Jean-Paul, passionné de camping-car et lecteur fidèle du Monde du Camping-Car, nous a récemment écrit pour solliciter notre avis. Suite à un violent orage de grêle, le toit de son camping-car a été sérieusement endommagé. Malheureusement, les experts et techniciens consultés n’ont pas réussi à lui proposer une solution idéale. Face à cette situation, Jean-Paul nous demande notre aide pour trouver une solution adéquate.
La détérioration du toit de votre camping-car peut avoir des conséquences financières considérables lors de sa revente. Il est donc tout à fait compréhensible que notre lecteur souhaite une réparation optimale (bien que l’utilisation actuelle du véhicule ne semble pas compromise). Dans ce type de cas, il est important de rappeler que la protection juridique, offerte notamment par votre club ou association, peut vous permettre d’obtenir d’excellents résultats en cas de litige avec votre assurance. Nous vous invitons à lire notre article sur ce sujet : Protection juridique : une assurance en cas de litige concernant votre camping-car.
Le témoignage de Jean-Claude
Abonné à notre magazine depuis décembre 2006, Jean-Claude est un amoureux du camping-car qui apprécie régulièrement nos contenus. Lors d’un voyage dans le Tarn en juin 2021, son véhicule, un intégral Hymer Exsis 614 de 2014, a été frappé par un violent orage de grêle. Étant donné que le toit de son camping-car est en aluminium et donc non protégé contre la grêle, de nombreux impacts ont été constatés, principalement sur cette partie du véhicule. Le 2 juillet, son camping-car a été expertisé et trois options de traitement lui ont été proposées :
- Le remplacement de la tôle du toit, mais l’expert et le technicien estiment que cela pourrait entraîner des problèmes d’étanchéité futurs.
- Le traitement des impacts visibles sans utilisation d’une échelle, sans prise en compte des impacts non visibles.
- Le traitement des impacts visibles sans échelle, ainsi que l’application d’un produit rugueux pour les autres impacts. Cependant, cette proposition ne semble pas convaincre ni l’expert ni le technicien.
Depuis cette expertise, Jean-Claude n’a reçu aucune nouvelle malgré ses quatre relances. En tant qu’assuré, il est légitime pour lui de privilégier la première solution, mais il peut sentir une certaine réticence à la mettre en œuvre. L’option 3 étant considérée comme un pis-aller, il ne reste donc que l’option 2. Dans ce cas, il est important de noter que le non-traitement de la partie non visible peut entraîner une moins-value lors de la revente. Une telle moins-value peut-elle être estimée et faire l’objet d’une indemnisation de la part de l’assureur ?
Notre réponse
En ce qui concerne l’indemnisation, une négociation est possible avec votre assureur. Il est important de souligner qu’une rénovation complète du toit est envisageable en remplaçant la tôle abîmée par une neuve, même si cette option n’a pas été envisagée jusqu’à présent. Vous pouvez également envisager de demander si une application de résine sur la partie endommagée du toit serait possible pour renforcer sa protection. Une telle proposition pourrait jouer en votre faveur lors de la revente de votre camping-car.
Nous espérons que ces conseils vous seront utiles et vous permettront de trouver une solution satisfaisante pour réparer le toit de votre camping-car abîmé par la grêle. N’hésitez pas à nous tenir informés de la suite des événements et à nous solliciter si vous avez besoin de plus amples informations.
