Quelles sont les méthodes de traitement des plaies ?
Chez les individus sans troubles de la coagulation, l’utilisation de médicaments anti-saignements par voie générale est généralement inutile. Une compression de la plaie pendant quelques minutes est souvent suffisante.
Les différentes catégories d’antiseptiques
Il existe de nombreux antiseptiques appartenant à diverses familles chimiques. Ils se distinguent par leur capacité à éliminer un plus ou moins grand nombre de germes. Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine) ainsi que les dérivés du chlore et de l’iode.
Il est préférable d’utiliser des antiseptiques sous forme de doses uniques ou de petits flacons, car une fois ouverts, les antiseptiques peuvent être contaminés. Il est important de respecter les instructions d’utilisation concernant la concentration, le rinçage et la date de péremption, entre autres.
Il est toujours déconseillé d’utiliser plusieurs types d’antiseptiques simultanément, car cela peut annuler leurs effets ou même provoquer l’apparition de produits irritants.
La chlorhexidine
Lorsqu’elle est utilisée en solution aqueuse, l’application de la chlorhexidine ne provoque aucune douleur. C’est pourquoi elle est largement utilisée chez les enfants, notamment sous forme de spray.
L’hexamidine
Cet antiseptique, de la même famille que la chlorhexidine, est efficace contre un nombre réduit de germes. Il est utilisé en complément du traitement des affections cutanées.
Les dérivés du chlore
Le dérivé le plus connu est l’eau de Javel, qui est un désinfectant. Seuls les dérivés du chlore dilués (solution de Dakin) peuvent être utilisés sur les plaies. L’application sur des plaies étendues peut entraîner une sensation de brûlure ou d’irritation.
Les dérivés de l’iode
Ils ne doivent pas être appliqués sur des plaies étendues ou profondes afin d’éviter une absorption importante dans le sang, ce qui pourrait perturber la fonction thyroïdienne. Ils peuvent entraîner une décoloration brune de la peau, qui peut être éliminée par un lavage à l’eau. Les personnes allergiques à l’iode, les femmes enceintes et les individus atteints de troubles de la thyroïde ne doivent pas les utiliser.
Les ammoniums quaternaires
Ils ne doivent pas être utilisés sur les muqueuses (bouche, vagin, gland) et peuvent provoquer de rares allergies.
L’alcool
Contrairement à ce que l’on pense souvent, l’alcool à 90° est un antiseptique moins efficace que l’alcool à 60° ou à 70°. Son utilisation, qui peut être douloureuse, devrait être évitée sur les plaies. De plus, en provoquant la coagulation du sang, l’alcool crée une barrière sous laquelle les germes anaérobies peuvent se développer.
L’eau oxygénée (ou peroxyde d’hydrogène)
Il s’agit d’un antiseptique doux, principalement utilisé pour son action anti-saignement, utile pour arrêter les petites hémorragies des plaies superficielles et éliminer les saletés des crevasses de la plaie. En pharmacie, l’eau oxygénée est disponible à différents degrés de dilution (10, 20 ou 30 volumes). Seules les dilutions à 10 volumes peuvent être utilisées comme antiseptiques, car les solutions plus concentrées peuvent provoquer des irritations ou des brûlures lorsqu’elles sont appliquées sur les plaies. Il est normal que l’eau oxygénée mousse au contact du sang.
Les colorants
Ces antiseptiques doux ont principalement un effet desséchant. Ils sont recommandés en complément du traitement des affections cutanées susceptibles de s’infecter, notamment dans le cas de l’érythème fessier chez le nourrisson. Il est préférable de ne pas les appliquer sur une plaie fraîche, car cela peut empêcher de surveiller l’apparition d’une éventuelle infection. Attention, ils peuvent provoquer des taches tenaces sur les vêtements.
Les sels de cuivre ou de zinc
Le sulfate de zinc et le sulfate de cuivre ont des propriétés antiseptiques. Ils font partie de la composition de l’eau de Dalibour.
Les autres traitements des plaies
D’autres médicaments tels que des préparations homéopathiques et des protecteurs cutanés sont proposés pour le traitement des plaies.
Les différents types de pansements
Le choix d’un pansement dépend de plusieurs facteurs, tels que la nature de la plaie (traumatisme, post-chirurgie, escarre chronique, etc.), son emplacement, son étendue, sa profondeur, etc. Les avantages de la cicatrisation en milieu humide ont été démontrés depuis de nombreuses années. La plupart des pansements disponibles aujourd’hui s’inspirent de ce principe.
Les pansements hydrocolloïdes, apparus dans les années 1980, peuvent être considérés comme les pionniers de ce type de pansement favorisant la cicatrisation en maintenant un environnement humide sans provoquer de macération. Ils sont composés d’une couche de polyéthylène recouverte de carboxyméthylcellulose, une substance qui forme un gel au contact des liquides suintant d’une plaie. Ces pansements maintiennent l’humidité de la plaie tout en la protégeant des liquides, des germes, du froid, etc. Ils peuvent être laissés en place pendant plusieurs jours. Ces produits existent également sous forme de gel à appliquer sur la plaie, qui se transforme en pansement protecteur en séchant.
Les pansements dits “alginates” sont constitués de substances extraites d’algues brunes, connues pour leur capacité d’absorption et leur effet hémostatique. Ils sont particulièrement adaptés aux plaies suintantes, aux escarres, aux plaies infectées, etc. Leur utilisation est généralement réservée aux infirmières.
Actuellement, de nombreux autres types de pansements sont disponibles, tels que les pansements hydrocellulaires, hydrogels et hydrofibres, qui ont une capacité d’absorption élevée, ainsi que les pansements interfaces et vaselinés, qui sont peu adhérents lors du retrait. Il existe également des pansements au charbon pour les plaies malodorantes et des pansements à base d’argent.
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