Faire un examen blanc
Voilà, vous êtes finalement décidé à étudier pour le GMAT, mais vous réalisez qu’il y a une multitude d’informations, de conseils et de méthodes… En bref, vous ne savez plus où donner de la tête ! “Est-ce que je devrais commencer par suivre des cours de GMAT ? Est-ce que je devrais étudier de mon côté en premier ? Quels sont les meilleurs livres dans lesquels investir ? Combien de temps cela va me prendre ?”
Cet article a pour but de répondre à toutes ces questions.
La première étape consiste à faire un “practice test”, c’est-à-dire un examen blanc. Beaucoup d’étudiants hésitent à commencer par cela car le test peut être intimidant. Cependant, il est nécessaire de se confronter à la réalité du GMAT dès le début. Vous pouvez trouver un bon “practice test” gratuit sur le site de Manhattan GMAT. Nous vous déconseillons de faire les “practice tests” Kaplan car ils ne reflètent pas vraiment les scores obtenus par les élèves le jour de l’examen officiel. Notre expérience nous montre également que leur analyse post-examen n’est pas aussi précise que celle de Manhattan GMAT. Une fois que vous connaîtrez votre score à ce premier test, il vous sera plus facile de déterminer la quantité de travail qui vous attend. Si vous étudiez avec la bonne stratégie, il vous faudra environ 300 heures de révisions pour améliorer votre score GMAT de 100 points. Par exemple, si vous obtenez un score de 550 à votre “practice test” et que vous visez un score final de 650, il vous faudra probablement entre 300 et 400 heures d’entraînement. Bien sûr, cela peut varier d’un étudiant à l’autre, mais cette estimation peut déjà vous donner une idée générale de la quantité de travail à accomplir. Ainsi, si vous avez terminé vos études il y a plusieurs années, il vous faudra sans doute un peu plus de temps pour vous remettre dans le rythme des révisions qu’un jeune diplômé. Retenez seulement qu’en moyenne, 300 heures équivalent à 100 points.
Quoi étudier et comment ?
La prochaine étape consiste à savoir ce qu’il faut étudier et comment l’étudier. À l’heure actuelle, les livres les plus complets du marché sont édités par Manhattan GMAT. Si vous souhaitez étudier de votre côté, ces manuels sont une bonne option. En revanche, je vous déconseille de commencer par les guides officiels édités par GMAC. Bien que ces guides officiels GMAT contiennent de bonnes questions, leurs explications et leurs stratégies sont loin d’être satisfaisantes. De plus, de nombreux étudiants ont trouvé utiles les questions proposées par GMAT Hacks. Gardez à l’esprit que vous serez comparé à d’autres étudiants, et que la plupart d’entre eux utilisent les guides officiels. Il est donc judicieux d’utiliser des livres que tout le monde n’utilise pas afin d’acquérir des astuces que la plupart ignoreront.
Si vous suivez les cours de GMAT de Vincia Prep, vous aurez bien évidemment accès à de nombreux supports de travail ainsi qu’aux manuels de préparation de Manhattan GMAT.
Travailler seul ou prendre des cours ?
Une dernière question se pose : “Dois-je travailler de mon côté ?” Honnêtement, cela dépend de votre personnalité. Si vous avez besoin de quelqu’un pour vous pousser à travailler, pour vous motiver, alors vous aurez probablement besoin de prendre des cours. Si vous êtes toujours en avance par rapport aux autres élèves ou si, au contraire, vous avez des problèmes d’attention, les cours particuliers seront une bonne option car ils vous permettront d’avancer à votre propre rythme, contrairement à un cours en classe. En revanche, si vous apprenez bien en lisant simplement, si vous savez vous motiver pour étudier de votre côté et surtout, si vous avez beaucoup de temps devant vous, il y a de grandes chances que vous puissiez réviser le GMAT sans avoir à payer pour des cours.
Si vous décidez de ne pas prendre de cours, un conseil essentiel que je peux vous donner est de garder une trace de vos erreurs. Ne jetez rien. Gardez les brouillons de vos exercices. Ainsi, vous pourrez y revenir plus tard, refaire les problèmes qui vous ont posé des difficultés. Assurez-vous donc de prendre soin de vos brouillons, qu’ils soient lisibles et compréhensibles.
