Françoise, une passionnée de camping-car, a récemment vécu une situation agaçante. Son tableau de bord s’est soudainement allumé d’une alarme inquiétante. Après avoir contacté plusieurs garages en France, elle s’est finalement tournée vers la Suisse pour trouver une assistance professionnelle. Mais pourquoi les garages français n’ont-ils pas pu l’aider?
En tant que femme camping-cariste depuis 5 ans, je voyage seule à bord de mon Mooveo P7. Mon trajet de plus de 1000 km depuis le Morbihan jusqu’en Suisse promettait d’être passionnant.
L’alarme mystérieuse
Au niveau de Rennes, l’alarme moteur se déclenche ! Je décide donc de m’arrêter dans un garage Citroën en espérant obtenir rapidement une solution. Mais le mécanicien me dit que c’est seulement une bulle d’air ou peut-être une poussière et que l’alarme s’éteindra d’elle-même. Je reprends la route en espérant que l’alarme disparaisse, mais rien n’a changé après 100 km. À Laval, j’aperçois un concessionnaire de camping-cars qui, malheureusement, n’a rien pu faire pour moi et m’a simplement donné l’adresse d’un garage Fiat. Chez Fiat, on me dit qu’il faudra attendre plusieurs jours avant de pouvoir m’occuper de mon véhicule, car d’autres véhicules sont déjà en attente. Et bien sûr, c’était l’heure de la pause déjeuner…
Le diagnostic tant attendu
Je continue mon périple et me rends dans un quatrième garage où j’insiste pour obtenir un diagnostic informatique. Malgré leur surcharge de travail, ils acceptent, mais ils ne peuvent pas effectuer les réparations nécessaires. Selon eux, le problème vient du filtre à particules qui doit être remplacé. Mon camping-car n’a que 30 500 km au compteur. Ils me disent que je peux continuer à rouler, mais l’alarme se déclenche de nouveau après seulement une heure.
La réparation enfin réalisée
Après deux jours de route, j’arrive enfin à destination. Dans un garage de la région, on me propose une nouvelle solution : la régénération du filtre et le remplacement uniquement du capteur défectueux. Tout fonctionne à nouveau, et cela n’a pris que deux heures, y compris l’essai et le lavage du camping-car ! Il aura fallu que je franchisse la frontière et que je visite cinq garages pour enfin trouver l’aide et l’assistance nécessaires. À chaque fois, on m’a assuré que l’inaction n’était pas due à un manque de volonté.
La question qui reste en suspens
Comment expliquer cette absence totale d’assistance et de prise en charge ? Est-il nécessaire d’avoir 20 ans, de porter une mini-jupe ou d’être accompagnée par un homme pour bénéficier d’un minimum d’égards?
Ce que je sais maintenant, c’est que lors de ma prochaine panne, j’appellerai mon assurance qui enverra une dépanneuse et je camperai devant la porte du garage jusqu’à ce que les réparations soient faites ! En étant à la retraite, je dispose de tout le temps que ces messieurs prétendent ne pas avoir. En tout cas, un grand merci au garage Bussy de Chavornay, en Suisse, pour son aide, sa disponibilité et son excellent travail. Certes, les tarifs étaient probablement plus élevés qu’en France, mais cela en valait la peine car je suis rentrée chez moi sans aucun problème.
Et vous, avez-vous déjà vécu une situation similaire avec votre camping-car ?