pour les meilleurs, voire un taux d’intérêt bien inférieur pour les moins avantageux. En résumé, l’ensemble des comptes épargne, y compris le fonds euros de l’assurance-vie, ne parviennent pas à compenser l’inflation (exception faite du LEP). Cela signifie que l’argent placé sur ces supports d’épargne perd en pouvoir d’achat.
Face à l’inflation, il est important d’investir
Pour faire fructifier son capital à long terme, il est essentiel de le placer dans des investissements offrant un rendement supérieur à l’inflation, c’est-à-dire actuellement supérieur à 6%. La solution qui s’impose pour valoriser son patrimoine est l’investissement sur les marchés immobiliers et financiers, en particulier le marché des actions. En effet, les actions offrent le meilleur rendement sur le long terme. Depuis sa création, le CAC 40 a ainsi délivré en moyenne chaque année un rendement d’environ 7%. Le MSCI World, un indice boursier regroupant des milliers d’entreprises de 23 pays, offre quant à lui un rendement annuel moyen de 8,71% depuis sa création le 31 décembre 1987. Il est également important de noter que l’investissement en actions sur une longue période permet de bénéficier de la magie des intérêts composés. Les dividendes réinvestis permettent de multiplier les performances de vos investissements grâce à l’effet boule de neige. Les intérêts génèrent à leur tour des intérêts et stimulent la performance du placement.
Le marché immobilier, souvent considéré comme une valeur refuge, peut également être envisagé pour valoriser un capital en période d’inflation. La hausse des prix de l’immobilier en période d’inflation est souvent au moins équivalente à l’inflation, voire supérieure. À long terme, le marché immobilier est haussier, même ajusté à l’inflation.
Même en période d’inflation élevée, il est nécessaire d’épargner
Cependant, ces investissements sur les marchés financiers et immobiliers ne doivent être envisagés que sur le long terme en raison des risques qui leur sont associés. Il est donc nécessaire de disposer d’une perspective d’investissement moyen à long terme. Les placements à capital garanti, même s’ils entraînent une érosion du pouvoir d’achat face à l’inflation, restent nécessaires dans plusieurs cas de figure.
Tout d’abord, il est recommandé de mettre de l’argent de côté sur des comptes épargne pour constituer une épargne de précaution ou un fonds d’urgence. Ce matelas de sécurité vous permettra de faire face à toutes les dépenses imprévues et urgentes et doit donc être conservé sur un compte dont le capital est garanti et dont vous pouvez retirer votre argent à tout moment.
L’épargne est également nécessaire pour toutes vos dépenses à court terme, telles que le financement de vos prochaines vacances par exemple. Cela implique de mettre de l’argent de côté que vous devrez récupérer intact à une date rapprochée.
Enfin, les comptes épargne peuvent aussi éventuellement servir à sécuriser les plus-values réalisées sur les marchés financiers lorsque l’horizon d’investissement approche de sa fin. Par exemple, cela peut être intéressant dans les dernières années de votre vie active ou l’année précédant l’achat de votre résidence principale. Vous pouvez opter pour des livrets bancaires, mais également envisager un compte à terme (CAT), qui, moyennant un blocage des fonds pendant une certaine durée, propose un rendement relativement attractif.
Attention, dans tous les cas, il est conseillé de placer votre épargne sur des comptes épargne plutôt que de la laisser dormir sur votre compte courant. En effet, même si les comptes épargne offrent un rendement inférieur à l’inflation, le compte courant, lui, ne génère absolument aucun intérêt.
L’inflation maintient son niveau élevé, atteignant environ 6% sur un an en ce début d’année 2023, malgré les efforts des banques centrales pour la contenir en augmentant leurs taux directeurs. Cette situation exceptionnelle bouleverse l’équilibre établi et incite les particuliers à évaluer l’impact de cette situation sur leurs finances personnelles. Dans ce contexte, il est urgent de revoir nos placements, en particulier ceux destinés à protéger notre épargne.
L’impact de l’inflation sur l’épargne
L’inflation, qui a fait un retour en force en 2022, s’installe durablement. Les banques centrales ont augmenté depuis plusieurs mois leurs taux directeurs pour tenter de la contenir, ce qui a des répercussions sur les marchés, notamment le marché des obligations. Les récentes émissions obligataires sont devenues attractives après de nombreuses années de rendements faibles.
