Vous avez besoin de financement pour acquérir votre bien immobilier et envisagez donc de contracter un prêt auprès d’une banque. Avant de soumettre votre demande, il est essentiel de comprendre le processus d’acceptation du crédit et les critères minutieusement évalués par la banque afin d’optimiser vos chances de succès.
Étape 1 : Comment la capacité de remboursement influence-t-elle l’acceptation du crédit ?
La première chose que la banque prend en considération est votre capacité de remboursement, basée sur trois critères principaux :
- Votre apport personnel : Il est essentiel pour l’acceptation du crédit et vous permettra, en fonction de son montant, de négocier le taux d’intérêt et les frais.
- Votre niveau de ressources : Calculé à partir de vos trois derniers bulletins de salaire et de vos derniers avis d’imposition, il permet à la banque de respecter la règle fondamentale des 30 % de votre capacité d’emprunt.
- Votre revenu disponible : En déduisant vos revenus mensuels, vos impôts et la mensualité prévue pour le prêt, la banque détermine votre “reste à vivre”. À noter que la composition de votre foyer influence ce point.
ATTENTION : La détention d’un compte ou d’un plan d’épargne logement (CEL ou PEL) n’a aucune incidence sur la décision de la banque.
Étape 2 : Comment la banque calcule-t-elle votre taux d’endettement ?
Une fois ces éléments collectés, votre conseiller financier évalue le rapport entre vos charges et vos ressources pour déterminer votre taux d’endettement. Parmi les charges prises en compte figurent tous vos crédits en cours, tandis que vos allocations logement sont incluses dans les ressources.
La banque prend également le temps d’examiner les mouvements sur votre compte bancaire. Votre conseiller vérifiera ainsi si vous avez déjà été à découvert et s’assurera qu’aucun incident de paiement ne vous est attribué.
Étape 3 : Quelles garanties la banque peut-elle exiger ?
Dans le processus d’acceptation du crédit, la banque peut exiger différentes garanties lors des négociations :
- La souscription d’une assurance emprunteur.
- L’hypothèque du bien à financer.
- L’imposition d’une garantie privilège permettant la saisie judiciaire de votre bien en cas de non-remboursement.
- L’engagement d’un tiers en tant que caution, de préférence des organismes financiers spécialisés dans ce domaine, tels que le Crédit Logement.
Bien que chaque établissement prêteur suive ce processus, certains peuvent avoir leurs propres exigences. Heureusement, un courtier spécialisé en crédit immobilier connaît les spécificités de ses différents partenaires et peut vous aider à présenter un dossier conforme aux attentes de la banque. Faites confiance à l’expertise d’un courtier dont les multiples avantages joueront en votre faveur.
Vous avez encore des doutes ?