Conséquence : les placements à capital garanti qui servent à épargner, sensibles au marché des obligations où ils sont largement investis, ont vu leur rendement augmenter au cours des derniers mois. Ainsi, le rendement du fonds euros de l’assurance-vie a remonté pour la première fois en plus de 20 ans. Les taux d’intérêt du livret A, du LDDS, du LEP, du CEL et du PEL ont également été revus à la hausse. C’est également le cas de nombreux autres livrets non réglementés.
Cependant, malgré ces hausses, les taux d’inflation restent supérieurs aux taux d’intérêt proposés par les comptes épargne. En février 2023, l’inflation sur un an est de 6% alors que les livrets d’épargne réglementée les plus populaires, tels que le livret A et le LDDS, affichent un taux d’intérêt de 3%. Le livret d’épargne populaire propose un taux de 6,1%, mais il est soumis à des conditions de ressources et ne concerne que moins de la moitié des Français. De plus, son plafond, fixé à 7 700 euros, est relativement bas. Les livrets bancaires classiques offrent des taux d’intérêt très similaires à celui du livret A pour les meilleurs, voire un taux d’intérêt bien inférieur pour les moins avantageux. En résumé, l’ensemble des comptes épargne, y compris le fonds euros de l’assurance-vie, ne parviennent pas à compenser l’inflation (exception faite du LEP). Cela signifie que l’argent placé sur ces supports d’épargne perd en pouvoir d’achat.
Face à l’inflation, il est important d’investir
Pour faire fructifier son capital à long terme, il est essentiel de le placer dans des investissements offrant un rendement supérieur à l’inflation, c’est-à-dire actuellement supérieur à 6%. La solution qui s’impose pour valoriser son patrimoine est l’investissement sur les marchés immobiliers et financiers, en particulier le marché des actions. En effet, les actions offrent le meilleur rendement sur le long terme. Depuis sa création, le CAC 40 a ainsi délivré en moyenne chaque année un rendement d’environ 7%. Le MSCI World, un indice boursier regroupant des milliers d’entreprises de 23 pays, offre quant à lui un rendement annuel moyen de 8,71% depuis sa création le 31 décembre 1987. Il est également important de noter que l’investissement en actions sur une longue période permet de bénéficier de la magie des intérêts composés. Les dividendes réinvestis permettent de multiplier les performances de vos investissements grâce à l’effet boule de neige. Les intérêts génèrent à leur tour des intérêts et stimulent la performance du placement.
Le marché immobilier, souvent considéré comme une valeur refuge, peut également être envisagé pour valoriser un capital en période d’inflation. La hausse des prix de l’immobilier en période d’inflation est souvent au moins équivalente à l’inflation, voire supérieure. À long terme, le marché immobilier est haussier, même ajusté à l’inflation.
Même en période d’inflation élevée, il est nécessaire d’épargner
Cependant, ces investissements sur les marchés financiers et immobiliers ne doivent être envisagés que sur le long terme en raison des risques qui leur sont associés. Il est donc nécessaire de disposer d’une perspective d’investissement moyen à long terme. Les placements à capital garanti, même s’ils entraînent une érosion du pouvoir d’achat face à l’inflation, restent nécessaires dans plusieurs cas de figure.
Tout d’abord, il est recommandé de mettre de l’argent de côté sur des comptes épargne pour constituer une épargne de précaution ou un fonds d’urgence. Ce matelas de sécurité vous permettra de faire face à toutes les dépenses imprévues et urgentes et doit donc être conservé sur un compte dont le capital est garanti et dont vous pouvez retirer votre argent à tout moment.
L’épargne est également nécessaire pour toutes vos dépenses à court terme, telles que le financement de vos prochaines vacances par exemple. Cela implique de mettre de l’argent de côté que vous devrez récupérer intact à une date rapprochée.
Enfin, les comptes épargne peuvent aussi éventuellement servir à sécuriser les plus-values réalisées sur les marchés financiers lorsque l’horizon d’investissement approche de sa fin. Par exemple, cela peut être intéressant dans les dernières années de votre vie active ou l’année précédant l’achat de votre résidence principale. Vous pouvez opter pour des livrets bancaires, mais également envisager un compte à terme (CAT), qui, moyennant un blocage des fonds pendant une certaine durée, propose un rendement relativement attractif.
Attention, dans tous les cas, il est conseillé de placer votre épargne sur des comptes épargne plutôt que de la laisser dormir sur votre compte courant. En effet, même si les comptes épargne offrent un rendement inférieur à l’inflation, le compte courant, lui, ne génère absolument aucun intérêt.